Surproduction

à la hausse, alors que les crises modernes provoquent leur baisse. Pour résumer la chose en une formule, la crise d'Ancien Régime était typiquement une crise de sous-production par rapport aux besoins réels ; la crise moderne est une crise de surproduction par rapport aux capacités monétaires. Dès l'émergence des premiers caractères modernes des crises, les économistes, surtout Jean-Baptiste Say, ont cherché à comprendre si ces nouveaux caractères étaient liés, ou non, à la nouvelle organisation

L'entrepreneur individuel, en cherchant à maximiser ses profits, va faire pression sur les salaires qui représentent un coût. Or ces salaires sont un élément de la demande effective. Ceci caractérise une situation de surproduction par rapport à la demande effective. Le marché va sanctionner cette surproduction en entraînant une baisse des prix qui va elle-même provoquer une baisse du taux de profit. Cette baisse du taux de profit va inciter les capitalistes à investir dans d'autres activités. Le taux de profit

les décisions d’investissement ne peuvent pas se réaliser dans une situation d’information imparfaite car cela peut causer l’apparition d’une crise de surproduction. Les entreprises afin d’ajuster leur volume de production à la demande vont licencier, ce qui va générer une baisse de la demande donc on retombera dans une situation de surproduction ; c’est un cercle vicieux. Mais l’Etat en agissant sur la demande en agissant sur les taux d’intérêts, les subvention ,la création monétaire, les impôts

alors qu'il faudrait faire le contraire.  Il ne s'agit pas de vendre ce que l'on produit, mais plutôt de produire ce que l'on vend. Or, aujourd'hui, on raisonne toujours de la même façon, ce qui engendre énormément de surproduction de véhicules. En Europe, cette surproduction est de deux millions de véhicules par an. Maintenant, les marques asiatiques, notamment Toyota, ont fait de gros efforts pour écouter le consommateur, et sortir des véhicules en phase avec leurs attentes.  Attentes des

rémunération du concours qu’il apporte ». Ce que je reçois me revient de droit car, c’est proportionnelle a ma contribution. Le chômage permanant est impossible La loi des débouchées : l’offre crée sa propre demande, il n’y a pas de crise de surproduction. Protection des ouvriers contre la cupidité des chefs d’entreprise : un ouvrier bien payé n’aura plus faim et travaillera mieux Il présent le rôle majeur de l’entrepreneur, qui est créateur de richesses. * « Fondateur de l’économie néoclassique »

demande est ainsi forcément égale à l’offre et il ne peut y avoir de crise de surproduction ! Thomas Robert Malthus (1766-1834) Pasteur anglican qui s’est rendu célèbre par son Essai sur le principe de population (1796). Il y soutient que l’accroissement démographique est plus rapide que celui des subsistances. Keynes l’admirait pour une autre œuvre moins connue1 dans laquelle il soutient la possibilité d’une surproduction par le biais de l’épargne. John Stuart Mill (1806-1873) Le plus « socialisant

reste attachée à des politiques peu favorable à la préoccupation du monde ouvrier. Crise de surproduction, car les colonies n'achètent que les produits français. Le gouvernement de Laval en 34 met en place une politique de déflation (baisse le salaire des fonctionnaires, entraine une baisse des dépenses afin de faire baisser les prix mais cela échoue encore, donc arrivée d'une nouvelle crise de surproduction et une augmentation du chômage) Les seuls résultats visibles sont une paupérisation, les

facteur est la baisse de la demande de travail. B/ La problématique de l’équilibre dans les modèles classiques - La problématique optimiste : J.B. Say : Loi des débouchées : Son objectif est d’expliquer l’impossibilité logique des crises de surproduction. Sous objectif : Expliquer le processus automatique de l’établissement de l’équilibre. C’est la production qui créer une demande pour les produits. Un produit crée offre dès cet instant un débouché à d’autres produits pour le montant de sa valeur

les agents économiques vont dépenser leur argent dans l'achat de biens. Donc les achats de produit sera égal à 100, c'est la demande (D). Donc l'offre et la demande s'égalise, O = D. Il n'y a pas de déséquilibre possible sur un marché ( pas de surproduction ni de sous-production). Les produits s'échangent contre des produits qui signifie que pour les Classiques la monnaie est un « voile », qui est un intermédiaire des échanges. Pour les Classiques la monnaie n'a pas d'utilité en soi. Les agents économiques

mono-exportation (production pour un seul acheteurs) l’Am.latine voit les prix de ses matières premières, et surtout agricoles (ex: café) s’effondrer. Les crédits ouverts par les grands marchés capitaux depuis 25ans, avaient permit de porter la surproduction de café, aujourd’hui en période de crise le pays se retrouve avec un stock qu’il n’arrive pas à écouler. Le stockage étant très coûteux, certains agriculteurs se voient dans l’obligation de détruire par immersion ou par le feu leurs récoltes