Stances Marquise

dépeignent des moeurs légères et ceux qui attaquent la religion chrétienne et les moeurs qui en découlent. Parmi les premiers, on comptera notamment Choderlos de Laclos (auteur des Liaisons dangereuses, dont les lettres du Vicomte de Valmont et de la Marquise de Merteuil décrivent le libertinage de moeurs) et Crébillon Fils (qui a composé Les Egarements du cœur et de l'esprit, qui raconte l'apprentissage libertin d'un jeune noble). Parmi les seconds, on nommera Fontenelle (auteur de L'Histoire des oracles

C. La critique des principes de l'éducation féminine. III. Un portrait en creux de la Marquise de Merteuil. A. Une femme appartenant à la haute société en maitrisant ses usages. B. Une femme dominatrice. C. Une femme manipulatrice. Lettre IV I. Une réponse négative. A. Le vicomte éveille l'attention de Mme de Merteuil afin qu'elle accepte plus volontiers son refus. B. Le Vicomte refuse le projet de la marquise au profit d'une autre entreprise. C. Valmont cherche à rappeler à Merteuil leur complicité

opinion publique malfaisante sur Valmont mais aussi ultimement sur Mme de Merteuil. De Fait malgré la requête de Mme de Rosemonde d’arrêter les scandales et de la laisser en paix, Mme de Volanges lui relate tout de même la « mort sociale » de la marquise. Le rapport à la société de Mme de Volanges ne tient donc qu’au « qu’en dira-t-on » et à l’apparence, ce qui l’empêche de se poser comme un personnage porte-parole d’une morale. Si Madame de Volanges montre une forme de lucidité au long du roman

mort comme le personnage d’Humbert Humbert du roman Lolita de V. Nabokov. L’adolescente est alors doté d’une perversité mortifère dont elle joue pour attirer les hommes. Pourtant c’est bien le regard masculin qui forge les filles les plus viles. La Marquise de Merteuil, protagoniste des Liaisons Dangereuses (1782) de Laclos, explique d’ailleurs au Vicomte de Valmont qu’elle se doit d’être deux fois plus perfide et vicieuse que les hommes pour écraser ce sexe dominant. De plus la jeune fille, parce qu’elle

protagonistes. En effet, la Marquise tout d’abord feint de se montrer impressionnée par l’habilité stylistique dont aurait fait preuve Valmont dans la lettre XXIV adressée à la Présidente de Tourvel : « je n’ai plus rien à dire ». Mais derrière cette flatterie (flagornerie), se cache la jalousie d’une femme blessée et donc dangereuse. En fait, elle use ici d’antiphrases. L'étude de la lettre 33 met par ailleurs, en évidence une relation didactique instaurée entre la marquise de Merteuil et le vicomte

d’être plus intelligente, plus diplômée. Lui, petit prof de sport, manuel ne peut lui faire admettre le succès qu’il remporte avec ses élèves. Il la frappe. Enfin, l’amour propre est générateur de jalousie. Dans les « Liaisons dangereuses », la marquise de Merteuil ne supporte pas de découvrir que le Vicomte de Valmont est amoureux de la Présidente Tourvel. La mère Merteuil réagit orgueilleusement, touchant Valmont sur son amour propre : lui, libertin ne peut avoir la faiblesse d’être amoureux…

Les liaisons dangereuses de Laclos Lettre CXLI En 1782, un général d'artillerie Chaderlos de Laclos, publie ce roman episotlaire qui fait scandale et qui n'a cess& depuis de fasciner. L'intrigue repose sur les menées amoureuses d'un couple de complices ( Madame de Merteuil et le vicomte de Valmont), la première manipulant l'autre. Ce dernier adresse ici une lettre de rupture et cynique, assassine à sa derniere conquète, la prude Madame de Fourvel.. Nous verrons comment cette lettre utilise

jeune Cécile de Volanges et de la pieuse Présidente de Tourvel, par deux libertins: la marquise de Merteuil et son acolyte, le vicomte de Valmont. • Cécile, qui vient de sortir du couvent, est fiancée au Comte de Gercourt, ancien amant de la marquise de Merteuil. • Cette dernière, fâchée contre Gercourt qui l'a abandonnée, pour se venger, décide de corrompre Cécile avant son mariage. • La marquise a besoin d'un homme pour exécuté ce complot. • le vicomte de Valmont est occupé à

personnages haïssables est même rare dans la littérature française. Néanmoins les personnages de la marquise de Merteuil, et du vicomte Valmont (Les Liaisons dangereuses, de Pierre Choderlos de Laclos) n'attirent pas au premier abord la sympathie du lecteur. La relation qu'ils entretiennent est l'illustration d'une complicité intellectuelle, narcissique et séductrice telle qu'il en apparaît rarement. La Marquise est haïssable dans son comportement, mais estimable dans son machiavélisme. Elle retient l'admiration

Mme de Rosemonde, tante du Vicomte de Valmont, est un personnage fort discret dans le roman de Choderlos de Laclos (et dans l'adaptation cinématographique de Stephen Frears); cependant, dans ce personnage, l'auteur aurait eu bien du mal à nouer son intrigue: si c'est d'abord par nécessité narrative qu'elle existe, Madame de Rosemonde n'en reste pas moins le seul exemple de moralité de toute l'oeuvre. Il ne faut pas oublier que c'est grâce à Mme de Rosemonde que l'intrigue peut se dérouler