Strophes pour se souvenir

Baudelaire est un poète du XIXème (1821-1867) d’inspiration baroque. On le voit notamment dans son poème « Une Charogne » tiré de son recueil Les Fleurs du Mal, poème qui lui vaudra le surnom de « prince des charognes ». Il est composé de 12 strophes de quatrains aux rimes croisées. Tout comme le titre de son recueil l’annonce, l’objectif principal pour Baudelaire dans ce poème est de transformer quelque chose de déplaisant en quelque chose de beau. En premier lieu nous verrons de quelle façon

lequel Apollinaire évoque le thème traditionnel de l’automne mélancolique. Comment Apollinaire modernise/renouvelle ici les thèmes lyriques traditionnels de l'amour perdu et de la fuite du temps ? 1. INVITATION À SE SOUVENIR (couplet 1). • Explication du titre : Ayant déménagé à Passy (Auteuil) où vivait Marie Laurencin, Apollinaire empruntait régulièrement le pont Mirabeau (il vivait au 37, rue Gros). Le titre met déjà en place

front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Un bel obus sur le front de l’armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l’espace Couvrirait de mon sang le monde out entier La mer les monts les vals et l’étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace Comme font les fruits d’or autour de Baratier Souvenir oublié vivant dans toutes choses Je rougirais le bout de tes jolis seins

: le passé évoque le souvenir, l’expérience vécue (strophes 3 et 4). L’imparfait insiste sur la durée des actions et le passé simple sur le caractère bref et inattendu des moments vécus. Dans notre texte, le présent sert à l’observation générale (présent gnomique : 7, 13) et à la réflexion. À partir du vers 20, présence d’apostrophes et de l’impératif présent. À partir du vers 29, les prières sont remarquables, ainsi que le subjonctif présent dans les trois dernières strophes (au début des vers).

poèmes qui n’apparaissent dans aucune de ces sections et restent ainsi indépendants. C’est dans cette catégorie/ parmis ces poèmes qu’il faut situer (le poème) Initium écrit en 1866. Ce dernier est composé de quinze alexandrins organisés en quatre strophes : deux quintils, un quatrain et un vers unique. A travers ce poème le parnassien met en scène une rencontre amoureuse qui semble échouer. Mais, dans quelles mesures ce poème met-il en scène une rencontre inachevée, ratée? S’il importe d’envisager

dessin représente un jet d'eau avec à sa base un bassin. Il est possible de réécrire le texte comme un poème traditionnel, qui comporte deux strophes. Douces figures poignardées chères lèvres fleuries Mya Mareye Yette et Lorie Annie et toi Marie Où êtes-vous ô jeunes filles Mais près d'un jet d'eau qui pleure et qui prie Cette colombe s'extasie Tous les souvenirs de naguère O mes amis partis en guerre Jaillissent vers le firmament Et vos regards en l'eau dormant Meurent mélancoliquement Où sont-ils

1835. Nerval (1808 – 1855). Le terme « odelettes » renvoie à une forme poétique pratiquée au XVIè siècle, redécouverte par les jeunes écrivains romantiques dont Nerval fait partie : par là, Nerval se rattache à la tradition poétique. Le thème du souvenir est particulièrement présent dans « Fantaisie ». Le titre, « Fantaisie », a deux sens : il renvoie d’abord à la puissance de l’imaginaire, célébrée par Nerval, mais une « fantaisie » est aussi une forme musicale libre particulièrement prisée par

cafés et cercles littéraires. Admirateur de Baudelaire, il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866 à 22 ans. Puis il écrit Les Fêtes galantes, en 1869, recueil composé de 22 poèmes aux mètres rapides et aux strophes peu nombreuses et courtes, se présentent au premier abord comme des fantaisies dans lesquelles Verlaine multiplie les jeux de prose, mais le sentiment de l'échec et de la vanité des jeux amoureux des petits marquis et des Colombines colore peu à

: le passé évoque le souvenir, l’expérience vécue (strophes 3 et 4). L' imparfait insiste sur la durée des actions et le passé simple sur le caractère bref et inattendu des moments vécus. Dans notre texte, le présent sert à l’observation générale (présent gnomique : 7, 13) et à la réflexion. À partir du vers 20, présence d'apostrophes et de l’impératif présent. À partir du vers 29, les prières sont remarquables, ainsi que le subjonctif présent dans les trois dernières strophes (au début des vers)

sien (les souvenirs habitent l'être en permanence). - Nombreux repères spatiaux : la géographie parisienne est présente avec de multiples noms propres, qui dessinent le parcours de l'énonciateur au fil de la journée. Nous retrouvons aussi ses souvenirs d’ailleurs lointain pour finir la déambulation : de la Tour Eiffel à l'Océanie, l'énonciateur a parcouru le monde. La poésie est un moyen de voyager dans l'imaginaire, et le temps, l'homme possède en lui de multiples "ailleurs" : souvenirs de voyages