Spleen Et Bonheur Baudelairien

Les 3 derniers montrent la place importante qu’occupe le spleen, cette mélancolie. Le poème est composé de dix quatrains avec des vers en alexandrins. Les rimes sont embrassées et on retrouve une alternance rimes féminine et masculines. Quatrains 1-2 : faiblesse de l’Homme Quatrains 3-7 : Influence de Satan, beauté du Mal Quatrains 8-10 : Influence du Spleen I- La toute puissance du Mal - La présence du Spleen Baudelaire est en proie au Spleen (= mélancolie, ennui profond), écrire lui permet d’exprimer

fête pour les sens : blanc, noir, jaune, rouge. C’est aussi une sorte de métissage des races qui contribue à façonner la Civilisation de l’Universel. Quant à la peinture de la chevelure, elle constitue une réminiscence baudelairienne par laquelle la femme, tiraillée entre le Spleen et l’Idéal, est tour à tour un être satanique et un être angélique qui « éclaire au soleil ». Le rejet du substantif « yeux » en fin de verset met en relief sa beauté. En effet, l’œil est un critère de beauté dans la

cette « surabondance de vie » : elle sait d'avance que rien dans la réalité ne saurait répondre à l'infini de ses aspirations et à la richesse de son imagination. Aussi, rassasié sans avoir goûté et « détrompé sans avoir joui », René ne croit plus au bonheur et sa vie n'a plus de sens. Pour dissiper l'ennui qui le tourmente, il se lance dans les voyages, change d'existence, recherche les sensations étranges et inconnues; mais il n'aboutit qu'à une conscience plus aiguë du néant des choses terrestres,

de percer les secrets de la matière pour transformer un métal vil en métal précieux. Dans une perspective métaphorique, l’alchimie permet au poète de percer les secrets de l’Univers à travers le pouvoir des mots.La boue revêt plusieurs aspects : le spleen, les laideurs de la ville moderne, les vices, les horreurs nées dans les âmes humaines.Les agents de transmutation sont multiples : les femmes, le soleil, le travail poétique. (transmutation = Changement d'une substance en une autre.)La deuxième partie

mal-être, sert de support aux sentiments et sensations de souffrance. La fuite du temps et le malaise existentiel sont des thèmes privilégiés de ce genre. Chez Baudelaire, ce malaise se traduit par le champ lexical de l'ennui, de la lassitude. Dans le Spleen LXXVII, extrait des Fleurs du mal, le poète se compare au "roi d'un pays pluvieux". Il se donne une place importante et enviée où il est pourtant "impuissant" et "s'ennuie". Le vers 4 exprime particulièrement bien cette lassitude puisqu'il comporte

De l'art de la mystification dans Le Spleen de Paris : pour une > des >DE L’ART DE LA MYSTIFICATION DANS LE SPLEEN DE PARIS : POUR UNE « EXPLICATION SYPHILITIQUE » DES « YEUX DES PAUVRES » Constance Cagnat-Debœuf Armand Colin | « Romantisme » 2018/1 n° 179 | pages 128 à 140 ISSN 0048-8593 ISBN 9782200931698 DOI 10.3917/rom.179.0128 Article disponible en ligne à l'adresse : --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

On peut notamment citer la poésie baudelairienne et plus particulièrement la section « Spleen et Idéal » du recueil poétique Les Fleurs du Mal dans laquelle Baudelaire exprime son instabilité et sa déchéance dans le spleen, ce qu’il considère comme le mal, la débauche, les tentations et le désespoir, au travers de ses quatre poèmes intitulés « Spleen ». A l’inverse, la poésie peut également être le lieu de l’expression des sentiments heureux tels que le bonheur, la joie ou l’amour. Le recueil poétique

« ma chambre », », «le fauteuil », le feu (« lorsque la bûche siffle et chante »: on remarque encore une fois au passage que Baudelaire préfère suggérer par des notations sensorielles plutôt que nommer ou décrire avec précision) L'évocation des bonheurs simples des vivants ébauche également des scènes familières : « dormir... chaudement dans leurs draps », « compagnons de lit », « bonnes causeries ». Ton familier et méditatif La liberté de construction du poème fait penser à la liberté d'une

Charles BAUDELAIRE LE SPLEEN DE PARIS (PETITS POEMES EN PROSE), 1869 Ed. Livre de poche 16120 I. LA FRESQUE QUOTIDIENNE/URBAINE DU « PEINTRE DE LA VIE MODERNE » Poète est un flâneur qui glane des fragments de la vie moderne. Il est le « peintre de la vie moderne », à l’ère industrielle, capitale du Second Empire. Doc compl : C.Baudelaire, « Le peintre de la vie moderne », dossier p.3 sur l’artiste Constantin Guys (cf illustration couverture de notre édition). le travail prealable a la creation :

le désert Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert L'empire familier des ténèbres futures. Présentation : 13ème pièce du recueil Les Fleurs du mal dans les trois éditions (1857, 1861 et 1868), incluse dans la 1ère partie de l'ouvrage : Spleen et Idéal. Forme : Sonnet (poème à forme fixe) de type italien (dit aussi sonnet marotique du nom du poète Clément Marot (1496-1544) qui utilisa le premier en France cette forme poétique). Ce sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets