Suis Je Responsable D Autrui

Autrui (partie I) Introduction: Pourrais-je vivre sans aucune relation avec d’autres humains? Pourquoi les enfants ne commencent-ils à dire « je » que lorsqu’ils deviennent capables d’intégrer l’expérience et le point de vue de l’autre? Si j'étais seul au monde y aurait-il un sens à agi, à me conduire bien ou mal dans la vie? Le terme autrui est d'un usage peu courant mais la réalité et les problèmes auxquels il renvoie sont toujours ancrés dans l'expérience commune. Pourtant, si le

les individus à respecter la norme. Celui qui ne respecte pas la norme sera puni. La responsabilité c’est donc la sanction du comportement ne respectant pas la norme. L’article 1382 du CC : « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer ». Fonction dissuasive Historiquement cette fonction est la première mais avec le temps et avec les transformations de la société cette sanction a perdu de son importance

humaine est créée par l’être humain lui-même. Elle est fondée sur la raison. L’être humain est responsable et maître de lui-même. C’est grâce à la raison et sa faculté de juger qu’il est autonome. La <<Minorité>>, c’est se restreindre aux limites que pose autrui. On agit selon les directives qu’on nous impose. On limite l’utilisation de notre intelligence à cause des restrictions posées par autrui. On manque de courage. On dit que l’être humain agit ainsi par paresse, puisque tout est fait

il peut arriver que nous évoquions par exemple le thème de la mort. Face à nous, autrui semble troublé, et se met soudainement à pleurer : on apprend alors qu’il a perdu sa mère la semaine dernière ; nous l’ignorions. Ainsi, nous l’avons blessé sans en avoir l’intention. Peut-on alors être tenu comme responsable de ses pleurs ? Avons-nous maîtrisé tous nos dires ? Pouvions-nous prévoir l’effet de nos paroles sur autrui ? Il semble bien difficile en effet d’être totalement maître de nos actes et d’en

doctrine et la jurisprudence. * Droit « subjectif » : la prérogative (faculté, pouvoir, intérêt,…) que le droit (objectif) reconnaît aux sujets de droit dans une société donnée, droit dont le titulaire peut se prévaloir dans ses rapports avec autrui et dont le non respect peut être sanctionné en justice.(= une prérogative) Parmi les droits subjectifs, on distingue les droits patrimoniaux et les droits extra-patrimoniaux. * Norme Juridique (ou règle de droit) : se définit comme étant une

nouveau Code Pénal retient l’ordre de la loi et l’ordre donné par une autorité légitime (si l’acte n’est pas manifestement illégal) comme deux causes de justification. A Ordre de la loi Article 122-4 al. 1 du Code Pénal : « N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires ». Légitimation par la loi, un règlement mais aussi la coutume (châtiments bénins des parents sur leurs enfants ; correction manuelle légère

bien d’autrui sur le fondement d’une gêne. Cela fait tout de suite penser aux troubles anormaux du voisinage autrement dit, le préjudice ne résulte pas d’une faute du propriétaire, il y a un préjudice causé par l’exercice du droit de propriété par autrui mais cet exercice n’est pas fautif. La victime doit d’abord prouver qu’il s’agit d’un trouble du voisinage. Une simple proximité géographique subit. Dans notre cas, il s’agit du garage du voisin, ce qui est valable. La victime doit aussi prouver

décider de ses actions ? S’il a conscience d’être, tout homme ne peut-il pas faire ses propres choix et donc tracer seul son chemin ? Dans quelle mesure est-on donc auteur de sa propre vie ? Si nous ne sommes pas auteur de notre propre vie, qui l’est ? Autrui a-t-il une quelconque influence sur notre cheminement ou sommes-nous seuls maitres de notre existence ? Au-delà de la connaissance de soi même et de l’éventuelle influence d’autrui, être auteur de sa vie, ne serait-ce pas d’abord y trouver un sens

Chapitre 5 : La Responsabilité Civile Introduction :
 La RC vise a garantir les dommages causés à autrui. Il existe deux sortes de RC :
 - la RC contractuel (avec contrat)
 - la RC délictuel (sans contrat)
 La différence entre les deux repose sur l’existence d’un lien juridique entre la victime et l’auteur des dommages. S’il existe un lien juridique mais qui ne relit pas les deux concernés, la RC est délictuel. Quelque soit le statut de la RC, si elle est reconnu la victime sera indemnisé.
 Quelque

dehors de tout contrat, simplement sur la violation d’une règle de droit. Ainsi, celui qui blesse autrui, par maladresse, doit réparer le préjudice causé par l’octroi de dommages-intérêts. On est donc responsable en premier lieu de son fait personnel. Mais certaines personnes peuvent être également tenues responsables des faits dommageables commis par d’autres personnes (les parents sont responsables des faits dommageables de leurs enfants vivant au foyer). Il s’agit de la responsabilité du fait