Sotériologie

conscience personnelle? », elle fait partie d'un choix personnel, différemment des obligations démocratiques. La philosophie, elle, ne peut penser à la foi mais à une doctrine humaniste du salut: « C'est en ce point que la spiritualité laïque rejoint la sotériologie, la doctrine du salut dont l'idéal est de nous permettre de vaincre nos peurs, à commencer bien entendu par celle de la mort que seul un contact avec ce qui échappe au temps ou du moins semble l'abolir, avec l'Irremplaçable, donc, parvient, sinon

messie, étant pris comme nom propre. Dès 61 les chrétiens sont présents à Rome. L’influence du christianisme ds l’h des idées est considérable par la nouveauté de sa doctrine et par l’ampleur de son expansion. Mots essentiels au voc chrétien : sotériologie (doctrine du salut), eschatologie (accomplissement final de toutes choses) -> Christianisme fondé sur la relation à une personne divine qui change définitivement le cours de l’h : la naissance, la mort et la résurrection du Christ sont le point

que non seulement elles représentent en tant que phénomènes, mais que de façon inexplicable elles sont. (Sri Aurobindo, Brahman et Maya dans les Upanishads, Dervy-livres, 1980) Les théories négatives (bouddhisme) évacuent le problème, car leur sotériologie implique le rejet du monde, y compris de la chose en soi, qu'elle soit une pure construction de l'esprit ou une réalité réputée supérieure cachée derrière les phénomènes. Le bouddhisme originel se limite donc à une analyse phénoménologique de la

modèle III. De l’amour de la sagesse à la pratique de la sagesse : la mort n’est pas à craindre, elle n’est qu’un passage car nous sommes un fragment éternel du cosmos. a. Qq. exercices de sagesse pour mettre en œuvre concrètement la quête de salut (sotériologie) b. Les deux grands maux : le poids du passé et les mirages du futur c. « Espérer un peu moins, aimer un peu plus » d. Plaidoyer pour le « non-attachement » e. « Quand la catastrophe aura eu lieu, je m’y serai préparé » : une pensée du salut qui

perçue « sous contrôle ». Les croyances n’ont cependant pas disparu, mais évolué. L’idée d’un autre monde, lieu de rétribution, où l’on pourrait se reposer ou souffrir, disparaît de plus en plus, même chez les personnes religieuses. Les grandes sotériologies sont peut-être en voie de disparition, l’individu n’en garde pas moins le désir d’intégrer la mort dans son existence par des rites. Il faut insister sur l’individu car c’est bien lui qui détermine maintenant ce qui aura une valeur universelle

pêchés par l’aveux, il dit qu’il faut au moins se confesser une fois l’an, de façon individuelle et auriculaire = « c’est le début de l’introspection et de la psychanalyse mystique » Michel Debray. Sotériologie = les discours sur le salut « comment va-t-on être sauvé voilà la q° principale des sotériologies ». Le purgatoire invention qui date du 12e’s or ce n’est pas présent au concile de Latran. Au départ c’est un discours populaire et le purgatoire quasiment sur des cultes ancestraux et populaire

sagesse/folie et force/faiblesse que dans les épitres aux Galates et aux Philippiens qui sont dominés par la justification. La théologie de la croix de Paul devient un critère à partir duquel toute la réalité est interprétée. La christologie, la sotériologie, l’ecclésiologie, la pneumatologie, l’éthique et l’eschatologie doivent être élaborées sur la base de la croix. Pour souligner ces propos, une phrase de Jean Zumstein est appropriée : « Sans la théologie, la croix est muette, mais sans la croix

travers de l’Evangile et de son expérience individuelle dans l’a- rencontre du Christ. Cette rencontre, située en-dehors du langage est entre le Dieu-Christ et le croyant. L’articulation entre la théologie et la psychanalyse est ainsi le reflet d’une sotériologie qui se voudrait universelle (Le salut entendu comme une délivrance et une libération pour tous) et une christologie singulière (une rencontre salvatrice qui renvoie l’homme à Dieu mais surtout à lui-même). La préface de l’ouvrage  « Sola fide:

Pourquoi la morale ? Il existe pourtant d'autres formes de vie que la vie philosophique. Chaque être humain, philosophique ou pas, vient à se poser des questions ultimes sur le « salut ». Pour les stoïciens il y a un « au delà de la morale » (la sotériologie). Le salut se conçoit par rapport à la question de la mort, de cette « finitude » et qui amènent l'homme à s'interroger sur l’irréversibilité du cours du temps. Une philosophe contemporaine (Hannah Arendt) l'explique dans un passage de « La

l’expérience. Mais il ne peut qu’admettre la délectation des hommes, languis dans la délégation à une hypothèse imaginaire – l’existence divine – des grandes questions concernant la cosmologie, la cosmogonie, l’anthropogonie ou encore et surtout la sotériologie. Il admet donc ce plaisir, cette satisfaction que doivent éprouver les hommes à se débarrasser du fardeau que constitue le néant intellectuel des grandes questions laissées sans réponses. Mais cette mollesse et passivité intellectuelle semble constituer