Syndicats Ouvriers 1930

La Grande dépression de 1929 s'était traduite par une montée importante du chômage dans les pays développés. En Allemagne, il y avait environ 3 500 000 chômeurs en 1930 et l’économie allemande était au plus bas. En 1923 (avant l’arrivé d’Hitler au pouvoir) Robert Ley, adhérant du parti nazi fut chargé de l'élimination des syndicats, qui furent remplacés par le Deutsche Arbeitsfront (qui était une association allemande des travailleurs et d'employeurs soumise au NSDAP). Cela permis au parti nazi

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Le Shanghai ouvrier des années trente: coolies, gangsters et syndicalistes Auteur Alain roux est depuis 2001 professeur émérite à l'INALCO, ses thèmes de recherches sont les ouvriers chinois au XX ième siècle, l'histoire de Shanghai et de la société urbaine dans la Chine côtière, les élites politiques chinoises dans la Chine républicaine (lors de publications), il a aussi réalisé une biographie de Mao. Il à écrit: Le singe et le tigre. Mao, un destin chinois. Paris : Larousse, 2009. 1126

l’automobile. Dès le 21 Octobre, la multiplication des ordres de vente font baisser les cours d’actions. Ainsi, 13 millions de titre sont « offerts » mi octobre. La baisse des valeurs industrielles atteint en moyenne 35%; En 1930, une légère reprise se produit, et donc le syndicat Morgan se débarrasse de ses titres acquis en octobre ce qui déclenche une nlle panique. L’effondrement des cours se poursuit et par ex, le cours d’une action aussi sûre que la « Chrysler corporation » passe de 135 à 5 dollars

révolution mondiale, et cette révolution soviétique est considérée comme une menace partout dans le monde. Le communisme est considéré comme une menace pour les partis politiques. Cependant, cette idéologie est appréciée des masses, des partis ouvriers. Le socialisme a mal traversé la guerre, parce que les socialistes (ex : Jaurès) se proclamaient internationalistes avant le conflit, et tous ont dû choisir entre deux fidélités. La solidarité patriotique dans l’union nationale, ou la solidarité

les premiers temps de la révolution industrielle, les entreprises restent familiales et petites, dépassant rarement les 10 ouvriers. Progressivement, l’utilisation de la machine à vapeur, encombrante et chère, exige le développement de la grande usine, que l’on appelle « fabrique » dans le textile et la sidérurgie1. Conséquences : Naissance du monde ouvrier de masse, ouvrier déraciné de son milieu familial et agricole, obligé de suivre une discipline et une ponctualité tyrannique. Avec l’usine,

Krupp une grande aciérie qui avait déjà profité du développement des chemins de fer va cette s’enrichir durant la grande et guerre en s’imposant comme la première entreprise du complexe militaro-industriel allemand ( En 1919, elle possède 82 000 ouvriers, 9 aciéries, 181 marteaux pilons et 7 160 machines principales). L’état intervient aussi dans l’économie à cause des besoins militaire par une politique dirigiste qui rompt avec la politique traditionnellement libérale. L’état passe des commandes

crise économique au États-Unis qui vas très vite se propager en Europe , en effet les banques et particuliers Américains rapatrient leurs capitaux placés à l'étranger entrainant ainsi une faillite des banques notamment en Autriche et en Allemagne. Dès 1930 , la crise venue des États-unis qui frappe l'Europe entraine des réactions et des conséquences. En effet , face à l'ampleur de recul économique et du désastre social , les démocraties semblent impuissantes et sont très vite remis en cause. Des régimes

Grande-Bretagne). La guerre a frappé de manière inégale les catégories professionnelles et sociales : les paysans (50% de pertes pour 40% des actifs masculins français en 1913) et les classes moyennes (19% contre 12%) sont plus affectées que les ouvriers et les fonctionnaires. De même les dégâts de la guerre entrainent un grand creux démographique en Europe, selon les calculs présentés par Pierre Guillaume le déficit des naissances représenterait 800 000 naissances de moins en Grande-Bretagne

n°2 : Les lois sociales du gouvernement de front populaire vues par des ouvriers « C'était un de mes meilleurs souvenirs : ça a été mes douze premiers jours de congés payés. Parce que jusque là, on n'avait rien. En plus des douze jours de congés payés, il y avait les quarante heures, mais payées quarante-huit heures […]. On peut dire qu'on a connu une certaine prospérité après 1936. On venait de traverser la crise de 1930 avec les petits salaires, les cigarettes que l'on achetait au détail. À