Stendhal Et Les Jésuites

Décembre 2000 Armance STENDHAL AVANT-PROPOS Une femme d'esprit, qui n'a pas des idées bien arrêtées sur les mérites littéraires, m'a prisé, moi indigne, de corriger le style de ce roman. Je suis loin d'adopter certains sentiments politiques qui semblent mêlés à la narration; voilà ce que j'avais besoin de dire au lecteur. L'aimable auteur et moi nous pensons d'une manière opposée sur bien des choses, mais nous avons également en horreur ce qu'on appelle des applications. On fait à Londres

proclamation de la république en 1870, il revient triomphalement à Paris. Notre-Dame de Paris (1831),les misérables(1862), Cromwell (1827), Hernani (1830) Denis Diderot : 1713-1784 né a Langres fils d’une famille aisée du tiers état, élevé chez les jésuites maitre en arts puis précepteur .. rencontre rousseau café littéraire, attaque du clergé puis emprisonné ..ami de rousseau, accaparé par l’Encyclopédie de 1750 à 65 Défenseur des droits de la liberté humaine il écrit sur la liberté sexuelle et les

tragédies:"Le Cid". Jean Racine-analyse de la pièce:"Andromaque"parallèle entre le héros de Racine et Corneille.  Pierre Corneille (1606-1684), voit le jour le 6 juin 1606 au sein d’une noble famille. Aîné de six enfants, il suit ses études au Collège des Jésuites de Rouen. Brillant élève, il se passionne pour l’art de la rhétorique et les thèmes antiques. Il obtient son diplôme sans difficulté et peut désormais rejoindre le barreau sur les traces de son père et de son grand-père. Toutefois, le métier ne le

était de devenir comme son père officier de grenier à sel. Mais, alors que Corneille était passé dans un collège de jésuites, il reçut son éducation dans les Petites Écoles de l’abbaye de Port-Royal puis au Collège de Beauvais, deux foyers du jansénisme qui, expression de l'opposition de bourgeois mécontents, était apparu entre la douceur du catholicisme, surtout selon les jésuites, et la sévérité du protestantisme dont il a la croyance en la prédestination qui conduit à la dépréciation de soi et

la destinée » (Trévoux). D’ailleurs, si le terme ne figure pas dans Trévoux avant 1771, fatalisme apparaît à la fin de l’article optimisme, qui fait son entrée dès les années 1750. Ce qui est un peu normal, puisque optimisme est un néologisme des jésuites (Mémoires de Trévoux, 1737). Bref, il faut entendre par fatalisme une doctrine qui nie la liberté, celle de Dieu et/ou celle des hommes. Le dictionnaire de Trévoux reproche à l’optimisme - le système du meilleur, optimus - de nier la liberté de Dieu

qualificatifs «  satisfaite » et «  confiant » caractérisent les attentes comblées de l’éditrice et de l’Editeur Condorcet. A noter aussi une allusion sans doute à Condorcet, philosophe et mathématicien du Siècle des Lumières, formé comme Voltaire chez les Jésuites, élève de D’Alembert et auteur d’une Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain qui, en creux, évidemment ne fait pas partie des références du comique de service, Bigard, «  l’ami du Président »( l 30). On remarque aussi une

Corneille rencontrait l'opposition d'autres bourgeois qui auraient voulu le triomphe du devoir, qui parlaient de bienséances. Et la bourgeoisie, dans les siècles suivants, continuera, en définissant le héros cornélien, d'opposer passion et devoir. Stendhal, par contre, saura reconnaître que «l'amour de la gloire» était la plus forte de toutes les passions et qu'elle était le mobile des héros de Corneille. Et Péguy précisera qu'«en réalité, le conflit dans Corneille, ce n'est pas un conflit entre le

l'événement précis et des attaques personnelles, on cherchera aussi à dégager la portée générale de la dénonciation. Les meilleurs pamphlets sont ceux dont l'enjeu dépasse les circonstances qui l'ont fait naître. Exemple: Au-delà de ses attaques contre les Jésuites, le combat de Voltaire contre l'intolérance. 5.1. d. Les armes: L'objectif du pamphlétaire est simple: détruire, discréditer. Pour cela, il recourt à plusieurs moyens expressifs: l'ironie, qui se marque par le faux étonnement, le décalage entre

considérable la littérature que leur doctrines ne laissent indifférents aucun auteur de l’époque. Descartes ( 1596-1650 ) Né en Touraine, René Descartes, fils d’un conseiller du Parlement breton (noblesse de robe), fit des études classiques chez les jésuites. Licencié en droit, il décide d’étudier dans ‘le livre du monde’. Il se fait officier en Hollande puis en Allemagne. En 1619 il découvre avec enthousiasme l’idée d’une méthode universelle pour la recherche de la vérité. À partir de 1629 il vivra

signe dans le monde. Les catholiques répondront : mais il y a des signes. Admettons-le ; c'est moi-même en tout cas qui choisis le sens qu'ils ont. J'ai connu, pendant que j'étais captif, un homme assez remarquable qui était jésuite ; il était entré dans l'ordre des Jésuites de la façon suivante : il avait subi un certain nombre d'échecs assez cuisants ; enfant, son père était mort en le laissant pauvre, et il avait été boursier dans une institution religieuse où on lui faisait constamment sentir