Stepan Kaliayev

l’anarchisme et le terrorisme. L’année 1905 est marquée par des attentats, des émeutes, la création des premiers soviets ouvriers. Camus a lu les Mémoires d’un terroriste de Boris Savinkov (modèle d’Annenkov) et s’est intéressé au personnage de Kaliayev qui a lancé la bombe sur le grand-duc. Il a écrit un article sur ce groupe de terroristes Les Meurtriers délicats (voir p. 191). Ce qui intéresse Camus, c’est que ces terroristes sont partagés entre la nécessité de tuer et le caractère inexcusable

principaux: -Kaliayev (modéré, tourmenté, idéaliste et humain, va faire exploser la bombe) -Dora (convaincue de son action révolutionnaire, conciliante, sensible) Kaliayev et Dora sacrifient leur amour au bénéfice de leur cause. -Annenkov (humain, chef responsable, a l'esprit de conciliation, homme de cœur) -Voinov (volontaire, fougueux, impressionnable, humble, intègre, vulnérable, fragile) Annenkov + Voinov : complicité, respect, et estime réciproques. -Stepan (orgueilleux,

apparaissent au premier plan : Ivan Kaliayev, qui croit à la beauté et à la joie et n’accepte de tuer que pour donner une chance à la vie. Stepan Fedorov, qui lui ne croit plus qu’à la haine, et Dora Doulebov, une jeune fille qui n’a pas renoncé à son cœur dans son amour de la justice. C’est Kaliayev qui doit lancer la bombe, mais au moment de la jeter il aperçoit dans la calèche les neveux du grand-duc et il suspend son geste. Quelques jours plus tard, Kaliayev tue le grand-duc. Arrêté, il reçoit

petits visages sérieux / Bombes = un poids terrible Réponse à Stepan qui montre ses sentiments, ses émotions et sa division : « Mais elle ne m’avait pas demander d’ assassiner des enfants » Conclusion → Kaliayev est convaincu mais reste humain. Epargner les innocents, s’attaquer au symbole de l’oppression des peuples II/ Stepan, convaincu, intransigeant et isolé Mais Yanek se voit soutenu par tous, excepté par Stepan. Celui-ci se trouve isolé, le seul à justifier l’attentat à tout

long de la pièce de théâtre. Dénombrés au nombre de neuf, leur sensibilité s’entrechoque dans leurs choix et leur détermination, et inspirent des avis divers sur la philosophie de l’œuvre. Tandis que Dora et Kaliayev repoussent les limites de leur amour, Stepan s’emporte sur l’hésitation de Kaliayev ; hésitation qu’il juge comme de la lâcheté. Dans toute la détresse de Dora s’entend la voix d’un peuple qui demande à l’aide, et comporte toutes les misères du monde. Dans l’esprit d’Annenkov contient la

est une terroriste car elle fait parti de l Organisation, la seule femme, sensible et attentionnée mais à la fois courageuse, elle est l'amant de Kaliayev mais aussi de Stepan. Dès les premières scènes, on voit qu’elle est attentive aux autres : elle va vers eux, s’inquiète de leur état (p. 54). Elle est compréhensible en vers ses camarades, de Stepan, elle dit : « Je crois qu’il n’aime personne. Quand tout sera fini, il sera plus heureux ». Elle sait que tuer n’est pas si facile que Kalieve se

complexité du choix politique. Sartre montre que « tous les moyens sont bons » pour obtenir un résultat politique, avec son héros Hoederer, qui trahit le Parti pour des bénéfices politiques. En revanche, Camus utilise l’histoire du vrai personnage Kaliayev pour exprimer l’importance de la morale et de l’amour dans les situations difficiles. J’explorerai les réponses de Sartre et de Camus au sujet de « tous les moyens sont bons ». Je démontrerai comment Sartre illustre ses idées, et puis j’expliquerai

appartement, Annenkov, Stepan, Dora, Voinov et Kaliayev appartiennent à un groupe révolutionnaire et projettent de commettre un attentat sur le grand-duc Serge qui règne en despote. Kaliayev doit jeter la première bombe et Voinov doit jeter la seconde. Dora et Annenkov regardent l’événement d'un appartement. Après quelque temps, Kaliayev revient et il n'a pas pu jeter deux bombes car, dans la calèche, se trouvaient le neveu et la nièce du Grand-Duc et Kaliayev ne pouvait les exécuter. Stepan devient furieux

eux une importante documentation iconographique et écrite. Le livre des souvenirs du célèbre terroriste Boris Savinkov lui fournit le sujet et les personnages, l’exemple d’une pratique de la violence liée à la responsabilité personnelle. Ivan Kaliayev payait sur l’échafaud la vie qu’il avait prise au grand-duc. D’autre part, refusant l’infanticide, il sauvait l’honneur de la révolution. C’est justement ce refus de la « violence confortable » que Camus accentue dans l’action de ses personnages

l'artificière. Rentre en 3ème personnage, Stepan qui s'est évadé du bagne. Voinov, déjà connu de Stepan, n'est pas présenté. Kaliayev, absent, est présenté par le terme "poète" => Attente du public b. L'organisation projete de tuer le grand duc -> "Nous abattrons la tyrannie" "Pour hâter la libération du peuple Russe" c. "Ce n'est pas le nom pour un terroriste" "Yanek pense le contraire" ==> Rivalité qui s'annonce avant même l'entrée en scène de Kaliayev. II ) Les personnages, des idéologies