Spleen Et Bonheur Baudelairien

correspondance : odorat, vue, toucher . Le voyage s'il semble au départ confiné dans un lieu s'ouvre à un espace plus grand par la décoration des plafonds et surtout par le reflet des miroirs On pourra alors aborder la notion de correspondances baudelairiennes. Le voyage se poursuit avec l'apparition du mot « orientale » Un lien pourra être fait avec la magie de l'Orient déjà rencontrée à travers l'étude de l'oeuvre : Shéhérazade en cours de musique et ce sera l'occasion de se remémorer les textes

dessin, peinture : œuvres variées sans code précis, donnent libre cours à l’imagination -> aucun lien entre les poèmes, ni la structure, ni le thème, ni leur mètre · Très diverse· Reprise de thèmes baudelairiens (morbide, cruauté de la femme, angoisse et théâtralisation du spleen)· Sujets historiques plus parnassiens d’inspiration abordés avec éloquence· Satire sociale· En désaccord avec le prologue (engagement)· Cibles de la satire :· L’hypocrisie religieuse (Jésuitisme, Chanson des ingénues)

classicisme, c’est la santé ; le romantisme la maladie ». Des pâles figures alanguies de poètes lunatiques et de jeunes filles guettées par la phtisie hantent en effet les pages de la littérature romantique. Le mal du siècle est précurseur du « spleen » baudelairien mais aussi du terme moderne de « Mal de vivre ». les symptômes sont divers : inquiétude, mélancolie, vapeurs, sentiment de perte et de chute pour une quête de l’identité. Tous ces symptômes se rapportent à la même prise de conscience, à la

description du Spleen est très personnelle. Tout comme pour les « Fleurs du Mal » j’ai eu du mal à apprécier le recueil puisque l’auteur parait tout le temps triste et ne transmet que très peu d’espoir. Je trouve cela dommage de toujours voir le négatif et de ne penser qu’à cela. Selon moi ; si l’on voit sans cesse le monde d’un mauvais œil alors le bonheur est inaccessible certes le poète exprime ses problèmes mais il faut parfois les oublier et avancer pour pouvoir connaitre le bonheur. L’être humain

profond. Ses yeux sont deux antres où scintille vaguement le mystère, et son regard illumine comme l’éclair ; c’est une explosion dans les ténèbres. Je la comparerais à un soleil noir, si l’on pouvait concevoir un astre noir versant la lumière et le bonheur. Mais elle fait plus volontiers penser à la lune, qui sans doute l’a marquée de sa redoutable influence ; non pas la lune blanche des idylles, qui ressemble à une froide mariée, mais la lune sinistre et enivrante, suspendue au fond d’une nuit orageuse

à l’heure où blanchit la campagne, je partirai. » J’ai pu constater que l’expression du malheur, chez les poètes, n’était parfois pas reliée à des conditions tragiques, à des évènements douloureux. Le spleen baudelairien est accablant : « j’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans » (Spleen). L’ennui, « le pire des chacals » selon Baudelaire, est à la source de ce chef d’œuvre que sont les Fleurs du mal. Pourtant, on ne connaît pas à Baudelaire l’irruption d’épisodes tragiques dans sa vie :

doute, leur crainte, leur bonheur, leur malheur etc. Le thème privilégié est celui de l'amour comme le montre le sonnet On me vient d'avertir que tu t'en vas d'ici de Tristan L'Hermite dans lequel le locuteur exprime sa souffrance quant au départ de sa bien aimée. Cette douleur semble même être considérée comme une source d'inspiration pour ces poèmes lyriques comme l'affirme Musset : « les plus désespérés sont les chants les plus beaux ». La mélancolie, le spleen baudelairien comme on pourrait également

fréquentant les bas-fonds et les prostituées, tout en étant issu d’une famille bourgeoise, mélancolique, il fabrique sans le vouloir le cliché moderne de l’artiste qui a toujours cours aujourd’huiSa poésie est quête de Beauté et d’idéal, volonté de fuir le Spleen, l’ennui existentiel, qui pourtant lui inspire de très belles pièces. Considérant Satan avec bienveillance, il écrit des vers par-delà Bien et Mal et identifie Cronos comme étant son Ennemi.Présentation de l’œuvre  : Les Fleurs

ON retrouve le vocabulaire classique de la poésie et de la question de l’inspiration avec  l’expression “que d’amours splendides j’ai rêvées”. de “muse”. Le je poétique est au service  de la poésie puisque riment féal et idéal. On peut y voir dans le terme idéal une référenc à la  poétique baudelairienne qu’affectionnait particulièrement RImbaud.    la musicalité  Le lyrisme est présent particulièrement dans le dernier tercet puisqu’il est fait directement  référence à la lyre, symbole de la poésie (lyre d’Orphée offert par Apollon, qui charme le 

qu'une ombre errante Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou