Spinoza Homme Juste

pourrait se procurer pour établir la justice publique un chef juste par lui-même : soit qu’il choisisse à cet effet une personne unique, soit qu’il s’adresse à une élite de personnes triées au sein d’une société. Car chacune d’elle abusera toujours de la liberté si elle n’a personne au-dessus d’elle pour imposer vis-à-vis d’elle-même l’autorité des lois. Or le chef suprême doit être juste pour lui-même, et cependant être un homme. Cette tâche est par conséquent la plus difficile à remplir de

Cette anthropologie est ancienne : Rousseau // Platon (l’homme est un être de manque… approfondir cette remarque exclusivement à l’appui de ton cours ; parler d’Épicure et de Spinoza si vous les avez étudiés, pour montrer que l’histoire des idées philosophiques t’intéresse ou n’a presque pas de secret pour toi ! Attention : Spinoza a vécu avant Rousseau, à la même époque que Hobbes et Leibniz ; toute l’anthropologie du XVIIe siècle définit l’Homme comme un être de désir, notamment mu par le désir de

l’expression de la volonté générale à un moment donné or le peuple étant souverain, il est légitime qu’il prenne les décisions ; soit dans le cas d’un régime monarchique, ou un régime où les pouvoirs ne sont pas séparés et équilibrés, où l’opinion d’un seul homme va déterminer la loi. La justice n’est pas rétroactive, cela signifie qu’elle change selon les époques : ainsi elle est changée dès que les mentalités et les mœurs changent, en d’autres termes dès que l’opinion change, la loi change également. L’infanticide

saisit pas leur rapport au bonheur. Cela n’a rien d’étonnant, car comme l'a montré Aristote (cf texte en fin de cet article -toute allusion à un philosophe dans cet article renvoie aux textes joints), le bonheur est avant tout le but poursuivi par tout homme (dès qu’il se donne une fin propre). En effet, pourquoi travaille-t-on sinon pour gagner de l’argent ? Et pourquoi veut-on de l’argent si ce n’est pour acheter ce dont on a envie ? Et pourquoi satisfaire ses envies, sinon pour être heureux ? Si on

des mets raffinés. 3. les désirs/plaisirs ni naturels ni nécessaires : ex : le désir de gloire, de richesse, etc. 1. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89picure   Quelle est la différence entre le désir et la volonté ? « Un homme qui veut commande en lui-même à quelque chose qui obéit ou dont il se croit obéi. […] A son plaisir d’individu qui ordonne, le sujet voulant ajoute ainsi les sentiments de plaisir issus des instruments d’exécution que sont les diligentes « sousvolontés

le pouvoir aux économistes en faisant plier la politique au diktat de ces scientifiques. Rousseau, en son temps, l’avait déjà noté dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Tout le mal est venu le jour où un homme a peut-être décidé de s’approprier une terre par son travail en se disant que cette chose lui appartenait. En agissant ainsi il a créé des fortunes, il a rendu l’homme sédentaire et soucieux et finalement il l’a rendu malheureux. Le travail en effet

Fiche de lecture : Traité Théologico-politique, Spinoza P.174 S’il était aussi facile de commander à l’esprit qu’à la langue, tout pouvoir régnerait en sécurité et nul gouvernement n’appellerait la violence à son secours. Conscience Personne ne peut faire ainsi l’abandon de ses droits naturels et de la faculté qui est en lui de raisonner librement et de juger librement des choses ; personne n’y peut être contraint. Raison C’est que toutes ces choses sont le droit propre de chacun, droit qu’aucun

•homme : Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. •nature : 1° L'inné par opposition à l'acquis (nature opposée à culture, ou chez les anthropologues anglo-saxons

Dans ce texte, le philosophe Alain aborde clairement le thème de la vérité. A travers cet extrait, il défend la thèse suivante : "tout homme qui pense commence par se tromper". Dans un premier temps, Alain nous démontre qu'une première esquisse est toujours nécessaire pour atteindre l'idée vraie. Tout homme se trompe en premier lieu, c'est à lui seul de se corriger afin de trouver la vérité. Dans un second temps, Alain parle de préjugés avec l'exemple du liseur. Il s'agit en effet d'une précipitation

(des choses animés) ou les métèques (des étrangers). Il y avait seulement 1/10 de la société qui participait à la vie politique. La notion de droit individuel (le droit pour certains individus de jouir de certaines prérogatives) n’existe pas. Un homme est dit libre s’il participe à la vie de la cité. La liberté des anciens c’est celle de participer la vie politique contrairement à la liberté des modernes. L’individu à Athènes n’existe pas. Il n’existe » qu’à travers la cité. Il ne songe pas à