Spiritualisme

Une fois cela expliqué, la tentation est forte de s'arrêter aux deux groupes d'idées ainsi mis en opposition : en un sens, toute l'histoire de la pensée européenne ou occidentale s'y trouve d'ailleurs résumée. S’opposent ce qu'on appelle le spiritualisme religieux (Platon, Saint Thomas 'Aquin, Descartes, etc.) et le naturalisme (Éicure, Lucrèce, Hobbes, assendi, etc.). S’offre un choix simple et fondamental : esprit ou matière? Dieu ou la Nature? La seule question restante serait : de quel côté

méchant ; quand on aura médité dans Platon la résignation du juste condamné ; quand on saura par coeur les pensées d’Épictète et le règne de Marc-Aurèle, on devra s’étonner encore du langage retrouvé par Montesquieu dans l’épisode de Lysimaque. Ce spiritualisme altier, ce mépris de la terre, cet orgueil et cette joie de la douleur qui rendait les âmes invincibles, qui les rendait heureuses, toutes les grandeurs morales luttant contre la puissance d’Alexandre devenu cruel, Lysimaque réservé par les dieux

« Psyche » est presque une onomatopée en Grecs, ça signifie rendre l'âme. Les interdits alimentaire : l'âme coulait dans le sang, donc il faut faire couler le sang pour faire sortir l'âme. ♦ Pour Descartes , l'âme n'a rien de matérielle. On parle de spiritualisme. ♦ Pour Épicure : l'âme tout petit atome. Pour lui les atomes arrivent à passer tous les autres atomes, jusqu'aux bouts des doigts. ♦ Jusqu'en 1700, on a cru que l'âme est une matière subtile. Alors qu'après, l'esprit est le produit du cerveau

supplément de force dépensé dans l’effort pour accomplir une action. 27. mark sinclair, « habit and time in nineteenth-century French philoso- phy », art. cit., p. 18. 28. dominique Janicaud, Ravaisson et la métaphysique : une généalogie du spiritualisme français, paris, vrin, 1997, p. 107 (première éd. martinus nijhoff, la haye, 1969, p. 107). © P re ss es U ni ve rs ita ire s de F ra nc e | T él éc ha rg é le 2 6/ 11 /2 02 2 su r w w w .c ai rn .in fo ( IP : 1 97 .1 53 .1 39 .1 61

Molière : Une fois cela expliqué, la tentation est forte de s'arrêter aux deux groupes d'idées ainsi mis en opposition : en un sens, toute l'histoire de la pensée européenne ou occidentale s'y trouve d'ailleurs résumée. S’opposent ce qu'on appelle le spiritualisme religieux (Platon, Saint Thomas 'Aquin, Descartes, etc.) et le naturalisme (Éicure, Lucrèce, Hobbes, assendi, etc.). S’offre un choix simple et fondamental : esprit ou matière? Dieu ou la Nature? La seule question restante serait : de quel côté

tendre de plusieurs façons. Hiering donne l’idée d’une lutte pour le Droit. C’est la lutte pour chacun de ses intérêts qui cherche à être promus par le Droit. Ce qui caractérise le Droit français c’est qu’il est dominé par les trois grands choix du spiritualisme : la morale chrétienne, le libéralisme économique et la démocratie politique. Cette triple articulation n’a pas toujours été retenue en France et n’est pas retenue dans tous les pays, mais il y a une confrontation entre ces trois concepts et c’est

Charente-Inférieure, Deux-Sèvres, Lozère, Tarn, Tarn et Garonne, Gard. Le protestantisme est aussi à l’apogée de son influence ( gouvernement Waddington de février 1879 = 50% protestants). Mais débat entre protestantisme libéral ( évolue vers spiritualisme) et protestantisme orthodoxe vivifié par le Renouveau fondamentaliste et ecclésial des décennies précédentes. 80 000 juifs résident en France dont 1/3 dans l’agglomération de Paris et les autres dans les grandes villes du Sud Est et du Sud

relecture dans les fondamentaux islamiques est donc nécessaire. Sans pour autant se voiler la face, il arrive que l’Islam soit instrumentalisé dans le domaine de la politique, ce qui le met en contradiction avec ces principes nobles et pures de spiritualisme accrue. Cela se répercute également sur l’islam tolérant, ouvert ; ni doctrinaire, ni ritualiste, que vivent une grande partie de musulmans. Réactions des musulmans à la modernité dans tous ses aspects:  Réformisme  Fondamentaliste

de créer un sens nouveau après l’effondrement de l’ancien, était en train de céder à sa nostalgie pour les valeurs traditionnelles. En l’occurrence, le drame réside dans l’incapacité humaine à trouver le juste milieu entre le matérialisme et le spiritualisme. Le philosophe Henri Bergson l’a bien montré dans son livre Les deux sources de la morale et de la religion où il distingue religion statique et religion dynamique. Ainsi, tout porte à croire que l’homme préfère encore s’accommoder d’un « mauvais »

de laquelle s’explique la vie spirituelle (Marx, Freud), soit une réalité indépendante de l’esprit, régie par des lois propres ou autonomes (dualisme). Dans le 1er cas, matérialisme s’oppose à idéalisme. Dans le 2e cas, matérialisme s’oppose à spiritualisme et immatérialisme. 1. Le mot matérialisme est équivoque. Il est svt utilisé de façon polémique : être matérialiste, c’est être accusé d’expliquer le supérieur (l’esprit) par l’inférieur (la matière), ou bien de refuser Dieu, l’immortalité de l’âme