Sommes Nous Toujours Responsables De Nos Actes Sartre

Résumé: | | liens associés- comment comprendre les émotions d'autrui ? (notes diverses)  | PlanINTRODUCTIONI- Le traitement d’autrui dans la philosophie moderne (philosophie de la conscience) : autrui comme autre conscience ou subjectivité.II - Sartre : l’autre est indispensable à mon existence.A-L’existentialisme est un humanisme : autrui, condition de la conscience de soi.B- L’intersubjectivité et le duel des consciences.III- Le problème de la reconnaissance d'autruiA- autrui comme personneB-

L’acte a pour condition de possibilité l’action qui est révélée par l’acte. C’est une spécification du pouvoir faire dans l’agir ainsi et pas autrement. Cela sous-entend que l’agent pouvait agir autrement. Nous plaçons le choix entre l’action et les actes : si l’action était impossible, le choix serait illusoire. Il donne du sérieux à l’agent. Choisir demande l’initiative d’un sujet qui se demande, recherche, examine, tergiverse, se précipite, décide, modifie, s’abstient, regrette… En choisissant, le

de ses actions. L’homme a donc une conscience, mais faut-il encore qu’il l’exploite, et cela passe par la connaissance, l’expérience de la vie. La conscience est un premier accès à la réalité. Elle est la base de l’être humain, sans elle, nous ne sommes plus rien, nous retournons à l’état animal, avec un instinct, et sans raison. L’introspection est importante ici, car elle permet un retour sur soi, un recul sur ce que l’homme est. Et cela amène à la prise de conscience de soi. Prise de conscience

Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca Document téléchargé le 17 December 2012 04:28 NOTES DE LECTUEE 119 GEORGES POULET, Études sur le temps humain, III: le Point de départ. Paris, Pion, 1964, 239 p. Voici un titre plutôt inattendu pour

lui même? D'où la question de savoir si la conscience de soi suffit elle à déterminer qui nous sommes? Comment par son activité réflective ou cognitive (lié à la connaissance) et son activité pratique (travail, art..) l'homme peut il se saisir comme une conscience effective? Finalement, quelles sont en définitive les modalités à travers lesquelles nous pouvons être certains d'être ce que nous sommes? L'enjeu est non des moindres, il sera de montrer de quelle manière l'homme parvient il à une

narcissique” infligée à l'humanité selon Freud, parce qu'elle la priverait de son libre-arbitre et d'une réelle connaissance de soi, n'implique-t-elle pas une dépossession de soi au sens où l'homme ne serait plus le maître de lui-même, de ses actes et de ses pensées? Toujours ignorant des motifs inconscients qui le poussent à agir, il perdrait du même coup sa liberté, sa lucidité et deviendrait de ce fait le jouet de forces obscures. Le problème sera donc de savoir dans ce devoir si la théorie de l'inconscient

Pouvons-nous savoir avec certitude que nous sommes libres ? Le sujet nous amène à nous interroger sur l’existence de la liberté. En effet, nous nous considérons souvent comme relativement libres et, dans une certaine mesure, maîtres de nos actions et de nos choix. Le monde nous impose tout de même des contraintes. Il y a des contraintes naturelles : nous avons un corps et des besoins, le temps s’écoule sans que nous puissions le contrôler et la mort nous attend. Nous avons aussi des obligations

étape de la philosophie est donc négative, elle consiste à détruire nous propres idées, à penser contre soi-même ce qui est quasiment impossible. Comment pourrions-nous penser que ce qu'on pense est faux alors qu'on se sert de cette pensée depuis toujours. Comme son nom l'indique le pré-jugé est un jugement porté avant d'avoir examinée la chose, il vient le plus souvent soit d'une expérience personnelle trop vite généralisée, j'ai vu un arabe voler donc les arabes sont des voleurs, l'autre source

narcissique » infligée à l’humanité selon Freud, parce qu’elle la priverait de son libre-arbitre et d’une réelle connaissance de soi, n’implique-t-elle pas une dépossession de soi au sens où l’homme ne serait plus le maître de lui-même, de ses actes et de ses pensées? Toujours ignorant des motifs inconscients qui le poussent à agir, il perdrait du même coup sa liberté, sa lucidité et deviendrait de ce fait le jouet de forces obscures. Le problème sera donc de savoir dans ce devoir si la théorie de l’inconscient

conscience implique également la réflexivité, c'est la possibilité de se représenter comme distinct du monde et des autres (le pour soi de Hegel). La possibilité de se dire « je », de s'appréhender comme un sujet. Le sujet est a l'origine de ses actes et de ses pensées, être auteur ou être autonome. Le premier palier de la conscience est la sensibilité. La conscience sensible est présente des lors qu'une intelligence un peu complexe est développée. Les animaux en sont donc dotés dans une mesure