Soutenabilité de la dette

économique (Doc. 13). Les effets d’éviction : Premier mécanisme : Les agents économiques rationnels anticipent que la hausse des dépenses conduira à une augmentation future de la fiscalité (théorème de l’équivalence ricardienne entre l’impôt et la dette publique). Deuxième mécanisme : La hausse de la demande gonflée par la croissance des dépenses publiques conduit à une inflation qui réduit la demande en volume du fait de la réduction du pouvoir d’achat. Troisième mécanisme : La croissance

niveau de l'endettement La dette possède un certain intérêt pour sortir de la récession (politique procyclique). Dette nette = dette brute – actifs financiers détenus par l'État ( notamment ce que l'état a prêté aux autres pays) La dette française est détenu à 50% par des français (10% des plus riches). Ce qui présente un risque futur d'augmentation des inégalités. Ainsi, lorsque le taux d'intérêt augmente, les revenus des français détenant une partie de la dette augmentent. Les ménages épargnent

soutenable? Tout dépend du terme soutenable et de la manière dont il est utilisé: Soutenabilité forte ou faible. Soutenabilité forte: On postule que les facteurs économiques ne sont pas substituables (ce qui est perdu est perdu). Le capital ne peut pas compenser les pertes du facteur naturel. Il faut ralentir et repenser la croissance économique (croissance verte ou croissance 0 - voir Club de Rome) Soutenabilité faible: On part de l'hypothèse que les facteurs sont substituables: Le progrès technique

indirects Dépenses : les charges de la dette (1er poste), grands travaux Politique de relance ou rigueur  politiques conjoncturelles Ou bien politiques structurelles, exemple, donner plus d’argent à la recherche et développement, payer mieux les chercheurs, mieux équiper les écoles, mieux orienter les jeunes Pacte de stabilité : régi par la bce (Trichet puis Draghi), il borne les déficits budgétaires à 3% du PIB. Euro peut être une valeur de placement. La dette publique ne doit pas dépasser 60%

pro-cyclique lorsqu’en période de récession, on améliore le solde conjoncturel. Inversement, lors des périodes de bonne conjoncture, on dégrade le solde budgétaire. Il y a un objectif de stabilisation conjoncturelle, mais aussi un objectif de soutenabilité budgétaire. B) Le consensus de Bruxelles On parle de consensus de Bruxelles en faisant référence à une doctrine établie par la commission européenne et qui consiste à : * D’un coté la politique monétaire doit répondre au choc symétrique

seul effet de conduire les ménages à épargner. Cette théorie repose néanmoins sur des hypothèses fortes (que les agents économiques aient un comportement altruiste et pas de contrainte de liquidité) et ne semble se vérifier que dans des cas où la dette est déjà très lourde (Italie notamment). _le problème de l’incohérence temporelle (Kydland et Prescott [1977]), liés aux délais de transmission de la PB, sont aussi un argument fort pour limiter les politiques discrétionnaires : pour Kydland et

agents économiques augmentent leur épargne les effets recherchés ne seront pas au rendez-vous. L‘effet boule de neige et le déficit budgétaire : il faut que la richesse créée soit suffisante pour payer les intérêts de la dette sinon ces derniers seront de plus en plus lourds et la dette va s’aggraver. On appelle cela l’effet boule de neige I) Mondialisation a. La consommation de produits étranger (Orlane) Les échecs du modèle keynésien ont commencé à partir des années 70. Tout d’abord, → la théorie

euro, en particulier en Grèce, Portugal, Irlande et Espagne. Prenons en exemple la Grèce qui est sans doute le pays qui a le plus souffert de la crise des subprimes.D’après l’annexe 5, on constate que celui-ci a un ratio de dette très élevé. On peut voir que la Grèce compte une dette s’élevant à 156.9 milliards d’euros. Cependant, en 2012, par l’annulation des dettes détenues sur les banques privées, la Grèce ne compte plus que 304 milliards d’euros de dettes contre 1834 milliards pour la France. La

croissance économique et du progrès social ? Le PIB étant l’outil statistique le plus utilisé pour mesurer la performance économique, ou encore pourquoi compléter le PIB par d’autres indicateurs de bien être sociétal et de développement durable ? Soutenabilité. Afin d’apporter réponse a nos interrogations nous allons vous présenter tout d’abord stiglitz puis les motivations de ce rapport et enfin vous exposer les recommandations proposés par la commission. I-) Stiglitz A- Qui est Stiglitz

tous les types d’agents économiques : une situation d’illiquidité peut dégénérer en cas d’insolvabilité, si les revenus deviennent insuffisants pour assurer le service de la dette (réalisation d’un risque économique, élévation du taux d’intérêt nominal). L’agent (ménage, entreprise, Etat) s’engage dans une “ spirale de la dette ”, ou “ effet boule de neige ”. 1 2 Voir sujet 11. Rationnement lié à la réglementation, ou rationnement “ d’équilibre ” (Stiglitz et Weiss, 1981). http://www.eco.univ-rennes1