Stendhal Miroir

Stendhal : « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l'homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d'être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former ». Flaubert, lettre à Louise Colet, 16 janvier 1852

l'histoire est le roman du passé »disait Georges Duhamel. Le roman est considéré comme le genre littéraire de la détente. L’évasion du lecteur à travers l’histoire du roman lui procure une certaine passion ou frustration. Uneaffirmation de Stendhal, un roman c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin, exprime le reflet d’une société sur son époque. Nous pouvons alors nous demander si le roman est bel et bien sourced’évasion et de détente tel qu’affirmé plus haut, ou bien s’il a juste pour but

passant durant leur époque. On peut donc aussi parler de roman historique, mis à la mode par Walter Scott. Dans ce registre on trouve notamment Les trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas ou Notre Dame de Paris de Victor Hugo. En effet, Stendhal dit du roman qu'il est un miroir, et Balzac qualifie le romancier d'historien du présent. Ainsi, dans Madame de Bovary de Flaubert, Mme de Bovary est le reflet de toutes ces femmes du XIXème siècle, éduquées au couvent, qui rêvent à travers les livres, mais qui

1 le roman s'eforce d'etre le miroir d'une societe 2 il amene aussi le lecteur a reflechir sur soit meme 3 mais il ne se contentepas de refleter il transmet aussi une vision du monde e mieux, avec ce sujet, est de tirer parti de l'image utilisée par Stendhal. Ce qui est suggéré, c'est que le roman ne serait qu'un miroir. C'est-à-dire que le roman le plus abouti serait une image, un reflet de la réalité qu'il capte. C'est bien l'ambition du réalisme qui voudrait rendre compte de ce qu'il observe

retrouvons dans Pierre et Jean , publié en 1888. Nous allons dire en quoi ce roman est réaliste ou non en deux partie bien précise et nous allons développer des arguments. et nous allons approfondir et discutez l'affirmation de Stendhal qui est « un roman : c'est un miroir qu'on promène le long du chemin ». Alors est ce qu'un roman est la reproduction exacte de la vie ? Je vais tacher d'y répondre. Notre première partie développera le « oui » que Pierre et Jean est bien un roman réaliste et si c'est

Les romans réalistes et naturalistes sont des miroirs de la réalité. Ils représentent avec une exactitude le temps, le lieu, la vie de tous les jours. Par exemple l’œuvre de Zola, l’Assommoir, dans lequel il décrit précisément « le quartier de la Goutte d’Or » et aussi Flaubert avec « la Ville de Monterau ». Le XIXème siècle développe le réalisme, qui donne une représentation la plus exacte par rapport à la réalité. Stendhal s’est inspiré d’un faits divers, celui de Berthet tout comme Flaubert qui

s’identifier à des personnages et à se retrouver dans les écrits du romancier, mais l’identification n’est jamais totale . Cependant, le romancier nous conduit à réfléchir sur la société, et son regard n’est jamais neutre. D’ailleurs Stendhal l’a dit lui-même « un roman , c’est un miroir qu’on promène au bord de la route » et Gustave Flaubert le montre bien dans Madame Bovary avec en premier temps , Emma qui ne se satisfait plus de son mari , et va voir un autre ce qui est courant dans la vie d’aujourd’hui

concrètes et familières, qui sont proches du lecteur et ancrées dans la réalité sociale. Le réalisme aboutit, dans les années 1880 à la création du naturalisme (Emile Zola).  L’histoire du mouvement : Le roman est le miroir de la société : Dans la première moitié du XIX siècle, Stendhal et Balzac ont une ambition commune, faire de la littérature le reflet de la réalité en dressant le tableau de la société dans son ensemble et en prenant en compte les différents milieux, caractères, ainsi que des personnages

dans le quartier riche. Les « hautes glaces en pied » dans lesquelles se mirent Duroy à chaque étage et qui forment « une longue perceptible de galerie » agrandissent le lieu. Ce qui devrait impressionner le personnage mais au contraire dans le miroir, il prend conscience de son physique avantageux et cela le rend d'autant plus entreprenant dans sa conquête. 2. Le mouvement ascensionnel du personnage Plus Duroy gravit les marches, plus il acquière de l'assurance. Au début, son manque de confiance

il fait croire à sa pupille Hazel, ou plutôt par un singulier mystère, le vieillard interdit toute surface réfléchissante dans son manoir (eau des toilettes ou du bain, fenêtres, miroirs etc.). Les fenêtres sont placées si haut 'qu'il n'y a rien à espérer des vitres. Le seul miroir accessible est celui qui, selon Stendhal, se promène le long du chemin: le roman. Le livre commence par un extrait de journal d'Hazel dans lequel le lecteur apprend les circonstances de la relation étrange entre la