Suaire

(1802-1885) Du haut de la muraille de Paris à la nuit tombante L'Occident était blanc, l'Orient était noir ; Comme si quelque bras sorti des ossuaires Dressait un catafalque aux colonnes du soir, Et sur le firmament déployait deux suaires. Et la nuit se fermait ainsi qu'une prison. L'oiseau mêlait sa plainte au frisson de la plante. J'allais. Quand je levai mes yeux vers l'horizon, Le couchant n'était plus qu'une lame sanglante. Cela faisait penser à quelque grand duel D'un

alors que le Spleen. Thème de la mort : dans " Elévation " ," brumeuse " dans " Correspondances " , " ténébreuse et profonde " dans " Les phares " , " profond et sombre " l'ombre " rayon d'hiver " fantômes puissants " crépuscules " Déchirent leur suaire " les démons " lac de sang hanté " mourir " dans " La vie antérieure " , " basaltiques couleur noire dans " L'Idéal " : " rouge évocation du sang " profond comme un abîme " dans " Hymne à la beauté " , " abîme " soir orageux " gouffre noir " morts

chasser les lapins Le vent faisait danser en rond tous les sapins Lotte l'amour rend triste - Ilse la vie est douce La nuit tombait Les vignobles aux ceps tordus Devenaient dans l'obscurité des ossuaires En neige et repliés gisaient là des suaires Et des chiens aboyaient aux passants morfondus Il est mort écoutez La cloche de l'église Sonnait tout doucement la mort du sacristain Lise il faut attiser le poêle qui s'éteint Les femmes se signaient dans la nuit indécise La courbe

d’opposition : la douceur et l’amertume, le désagréable et l’espiègle.               La huitième strophe rend grave encore la nature.   Apollinaire met un accent sur la mort en parlant de la nature.   Les vignobles deviennent des tombeaux, et la neige des suaires.   Les mots « l’obscurité » et « tordus » présentent aussi une image grave de la nature.   Dans cette strophe, il y a des gens en dehors, « les passants morfondus » ce qui   surligne aussi la sévérité des temps et de la nature, exemplifié ici par

personne ne pouvait l’aider ou la comprendre. En parallèle, on peut voir que sa féminité est mise en valeur par ses seins nus. Elle veut montrer qu'elle reste femme malgré tout. Et le drap blanc qu'elle porte autour des hanches fait penser au saint suaire que le Christ portait sur le chemin du calvaire et qui fut attaché à la croix avec des clous semblables à ceux qui transpercent Frida. 6) Les sensations face à l’œuvre : Chacun ses goût, mais personnellement j'aime beaucoup cette œuvre car on

paradis » / « enfer » montre la chute du poète et annonce sa descente au enfer dans le recueil. Ici, présent est quasiment de vérité général et montre l’inexorabilité de sa malédiction. Il compare les nuages à un drap mortuaire grâce à la métaphore « suaire » (synonyme de linceul) et enjambement entre v. 11 & 12 montre la progression du poème et la modernité poétique de l’auteur mais modernité comme souffrance car Ici, le ciel =/= idéal mais = spleen. Verbe « découvre » montre avec polysémie

lyrique et romantique.La mention de Vénus, déesse romaine de l’amour, fait l’introduction de la thématique de l’amour; thématique centrale de lyrisme et romantisme.Le champ lexical du mystère donne au poème une dimension fantastique: “mystérieux”, “suaire”, “moires”, “Frissonne”, “apparaît”. Ceci est accentué encore par le contraste noir/blanc et la proximité phonique entre “moires” et “noires”.Le champ lexical des couleurs (“blanches”, “noires”, “bruns”, “blanches”, “vert coudrier”) donne l’illusion

état, entassés sur quelques planches de bois qui forment leur radeau. Certains sont agonisant, voire morts : on remarque en premier les chairs blanchâtres du corps nu à gauche et de celui de droite, la tête sous l'eau, sa chemise faisant office de suaire. Tout à gauche, le torse d'un cadavre est coincé entre 2 planches. La mort est très présente. Le regard monte naturellement de gauche à droite. On découvre des visages qui expriment des émotions variées face à cette épreuve, face à la perspective

état, entassés sur quelques planches de bois qui forment leur radeau. Certains sont agonisant, voire morts : on remarque en premier les chairs blanchâtres du corps nu à gauche et de celui de droite, la tête sous l'eau, sa chemise faisant office de suaire. Tout à gauche, le torse d'un cadavre est coincé entre 2 planches. La mort est très présente. Le regard monte naturellement de gauche à droite. On découvre des visages qui expriment des émotions variées face à cette épreuve, face à la perspective

nus. Elle s'est représentée dotée d'une poitrine séduisante qui contraste avec l'aspect terrible de sa plaie ouverte. Elle veut montrer qu'elle reste femme malgré tout. Enfin, le drap blanc qu'elle porte autour des hanches fait penser au saint suaire que le Christ portait sur le chemin du calvaire et qui fut attaché à la croix avec des clous semblables à ceux qui transpercent Frida. 3.2. Les sensations face à l’oeuvre Il appartient à chaque personne d’apprécier ou non l’œuvre. On peut toutefois