Suétone Racine

de tyran sanguinaire se vautrant dans le stupre. Par Suétone, on apprend son goût pour les jeunes gens, qu’il aurait fait se débaucher devant lui lors de spectacles pornographiques dans sa retraite de Capri, une inclinaison qui lui vaut, selon l’historien, le surnom de vieux bouc ou Caprineus en latin, avec un jeu de mots sur le nom de l’île. Si l’on considère les portraits que d’autres historiens donnent de Tibère, ceux de Tacite et de Suétone paraissent caricaturaux. Mais les plumes moins sévères

temps sa vie en tant qu’empereur romain. Nous allons à présent observer les différences entre le Caligula de Camus et la Vie des douze Césars de Suétone. Une des différences principales entre le Caligula de Camus et la Vie des douze Césars est l’image qui nous est donnée de Caius Augustus Germanicus, surnommé Caligula. Dans la version de Suétone, l’image qui nous est donnée de Caius est loin d’être positive. Tandis que dans la version d’Albert Camus même si ce que l’on peut percevoir comme de

persécutions des chrétiens de Rome sous Néron sont plus opportunistes que systématiques. Elles sont comptées comme les premières dans la liste des persécutions, et sont mentionnées pour la première fois par les historiens romains du IIe siècle. Suétone, pourtant prolixe pour noircir le portrait de Néron, ne la mentionne qu'incidemment, au milieu d’une liste hétéroclite de mesures prises par Néron : « on livra aux supplices les chrétiens, sorte de gens adonnés à une superstition nouvelle et dangereuse[1]

faisant distribuer du grain et fait reconstruire la ville de sorte qu'elle soit désormais à l'abri d'un incendie gigantesque. La rumeur circula que Néron aurait joué de la lyre et chanté, au sommet du Quirinal, pendant que la Ville brûlait. Tacite, Suétone. des rumeurs tinrent Néron pour responsable. Il choisit pour cible une religion qui prenait de plus en plus de place, et dont il s'amusait à en persécuter les membres, celle des chrétiens. Il ordonna que les chrétiens soient jetés aux lions dans les

uertice adsueuerat ». Suétone, Vie des douze césars, Jules César, XLV. Selon Suétone, César avait une haute stature, un teint blanc, des membres bien faits, un visage un peu trop plein, des yeux noirs et vifs, et il ramenait ses cheveux de derrière sur le front. Ses caractères vestimentaires : « Etiam cultu notabilem ferunt: usum enim lato clauo ad manus fimbriato nec umquam aliter quam ut super eum cingeretur, et quidem fluxiore cinctura. » Suétone, Vie des douze césars, Jules

car il a fait une thèse, qu’il illustre. -Les Annales est une œuvre bien informée qui a les mêmes sources que les Histoires. Elles sont consacrées à la branche Julio-claudienne c’est-à-dire du règne de Tibère à la mort de Néron (- 68). Suétone se concentre donc plus sur la personnalité de ses personnages, que sur les faits historiques proprement dits. Conclusion Pour conclure notre sujet, on peut dire que l’historiographie romaine est engagée, moralisatrice et édificatrice et qu’elle

enfance, tourna d'un autre côté la vivacité de son esprit: il s'exerçait à graver, à peindre, à chanter ou à conduire des chars. Quelquefois aussi des poésies de sa composition prouvèrent qu'il avait au moins une teinture des lettres. Modeste Par Suétone : ne manqua aucune occasion de montrer sa libéralité, sa clémence et sa douceur Il fut quatre fois consul: la première pendant deux mois, la seconde et la dernière pendant six, et la troisième pendant quatre. Son deuxième et son troisième consulats

Tranquillus (francisé en Suétone.) naquit à Rome vers 69 après Jésus Christ, dans une famille appartenant à l'ordre équestre Suétone fut quelques années après engagé par Hadrien, en tant que secrétaire. Chargé de ce fait de la correspondance de l'Empereur, le jeune homme eut ainsi accès aux archives impériales (il eut ainsi accès aux lettres et testaments des Empereurs, déclarations du sénat, etc.). Profitant donc des avantages que lui conféraient sa position, Suétone publia la Vie des douze Césars

La bienveillance de Titus Bibliographie : I- Source : - Suétone, Vie de Titus, trad. H. Ailloud, Paris, Collection des Universités de France, 1932. II- Manuels et ouvrages généraux : - Briand-Ponsart C. et Hurlet F., L’Empire romain d’Auguste à Domitien, 31 avant J.-C – 96 après J.-C., Paris, 2001. III- Ouvrages spécialisés : - Jones B. W., The emperor Titus, Londres et Sydney, 1984. - Selon Suétone (Vie de Vespasien, 25), Vespasien aurait déclaré au Sénat « que ses fils lui succèderaient

semble être la plus probable, Caligula ne montrait aucun signe de démence avant de prendre le pouvoir. Durant le règne de Caligula, il y eut de nombreux assassinats et d’exils, surtout de ses proches. Il avait l’impression d’être un dieu. D’après Suétone, il fit construire, pour son cheval Incitatus, une écurie de marbre, lui donna des esclaves et voulut en faire un consul. Les trois dernières années de son règne furent les plus cruelles. Les enlèvements et les assassinats sans motif particulier se