Tabarin

revues de l'étranger, signée "Polyglotte". Rappelons qu'Apollinaire lit beaucoup, il s'intéresse à toutes les questions politiques, littéraires et artistiques de son époque, il collabore avec un grand nombre de journaux ou hebdomadaires comme Tabarin, La Grande France, L'Européen, -La Démocratie sociale - déjà mentionnée -, Mercure de France, 4 Journal de Salonique, Albanie, dans lesquels il publie de nombreux articles Si Constantinople, Salonique, la Macédoine, la Crète, l'Albanie, la

visage de la femme  on a ainsi un condensé de l'inspiration surréaliste de ce recueil : l'art, le rêve, la sexualité, l'obsession pour une femme omniprésente 1. L’omniprésence de la figure féminine a) Une présence affirmée  page 112-113 « Au bal Tabarin » « Vêtue de pluie, Chaussée de terre, Coiffée de nuit Garderais-tu cet éclat Qui te bâillonne. » (le dessin est le collage de trois photographies prises par Man Ray dans ce cabaret)  pages 84-85 « La plage » pages 100-101 « La Marseillaise »

pièces plus considérables, mais aussi aux carrefours, dans les foires, sur les marchés ; notamment par des charlatans qui appâtent le chaland avec des petits sketchs pour vendre leurs drogues – sur le Pont-neuf (Turlupin), sur la Place Dauphine (Tabarin et Mondor)... C’est seulement « en théorie », parce que les anciens l’ont dit, que la comédie est supposée destinée au peuple ; en revanche, la farce est réellement, dans nombre de ses effectuations, un genre populaire. Un comédien de tréteaux du

sur la lèvre une courte moustache en brosse, brune et drue. Louis Aragon, Anicet ou le panorama, Paris : Gallimard, 1920 RICCIOTTO CANUDO Ricciotto Canudo est un poète et critique d’origine italienne, installé à Paris. Le texte « Skating-Ring A Tabarin : Ballet-aux-patins pour la musique de … » est inspiré par Chaplin, notamment par le film The Rink (Charlot patine) et donnera naissance à un spectacle en 1922 : un ballet des Ballets suédois, sur une chorégraphie de Jean Börlin, une musique de Arthur

sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté. On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles; 85 La licence à rimer alors n'eut plus de frein; Apollon travesti, devint un Tabarin Cette contagion infecta les provinces, Du clerc et du bourgeois passa jusques aux princes Le plus mauvais plaisant eut ses approbateurs; 90 Et, jusqu'à d'Assouci, tout trouva des lecteurs. Mais de ce style enfin la cour désabusée Dédaigna de

HIER. HOMEOTELEUTE, F- (PHON) = répétition d'un son ou d'un groupe de sons à la finale de plusieurs mots successifs. AU DELA, DANS TOUT LE RESTE DE L'UNI-PARK, IL Y AVAIT CETTE RUMEUR DE FOULE QUI S'AMuse ET CETTE CLAMEUR DE CHARLATANS ET TABARINS QUI RusenT ET CE GRONDEMENT D'OBJETS QUI S'usent. (R.Queneau, cité par Dupriez) HYPALLAGE, F - (TRANSF.) = déplacement d'un épithète auprès d'un mot qu'il ne détermine pas ou accord grammatical d'un adjectif avec un autre nom que celui qu'il

homéotéleute, F- (phon) = répétition d'un son ou d'un groupe de sons à la finale de plusieurs mots successifs. au delà, dans tout le reste de l'Uni-park, il y avait cette rumeur de foule qui s'amuse et cette clameur de charlatans et tabarins qui rusent et ce grondement d'objets qui s'usent. (R.Queneau, cité par Dupriez) hypallage, F - (transf.) = déplacement d'un épithète auprès d'un mot qu'il ne détermine pas ou accord grammatical d'un adjectif avec un autre nom que

Burlesque effronté, 82 Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté. 83 On ne vit plus en vers que pointes triviales ; 84 Le Parnasse parla le langage des halles ; 85 La licence à rimer alors n’eut plus de frein, 86 Apollon travesti devint un TABARIN. 87 Cette contagion infecta les provinces, 88 Du clerc et du bourgeois passa jusques aux princes. 89 Le plus mauvais plaisant eut ses approbateurs ; 90 Et, jusqu’à d’ASSOUCI, tout trouva des lecteurs. 91 Mais de ce style enfin la cour désabusée

comédiens donnent les directives: ils doivent tous avoir un rôle approprié. A Paris, la situation était particulière: il existait aussi des farceurs qui jouaient en plein air. Ils étaient réputés car l'histoire littéraire a retenu leurs noms: MONDOR, TABARIN (Philippe GIRARD) lequel a eu droit à la publication de ses Farces tabariniques qui ont été éditées en 1622. Le théâtre en salle dépendait du bon vouloir d'une compagnie remontant au Moyen Âge: Les Confrères de la Passion qui jouaient ''Les Mystères''

du XVIIIe siècle, fonderie Peignot 1912 5 Henri de Toulouse-Lautrec : Divan japonais, affiche 1893 AM Cassandre : Au bûcheron ; Charles Loupot : Voisin, affiches commerciales dans l’esprit du Mouvement moderne 1923 Paul Colin : Revue Nègre, Tabarin, affiches pour des spectacles 1924 Eugène Grasset : caractère 2 Grasset ; couverture et lettrines du Nouveau Larousse illustré 1897 3 Alphabet des signaux de route, Association générale automobile 1902 4 Couverture de la revue Dada 3 1918