Sérénité Heidegger

se libérer de soi, de la clôture et de la petitesse de son ego. L’effort intellectuel passe par une ascèse intellectuelle et « l’effort tendu vers une saisie conceptuelle des choses » est le chemin conduisant l’âme à la liberté intérieure et à la sérénité. Il y a dans ce propos une forte inspiration spinoziste. La compréhension intellectuelle apporte la paix de l’âme. On se souvient du « ni rire, ni pleurer mais comprendre » du grand penseur. « Je commençais à m’apercevoir qu’au-dehors se trouve un

Chapitre Vii.3 Culture et gestion au Japon : harmonie, sérénité et rigueur Etsuo Yoneyama1 Résumé. La culture japonaise a été formée sous les influences du boud­ dhisme, du confucianisme et du shintoïsme. Ce sont des religions poly­ théistes qui ne possèdent pas la notion de Dieu tout­puissant ni l’idée de la transcendance de l’Être absolu. Ces religions n’ont pas agi dans l’histoire du Japon de façon à développer la pensée universelle et l’idée d’abstraction que nous trouvons dans la culture

20siècle tente de se séparer d’une conception trop rationaliste. W nous invite a la philosophie de l’art, le penseur serait l’artiste. Il se passe quelque chose d’inaugurale qui justifie peut être la nécessité de prendre en charge la pensée. Chez Heidegger cela sera le poète. Ce que Nitsch avait annoncé : la méta n’est pas la vie (c’est un leur) . W montrera la limite de la méta pour penser. H confirmera cette tendance et à une confrontation d’urgence car il est contemporain à un évènement historique

vrai (impressionnistes, Maupassant) 19 4. L’expressionnisme (Van Gogh) 20 5. L’expression des forces (Schopenhauer, Deleuze) 22 6. L’art révèle la perception elle-même (Michel Henry) 23 7. Le dévoilement de la terre et du monde (Heidegger) 24 8. L’art est expression des idées et de l’esprit 24 C. Le bien 25 1. L’art au service de la libération suprême (Schopenhauer) 25 2. L’art au service de la vie (Nietzsche) 26 3. L’art au service du bien (Tolstoï) 27

3. Mentir pour faire vrai (impressionnistes, Maupassant) 1 4. L’expressionnisme (Van Gogh) 1 5. L’expression des forces (Schopenhauer, Deleuze) 1 6. L’art révèle la perception elle-même (Michel Henry) 1 7. Le dévoilement de la terre et du monde (Heidegger) 1 8. L’art est expression des idées et de l’esprit 1 C. Le bien 1 1. L’art au service de la libération suprême (Schopenhauer) 1 2. L’art au service de la vie (Nietzsche) 1 3. L’art au service du bien (Tolstoï) 1 4. Le goût comme faculté éthique

Mentir pour faire vrai (impressionnistes, Maupassant) 20 4. L’expressionnisme (Van Gogh) 21 5. L’expression des forces (Schopenhauer, Deleuze) 23 6. L’art révèle la perception elle-même (Michel Henry) 24 7. Le dévoilement de la terre et du monde (Heidegger) 24 8. L’art est expression des idées et de l’esprit (Hegel) 25 C. Le bien 26 1. L’art au service de la libération suprême (Schopenhauer) 26 2. L’art au service de la vie (Nietzsche) 27 3. L’art au service du bien (Tolstoï) 28 4. Le goût comme

heureux est universel, il est l'expression de notre nature. Accablés par les soucis, tourmentés par la peur de la maladie, de la mort ou autres infortunes, angoissés par l'incertitude de l'avenir, nous aspirons en effet tout naturellement à un état de sérénité de plénitude que tous nomment le bonheur : « Une prospérité constante, une vie satisfaite, un parfait contentement de son état » pour Kant[4] ; « une immense joie inébranlable et constante » qui apporte à l'âme « apaisement, accord, grandeur, alliée

bouger, demander un enfant de ne pas bouger et de se perdre est ce que ce n’est pas contrarier les exigences spontanées de sa vitalité ? Est-ce que ce n’est pas lui imposer de mourir un peu. Dans Le Phédon, les amis de Socrate sont étonnés de sa sérénité. Socrate dit qu’il a passé sa vie à mourir, il dit que pour pouvoir concentrer il doit se libérer de son corps ; soma séma ; le corps est un tombeau. Il dit que le corps le harcèle en permanence, Socrate dit que pour philosopher il faut mourir à

milieu du Ier siècle av. J.-C., constituait la somme d’idées provenant des doctrines cosmologiques du philosophe grec Démocrite et d’idées inspirées de la morale d’Épicure. Les épicuriens cherchaient à atteindre le plaisir en conservant un état de sérénité, c’est-à-dire en éliminant tout trouble affectif. Ils considéraient les croyances et les pratiques religieuses comme nocives parce qu’elles génèrent des interrogations sur la mort et sur la vie après la mort, qui sont autant de sources de préoccupation

heureux est universel, il est l'expression de notre nature. Accablés par les soucis, tourmentés par la peur de la maladie, de la mort ou autres infortunes, angoissés par l'incertitude de l'avenir, nous aspirons en effet tout naturellement à un état de sérénité de plénitude que tous nomment le bonheur : « Une prospérité constante, une vie satisfaite, un parfait contentement de son état » pour Kant[4] ; « une immense joie inébranlable et constante » qui apporte à l'âme « apaisement, accord, grandeur, alliée