Spinoza Traite De

l'esprit, tandis que le plaisir concerne plus souvent le corps. En philosophie[modifier | modifier le code] La tradition philosophique occidentale oppose les optimistes, pour qui le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes, pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale : on ne

sens et l’expérience dans l’acquisition des connaissances, au détriment de la raison pure. Spinoza prit parti pour Descartes, surtout dans son Éthique[2]. Il se démarqua pourtant de son aîné dans son Traité de la réforme de l'entendement (Tractatus intellectus amendatione), où il montra que le processus de perception engage non seulement la raison, mais aussi les sens et l’intuition. La conception de Spinoza était centrée sur une vision de l’Univers où Dieu et la Nature ne font qu’un. Cette idée deviendra

l’expérience dans l’acquisition des connaissances, au détriment de la raison pure. Baruch Spinoza prit parti pour Descartes, surtout dans son Éthique2. Il se démarqua pourtant de son aîné dans son Traité de la réforme de l'entendement (Tractatus intellectus amendatione), où il montra que le processus de perception engage non seulement la raison, mais aussi les sens et l’intuition. La conception de Spinoza était centrée sur une vision de l’Univers où Dieu et la Nature ne font qu’un. Cette idée deviendra

maîtrise de ses désirs, en d'autres termes "sagesse". Le bonheur aide à penser ce décalage permanent entre le désir et le réel, qui est un trait essentiel de la condition humaine; mais aussi cette possible rencontre entre nos désirs et le réel. Sommaire Epicure d’après Diogène Laërce: « Ceux-là jouissent le plus de l’opulence qui ont le moins besoin d’elle. » Spinoza: « La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même. Et cet épanouissement n’est pas obtenu par la réduction de

En philosophie La tradition philosophique occidentale oppose les optimistes, pour qui le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes, pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale (on ne peut pas chercher à être heureux en suivant la loi morale; néanmoins, on ne peut pas parler d'une

s’absenter de lui-même, il est un élément naturel qui ne peut pas prétendre se placer au-dessus de la nature dont il fait partie : c’est ce que Spinoza nomme la contrainte, c’est-à-dire le fait que les individus sont ballotés par des éléments qui s’imposent à eux. Dès lors, compte tenu de l’impact des affects, il est aisé de n’être pas soi-même. Spinoza se moque ainsi (Ethique 4 44 Scolie) de « celui qui rêve jour et nuit de la femme par laquelle il est obnubilé et qui par suite ne s’appartient plus »

Spinoza aborde la satisfaction intérieure dans sa définition des sentiments de L'Ethique comme étant une joie individuelle qui s'obtient par la considération que l'on a de soi-même et par sa propre puissance d'agir. La considération que l'on a de soi est la faculté d'être content de soi, des actes produits, d'en être responsable et d'avoir une opinion favorable de soi. Cette considération est donc propre à chacun et ne tient pas compte d'une appréciation extérieure. Par ailleurs, Spinoza considère

sujet à une évolution. Alors que les Anciens comme Platon parlaient des désirs, à l'opposition du besoin, propre au corps ; les philosophes Modernes s'accordent désormais à parler plus spécifiquement du Désir comme entité de l'homme : le conatus pour Spinoza ou encore la libido pour Freud. Mais est-il réellement pertinent de soutenir cela ? Hanif Kureishi affirme dans Intimité « Le désir est torve, il ne se conforme pas à nos idéaux, et voilà pourquoi nous avons tellement besoin d'eux. Le désir se moque

subjectivité (càd sa pensée, sa conscience) échappe-t-elle aux déterminismes ? ne peut-on du coup prétendre à une connaissance objective du subjectif en l’homme ? - on pourrait utiliser le cours sur les illusions de la conscience (Spinoza, Freud…) pour rappeler que l’homme n’est pas toujours ce qu’il a conscience d’être. Tel croit agir librement par la simple ignorance des déterminismes qui pèsent sur lui à son insu. Un consommateur entrant dans une grande surface se croit libre de

écologique se pose une réelle question d’éthique et de morale. S’il est vrai que nous la respections autrefois pour diverses raisons, ce respect s’est vu s’affaiblir au fil du temps, notamment par les théories de certains philosophes tels que Descartes et Spinoza ainsi que par les progrès dans le domaine scientifique. La nature peut-elle susciter le respect, et comment? Nous nous intéresserons au respect de la nature pour ce qu’elle représente, puis au « désenchantement du monde » qui récemment modifia de