Stendhal Miroir

LES ILLUSIONS PERDUES Lecture analytique – Texte 14 « Fabrice à Waterloo » Introduction Dans le monde de la littérature, Stendhal se place souvent comme un auteur à part : il a commencé sa carrière en défendant le romantisme dans Racine et Shakespeare et a participé à « la Bataille d'Hernani » ; son autobiographie, Vie de Henry Brulard ne reprend pas son véritable nom qui est Henri Beyle ; il était également ambassadeur en Italie, pays qui lui inspirera des nouvelles, mais aussi son roman La Chartreuse

l’opposition explicitée par le narrateur entre carrière militaire et carrière ecclésiastique. Le rouge, couleur de la légion d’honneur, est le symbole de la carrière militaire quand le noir est le symbole de la carrière religieuse. Dans le roman, Stendhal, avec un style nerveux, fait vivre dans une action rapide un héros lyrique qui dissimule une grande sensibilité sous un apparent cynique. Le rouge peut être considéré comme un présage de mort dans le début du roman, qui se réalise finalement à la

une cloche ressemble à un chaudron. », Lettrines, J. Gracq. ● « Jusqu'ici, les romanciers se sont contentés de parodier le monde. Il s'agit maintenant de l'inventer. », Aragon. ● « Un roman, c'est un miroir qu'on promène le long d'un chemin. », Le Rouge et le noir, Stendhal.

critiqué. D'ailleurs, l'auteur peut déformé la réalité à son avantage. De ce fait, son personnage peut alors lui servir de porte parole pour exprimer son point de vue ou défendre une cause. A travers son personnage fictif pour éviter la censure, Stendhal dans son roman « de rouge et de noir » dénonce la peine de mort. En effet Julien Sorel se retrouve condamné à mort après avoir tiré sur son ancienne amante sans la tuer. Enfin, nous pouvons retrouver dans certains livres un personnage principal

de génie des classes inférieures qui veut faire irruption à tout prix dans la société dont il se sent écrasé. Tel il se montre même aux instants les plus doux. […] 1830 : « Album. Le Rouge et le Noir. Chronique du XIXe°siècle, par M. de Stendhal », Revue de Paris, 28 novembre 1830, t. XX, p. 258-260. Il y a au titre de ce livre le défaut, ou, si l’on aime mieux, le singulier mérite, qu’il laisse le lecteur dans l’ignorance la plus complète de ce qu’on lui prépare. Le Rouge et le

Réalisme (XIXème s) Ce mouvement vise à représenter les mécanismes sociaux. Les romanciers se veulent ‘ les historiens du présent’, les observateurs scientifiques de la société et cherchent à créer ‘ l’illusion du vrai’. « Le rouge et le Noir », Stendhal, il est affaire de point de vue, Gustave Flaubert, « Mme De Bovary ». Un grand maître du mouvement est honoré de Balzac, le créateur du roman réaliste, s’appuient sur les progrès scientifiques des hommes et une volonté de dévoiler les règles du

mouvement est succédé par le naturalisme un autre mouvement littéraire que l’on associe souvent au réalisme, leurs buts étant quasiment identiques. Mais un critique contemporain écrit : « même s’il se prétend réaliste, copiste du réelle, promenant son miroir le long d’un chemin, le romancier créé un monde imaginaire ».*. Le sujet insinue que les auteurs de romans cherchent à décrire la réalité de la manière la plus vrai possible, mais qu’ils racontent en fait une histoire inventée, de fiction. Cela nous

Armance de Stendhal Résumé : Dans un avant-propos, Stendhal met en garde son lecteur, de la même manière que dans La Chartreuse de Parme ou dans les Chroniques italiennes. Il affirme qu’il ne fait que corriger un roman qu’on lui a soumis, qu’il ne connaît pas les grands de ce monde et n’appartient pas à leur milieu social. Il se cache donc derrière des masques qui ne font que compliquer l’absence de nom d’auteur sur les premières pages. Pour la première fois, il affirme aussi sa volonté de présenter

de relief et de potentiel subversif. Quant aux mouvements réalistes et naturalistes, incarnés par des écrivains tels que Guy de Maupassant ou Emile Zola, ils ont pour objectif de décrire la réalité de la vie comme « un miroir que l’on promène le long d’une route » (Stendhal). Les héros de ces romans sont décrits tels qu’ils sont, de façon objective et pas en tant qu’acteurs d’un bouleversement de l’ordre établi dans la société et de la hiérarchie des classes sociales : Thérèse et Laurent, protagonistes

cependant à un étiquetage étroit et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé…) comme dans le domaine du roman (avec Stendhal, Balzac, Dumas, Hugo, Flaubert, Zola, Maupassant, Verne…) et dans une moindre mesure au théâtre avec le drame romantique et ses épigones (avec Musset, Hugo, Edmond Rostand…). Dans cet exposé nous traiterons, dans un premier temps, du réalisme puis