Sommes Nous Toujours Libres De Nos Choix

dissertation Choix de la citation : Etre libre implique-t-il d’être responsable ? La notion de liberté signifie l'absence de contraintes, la possibilité d’accomplir nos désirs personnels sans rencontrer d'interdiction. Cette liberté est imposée à chaque homme, il ne peut la refuser. Mais est-ce que la responsabilité est-elle également imposée à l’homme ? La liberté et la responsabilité sont-elles liées ? Tout d’abord, la liberté est quelque chose d’obligatoire dans la vie, nous sommes tous condamnés

précieux pour lequel les hommes se sont battus au prix de leur vie. Elle est donc inaliénable (on ne peut pas la céder à quelqu’un, c’est contraire à l’humanité). Mais qu’est ce que la liberté ? Comment l’utiliser ? Les hommes sont-ils vraiment libres ou le croient-ils ? I] La liberté : une notion complexe 1/Définition : Généralement, la liberté se définit comme le pouvoir d’agir sans contrainte. Un acte est dit libre à partir du moment où il est exécuté dans l’absence de

l’infini. C’est effectivement le cas, le fait d’être libre nous permet de penser ce que nous voulons, sur tout les domaines, tout serait envisageable. Penser serait donc vu comme le fait d’avoir des représentations, former des idées. Nous serions donc libres de nous imaginer n’importe quelle représentation, d’avoir des idées plus farfelues les unes que les autres. Notre esprit pourrait alors penser à tout et à n’importe quoi. Nos propres rêves nous amènent parfois dans des directions, nous fait voir

dont j’ai envie, alors je devrais être dans la capacité d’être maitre de tous mes choix. Or je ne choisis pas de vivre, tout comme je ne suis pas en mesure de décider de mon sexe à la naissance. Nous sommes donc soumis à des lois physiques et biologiques indéniables. Ainsi, il est impossible d'empêcher la chute d'un corps. La nature agit donc comme une résistance, et va a l'encontre de la liberté. De même, nous sommes conscients de ce que l'on veut, mais nous connaissons rarement la cause de ce besoin

(reprise de la thèse de Bergson pour le A concernant la liberté intérieure de choix). A. D’un côté on se sent intérieurement libre car on a des choix à faire, on sent que face à ses choix, on est seul. De plus, comme on choisit souvent en fonctions de nos désirs et valeurs, on a le sentiment que l’on choisit ce que l’on veut, ce qui nous correspond donc qu’on est libre. De même, on a l’impression d’être maître de nos choix et on prend conscience qu'ils dépendent de nous et nous les considérons

effectuer ses propres choix, dont nous détenons la responsabilité. Cela signifie que personne ne nous dirige, que personne ne nous commande. Lorsque l’on est libre, nous pouvons refuser, dire non comme bon nous semble, nous ne sommes pas forcés d’obéir à quiconque. I- En effet, il est possible d’obéir tout en étant libre. Le mot « Autonome » vient étymologiquement de « auto » qui signifie soi-même, et de « nomos », qui signifie la loi. Nous sommes libres dans un état, car libres de penser ce que

qui n’a pas besoin d’être démontrée. Nous savons que nous sommes libres car nous le sentons. Descartes est ouvertement catholique et Dieu, ayant créé l’Homme à son image ex nihilo, lui a donné la capacité de choisir librement, soit le libre-arbitre. « Les hommes se croient libres car ils sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. » Lettre à Schuller, Spinoza ⇨ Pour lui, les hommes ont l’illusion d’être libres car ils ne perçoivent pas les causes inconscientes de leurs

seulement par des pulsions. Ainsi, l'homme n'est pas un être déterminé, tel un animal vivant exclusivement par son instinct. Il est libre. Tout d'abord, libre de ses choix mais aussi, libre dans ses pensées morales. La liberté est ici définie comme une échappatoire à la détermination, au fait d'être déterminé, là où la possibilité de faire des choix et de penser n'existe pas. De ce fait, nous pouvons nous intéresser de plus près à ce problème. L'homme est-il libre? Par sa thèse principale, Kant fait l'analyse

un souhait porte sur un état de souhait, ainsi de suite» (Idées directrices pour une phénoménologie, I, 84). La conscience ainsi conçue n'est plus une chose permanente dans le temps, fermée sur elle-même et régie par le principe d'identité, mais toujours déjà une relation, ouverture à autre chose. Comme le commente Sartre: «La conscience et le monde sont donnés d'un coup». Ainsi, «la conscience s'est purifiée, elle est claire comme un grand vent, il n'y a plus rien en elle sauf un mouvement pour

nécessairement définitive. Faire preuve de volonté, agir peut alors être un moyen de la surmonter, et ainsi de voir en l’angoisse un aspect plus positif : n’est-ce pas parce que je prends conscience de ma liberté en tant qu’individu capable de faire des choix que je ressens l’angoisse ? Elle serait alors un sentiment utile, me permettant de découvrir ma propre liberté et reconnaître ainsi mon individualité. Problématique : En quoi l'angoisse est-elle la manifestation de la prise de conscience du sujet