Syllepse

Bibliographie Ouvrages AGRIKOLIANSKY E. ET SOMMIER I., Radiographie du mouvement altermondialiste, série « Pratiques politiques » La Dispute, 2005, Paris ALGRANATI C., Mondialisation des résistances, l’état des luttes 2004, éditions Syllepse, 2004, Paris FOUGIER E., Le mouvement altermondialiste, La documentation française, février 2004, Paris HERRERA R., La planète altermondialiste, éditions Textuel, collection La Discorde, 2006, Paris SOMMIER I., Les nouveaux mouvements contestataires

sur le sens premier des mots. logique de l'absurde : tout ce qui est contraire à la raison. allitération : répétition de consonnes rime et rythme : intérieur et extérieur. aphorismes de fantaisie : maximes et proverbes de son imagination. La syllepse est la figure de style qu'il utilise avec prédilection : elle consiste à opérer des glissements entre le sens propre et le sens figuré des mots. Par exemple, dans un texte de Paroles, intitulé « La Lessive », Prévert joue avec une expression populaire

chère relique » : oxymore qui souligne l’ambivalence de la situation ; l’ordre des adjectifs dévoilent la vérité qui apparait peu à peu, marque la progression : jusque là associée à la mort, « à l’horrible », la corde est aussi une chère relique  syllepse de sens ; l’adj chère montre qu’elle est importante, précieuse pour la mère / + qu’elle a une valeur pécuniaire, elle est coûteuse  « sans doute », « me parut-il » : la multiplication des modalisateurs successifs prépare à la révélation de l’erreur

condamnée. Vivant, on est déjà mort. Même dans les vers chantant la vie, on a déjà des signes de mort. Au vers 5, est employé le verbe « repose », répété à la rime au vers 11, cette fois-ci, bien dans le sens de mort ; de même, on peut penser à une syllepse au vers 6, pour « embaumant ». Enfin, de manière explicite,  la figure mythique du destin, la Parque, au vers 11, montre qu’à tout moment, la mort peut frapper, que notre vie est sans cesse aux mains de ce destin qui choisit quand il veut d’en couper

[Analyse et interprétation des procédés] Même dans les vers chantant la vie, on a déjà des signes de mort. Au vers 5, est employé le verbe « repose », répété à la rime au vers 11, cette fois-ci, bien dans le sens de mort ; de même, on peut penser à une syllepse au vers 6, pour « embaumant ». Enfin, de manière explicite,  la figure mythique du destin, la Parque, au vers 11, montre qu’à tout moment, la mort peut frapper, que notre vie est sans cesse aux mains de ce destin qui choisit quand il veut d’en couper

déplacer dans les airs. Remarque : Comment choisir le sens ? Le signifié sera associé grâce au contexte ou au cotexte. Contraire d’homonymie (monosémique) La polysémie, engendrant des jeux de mots, est à l’origine de certaines figures de style : syllepse : jeu sur la polysémie d’un mot (littérature baroque et les mots flamme et feu) antanaclase : jeu de mot sur la polysémie, c’est-à-dire répétition d’un même mot pris en différent sens « C’est au cœur [centre] de la société que l’on manque le plus

condamnée. Vivant, on est déjà mort. Même dans les vers chantant la vie, on a déjà des signes de mort. Au vers 5, est employé le verbe « repose », répété à la rime au vers 11, cette fois-ci, bien dans le sens de mort ; de même, on peut penser à une syllepse au vers 6, pour « embaumant ». Enfin, de manière explicite,  la figure mythique du destin, la Parque, au vers 11, montre qu’à tout moment, la mort peut frapper, que notre vie est sans cesse aux mains de ce destin qui choisit quand il veut d’en couper

capitale entière. · En outre, Nana retrouve son identité féminine avec la comparaison « le faisant tourner comme des femmes, chaque mois, font tourner le lait ». Néanmoins, la misogynie du chroniqueur est de nouveau exprimée en jouant sur la syllepse (figure de style qui permet l’expression des sens figuré et propre d’un même terme) du verbe « tourner ». Dans sa première occurrence, le verbe peut signifier à la fois le fait de faire tourner les têtes des Parisiens et le fait de les faire se succéder

1 Commentaire de texte linéaire Claude Simon, La Route des Flandres Page 83 à 84, de « Et haletant faiblement … » à « […] tellement étonnant, de tellement… » Au cœur de la nuit durant laquelle George se voit emmené, dans un wagon à bestiaux, au camps de prisonniers, Claude Simon, dans la première partie du roman, rend la vision que son personnage a de la mort ambivalente de son capitaine, tué à l’ennemi pendant la débâcle de 1940. Il met en scène le capitaine de Reixach, dont George postule

maître. - L14 à 22, tableau vivant = hypotypose : répétition « alius » insistance sur qté esclaves mal traités. - L18 à 22, travestissement forcé, représentation des corps, détournement âge. - Abus sexuel, provocation ultime ac aphorisme final = syllepse double « in cubiculo vir, in convivio puer est » l22. - Figure d’insistance « abutimur perstant ». b) La toute puissance du maître - Scènes orgiaques qui montrent grossièretés des maîtres, aisances ostentatoires et malsaines « Alia interim