Spinoza Traite De

Philosophie Eric Delassus « Car comment serait-il possible, si le salut était là, à notre portée et qu'on pût le trouver sans grande peine, qu'il fut négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est très précieux est aussi difficile que rare. » SPINOZA, Ethique, Livre V, scolie de la proposition XLII Si le bonheur pose problème à la philosophie c'est parce que l'idiot ou l'ignorant eux aussi peuvent paraître heureux, c'est également parce que l'opinion de la foule pose le bonheur comme la fin ultime

toutefois s’imposer : comment doit-on définir la politique, en son rapport à la vertu individuelle ? Plus encore peut-être : qu’est-ce-qui permet de dire d’un pouvoir politique qu’il est légitime ? Double difficulté, on le voit, la première ayant trait à la définition de la singularité politique, la seconde à la légitimation de celle-ci. Il s’agira d’abord de réfléchir à la relation de la morale individuelle avec le pouvoir des hommes. Il apparaitra alors que ce pouvoir ne peut ni ne doit attendre

évident. Il y a un second niveau de qualité : indémontrable mais incontestable. Puis démontrable/ incontestable. IL n'y a pas de sens équivoque. Spinoza, seul philosophe qui prétend philosopher comme les mathématiciens ( géographes ). Il n'accepte pas de discussion sur ses thèses, tellement elles doivent être claires, indubitables. Dans l’Éthique, Spinoza se veut dogmatique, il est l'exemple même du dogmatisme en philosophie. Mais est ce que la philosophie peut elle être dogmatique ? Dans le sens

Du Contrat social, G.F. PLATON, Gorgias, République, Politique, Protagoras, G.F. MACHIAVEL, Le Prince, G.F. LA BOETIE, Discours sur la servitude volontaire, G.F. LOCKE, Second traité du gouvernement civil, Vrin. HOBBES, Léviathan ou Matière, forme et puissance de l’Etat civil et chrétien, Folio. SPINOZA, Traité politique, trad. Ch. Appuhn, G.F. *MARX, L’Idéologie allemande, I, Nathan, Intégrales de philo 7€ Introduction à la critique de l’économie politique, Altiplano, coll. Flash-back

libre agirait donc selon ses propres convictions . Transition :Toutefois liberté = privilège : H en général n’est pas libre prisonniers de ses désirs : Spinoza . 2) Peut-on être étranger à soi-même ? A) Oui, à travers nos désirs . -Thèse : H sont dirigés par des pulsions qu’ils ne contrôlent pas : désirs - Argument : Spinoza : H poussés par leurs désirs . - Exemple : B) Oui, inconscience . - Thèse : Insc : se comporter comme si on ne savait pas, savoir qui

satisfaction réel? Rousseau repose sur la thèse que le désir se réalise dans le monde des chimères par contre pour Spinoza, la joie éprouvée dans le réel est la preuve de passer d’une moindre perfection a une plus grande. Donc la question reste ainsi de savoir si le désir peut s’accomplir dans le monde réel ou bien seulement dans le monde de chimères, les rêveries de l’imagination ? Pour Spinoza : désirer, ce n’est plus seulement aimer ce qui nous manque, ce qui n’est pas, c’est au contraire aimer ce qui

intérieur. Ainsi, Spinoza dans son Ethique, réhabilite la notion de plaisir – « Et ce n’est certes qu’une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir »10 – et critique le volontarisme. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Si, à l’image des épicuriens, il affirme que tous les désirs ne doivent pas être satisfaits car certains sont toxiques et qu’un tri doit s’effectuer, il refuse à l’intellect la puissance de contrarier un désir. La philosophie de Spinoza se construit ainsi

passion est le désir fort pour tel ou tel objet/activité. Mais les passions sont des désirs universels c'est-à-dire qu'ils ne dépendent pas de la volonté humaine. Orgueil: désir d'être aimé, reconnu Peur: désir de fuir Descartes disait dans son Traité des passions de l'âme que les passions ne sont ni bonnes ni mauvaises mais naturelles. Juger moralement quelque chose qui est naturel, est-ce que ca a un sens? →Non Est-ce que ce qui est naturel peut être jugé bon ou mauvais pratiquement? →Oui

par Spinoza · Ethique · Traité Théologico-politique · Traité politique De quelle science Spinoza s’inspire-t-il pour rédiger son Éthique ? Il s’inspire des mathématiquesDe quel mathématicien grec de l’Antiquité Spinoza reprend-t-il

Chapitre II : Sciences politiques modernes et républicanisme chez SPINOZA et MACHIAVEL. 1 : Permanence de l’idée du pouvoir absolu. A : Héritage médiéval : le pouvoir absolu est basé sur le droit divin (théocratie). L’autorité politique est installée par le monarque, le représentant de la présence divine sur terre. Il détient donc une autorité divine sur le peuple et l’Etat. Il est appuyé par l’Eglise et son autorité ainsi que sa capacité d’action sont illimitées. B : Conception moderne :