Syllepse

[Analyse et interprétation des procédés] Même dans les vers chantant la vie, on a déjà des signes de mort. Au vers 5, est employé le verbe « repose », répété à la rime au vers 11, cette fois-ci, bien dans le sens de mort ; de même, on peut penser à une syllepse au vers 6, pour « embaumant ». Enfin, de manière explicite, la figure mythique du destin, la Parque, au vers 11, montre qu’à tout moment, la mort peut frapper, que notre vie est sans cesse aux mains de ce destin qui choisit quand il veut d’en couper

toute son horreur, mais le sang et les plaies dictent à Chimène ses paroles qu’elle est en train de formuler. Le sang est évoqué au sens propre, puis par synecdoque (le sang est le père de Chimène), puis par métaphore (le sang fume de courroux). La syllepse, en convoquant le comte dans tous les univers possibles, construit son omniprésence. Ce sang qui parle et qui écrit, relayé par la métaphore de la plaie comme bouche, ressuscite le comte et Chimène emprunte sa voix. Son discours, à partir du vers

désillusion 3ème Partie : v. 823 à 840 = conséquence de la fin du quiproquo ⋄ les demandes et les promesses. d) Explication d’un vers : « Oui, tous les mots / sont fins // quand la moustach(e) / est fine » présent de vérité parallélisme ⋄ syllepse C’est une raillerie de Cyrano car il est dépité de la nouvelle que vient de lui annoncer. Accusation Immaturité de Roxane e) Etude du personnage de Roxane : I] Dissimulateur Le rendez vous => contexte de l’époque (elle n’a pas le droit de

[Analyse et interprétation des procédés] Même dans les vers chantant la vie, on a déjà des signes de mort. Au vers 5, est employé le verbe « repose », répété à la rime au vers 11, cette fois-ci, bien dans le sens de mort ; de même, on peut penser à une syllepse au vers 6, pour « embaumant ». Enfin, de manière explicite,  la figure mythique du destin,la Parque, au vers 11, montre qu’à tout moment, la mort peut frapper, que notre vie est sans cesse aux mains de ce destin qui choisit quand il veut d’en couper

mot roturier !Je fis une tempête au fond de l'encrier,Et je mêlai, parmi les ombres débordées,Au peuple noir des mots l'essaim blanc des idées;Et je dis: Pas de mot où l'idée au vol purNe puisse se poser, tout humide d'azur !Discours affreux ! — Syllepse, hypallage, litote,Frémirent; je montai sur la borne Aristote,Et déclarai les mots égaux, libres, majeurs. | (1) idiome: langue (2) grimaud: homme du peuple (3) Mérope: figure mythologique Texte 3: Verlaine, Art poétique (1884)

1- « L'allégorie consiste dans une proposition à double sens, à sens littéral et à sens spirituel tout ensemble » Fontanier Les Figures du discours 1.1.2- La syllepse de métaphore noue des relations entre bêtes et gens sous forme d'un univers parallèle : Les Animaux malades de la peste (VII,1) ; Les Deux Coqs (VII,12). 1.1.3- La syllepse de métonymie fait évoluer le parallèle en confusion, les deux univers s'interpénètrent : Le Héron - La Fille (VII,4). 1.1.4- La parole animale est un des ressorts

Ce texte est extrait des Contemplations, recueil de poésie de Victor Hugo, poète, dramaturge et prosateur français, chef de file du mouvement romantique.  Ecrit en 1854, à une époque où Hugo, exilé, se tourne vers les idées républicaines, le recueil est publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres.  Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée."Réponse à un acte d'accusation" se situe dans la première partie du recueil, intitulée "Autrefois (1830-1843) - Aurore"

chiffonnier ivre a été comparé à un poète. Les deux ont en commun un pouvoir de transfiguration du monde qui les entoure. Baudelaire voit dans le vin un équivalent, un substitut ou un stimulant de l’imagination. - Le mot « orgie » fait l’objet d’une syllepse (il porte un double sens) : ici, « une orgie / De clairons, de soleil, de cris et de tambours » signifie : un déploiement excessif de manifestations de joie en l’honneur de la victoire (les clairons sont des instruments à vent proches de la trompette)

dans le monde tel que le monde veut qu’on se présente. Ce travail va permettre de nouvelles interactions sociales, un nouveau rapport au monde : Mouvement III - les interactions sociales permises par cette maitrise du spectacle (l.15-21) 1. syllepse (faire l'accord des mots selon le sens, et non selon les règles grammaticales) -> « J’étais bien jeune encore, et presque sans intérêt » (l.15) -> gram : elle ne ressent aucun intérêt / sens : elle ne représente aucun intérêt pour la société

l’être est fasciné par le bien et le mal. Il n’y pas d’espace neutre entre les deux. On peut y voir une métaphore : le mal est considéré comme une plante qui a atteint sa maturité => la fleur, dans le cœur de l’homme. Sur cette métaphore se greffe une syllepse au double sens, la mal, au singulier, actualisé par un article désigne toutes les formes de souffrance : le mal physique autant que métaphysique, le « mal social (le poète s’intéresse aux êtres déchus), le mal moral (sadisme et goût du crime). S’ajoute