Spinoza Les Exigences

représentation « Tout vouloir (=volonté), procède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus, le désir est long, et ses exigences tendent à l’infini ; la satisfaction est courte, et elle est parcimonieusement (rapide, rare) mesurée. Mais ce contentement suprême n’est lui-même qu’apparent. Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir ; le premier est une déception

d’opposition. Le concept de biodiversité renvoie à cette exigence d’accompagner, de coopérer techniquement avec la nature pour produire de la diversité là où avant la technique produisait de l’asséchement des ressources. Le projet est celui de faire cohabiter l’innovation technique et le développement de ressources d’origine non humaine pour les fondre l’une dans l’autre. On est proche de la vision de la nature défendue alors par Baruch Spinoza au 16 ième siècle qui enjoignait de croire que « l’homme

être la liberté collective, c'est-à-dire comment organiser l'action entre les hommes, alors on peut penser que la loi est la condition de cette liberté. C'est ce que disait Spinoza : L'homme raisonnable est plus libre dans la cité où il vit sous la loi commune que dans la solitude où il n'obéit qu'à lui-même. Baruch Spinoza, Ethique (1677), IV, prop. 73 Là encore, dire cela ne préjuge pas du type d'organisation qu'il est préférable d'adopter, et les anarchistes (toujours eux !) pourront toujours

L’homme se doit de développer conscience et connaissance. • La connaissance comme facteur de liberté (Spinoza). 2. Le fait que la recherche de la vérité soit intéressée n’est pas nécessairement un obstacle pour l’atteindre. « L’objectivité est collégiale plutôt qu’individuelle, en science » (Popper). Si réellement il y a intérêt pour la vérité, souci du vrai, il y aurait aussi des exigences : • ne pas se contenter de ce qui avantage • se méfier de la crédulité • analyser en profondeur • analyse

qu’il distingue radicalement la réalité spirituelle de la réalité matérielle. Il trouve que le corps de l’homme est une mécanique sophistiquée, comme un automate et que l’âme peut vivre indépendamment de celui-ci. SPINOZA (1632 à 1677) Descartes joua un rôle déterminant pour Spinoza. Il appartenait à la communauté juive d’Amsterdam mais en fut banni à cause de ses idées jugées trop subversives. Il critiquait la religion officielle, pensait que christianisme et judaïsme ne reposaient que sur des

hypothèses 7 B. La critique du kantisme 8 1. Le problème de l’égoïsme 8 2. Les sentiments moraux 8 3. L’eudémonisme d’Aristote 8 4. L’utilitarisme anglais 9 III. L’éthique de la vie et de la joie 9 A. L’éthique de Spinoza 9 B. La philosophie de la morale de Nietzsche 9 1. La vie, source de toute valeur 9 2. L’évaluation des valeurs 10 3. La généalogie de la morale : morale des forts et morale des faibles 10 4. Par-delà bien et mal 10

mais qui structurent fortement la vie du sujet. • Pour Freud, l'inconscient a trois composants : 1) le Ça, qui contient les pulsions qui visent à se décharger dans le plaisir immédiat ; 2) le Surmoi, qui résulte de l'intériorisation des exigences morales et sociales, et qui a une fonction de censure ; 3) le moi, qui est la face consciente du psychisme, en rapport avec la réalité. • L'inconscient a un fonctionnement très dynamique et conflictuel. Les désirs (souvent infantiles) et les

conditions, hypothèses 13 B. La critique du kantisme 13 1. Le problème de l’égoïsme 13 2. Les sentiments moraux 14 3. L’eudémonisme d’Aristote 15 4. L’utilitarisme anglais 15 III. L’éthique de la vie et de la joie 15 A. L’éthique de Spinoza 15 B. La philosophie de la morale de Nietzsche 16 1. La vie, source de toute valeur 16 2. L’évaluation des valeurs 17 3. La généalogie de la morale : morale des forts et morale des faibles 17 4. Par-delà bien et mal 18 a.

l’’illusion. Exemple : Spinoza (Ethique, 1, Appendice) montrait ainsi que tous les préjugés humains découlent de cette croyance (religieuse et superstitieuse) dans le finalisme, à savoir que tout dans la nature a été conçu en vue de quelque chose, que la nature n’agit jamais en vain toujours en vue de certaines fins. De même les hommes sont conscients d’ agir en vue de certaines fins, qu’ils s’efforcent d’atteindre, et croient par là même agir librement. Or , nous dit Spinoza, les hommes succombent

ne peut réellement exister, produire de l’effet que si la liberté existe. Comment départir les deux notions de la liberté de Kant et Spinoza ? Spinoza étant du côté de l’absolu pur alors que Kant considère qu’il y a une alternative, que la doctrine de Spinoza reste possible. Au sens Kantien on ne peut pas assurer et décider de la qualité de l’acte moral. Spinoza est beaucoup plus contraignant sur la loi morale que Kant. Ce qui se joue dans les deux cas c’est l’universel. La volonté au sens pur c’est