Tais-toi !

émouvoir. L’affiche de l’atelier des Beaux-Arts présente, au contraire, une jeunesse révoltée, qui veut se faire entendre malgré les pressions que la génération adulte exerce sur elle pour la rendre soumise et obéissante. Le slogan, « sois jeune et tais-toi », révèle l’indignation des étudiants qui entendent prendre part aux débats de leur époque et s’impliquer dans leur société. 2. Les trois documents recourent au registre polémique pour souligner l’opposition entre les générations et les divergences

directement personne ne les signes et créait aussi d'une façon de rendre l'art plus accessible en plus de faire tomber le mythe de l'artiste qui serait le seul créateur et finalement n'importe qui pourrait créer de nouvelle affiche. Affiche 1 : Sois Jeune et Tais Toi L'artiste nommé Combo a créé cette fameuse affiche qui nous montre la silhouette de Charles De Gaulle force un jeune au silence, une critique de son refus d'abaisser le droit de vote de 21 et 18 ans et d’écouter ce qu'avaient à dire

(c) Montrer que f admet un prolongement par continuit´ en 0 ; ce prolongement sera encore not´ f . e e (d) Donner l’allure de la courbe repr´sentative de f au voisinage du point d’abscisse 0. e 2 La citation du jour : Lady Aston : « Si j’´tais votre femme, je verserais du poison dans votre th´. » e e Sir Winston Churchill : « Si vous ´tiez ma femme, je le boirais. » e 2 

 fois,  depuis  six  mois  que  ton  regard  m’évite…   -­‐  Mais  non,  je  ne  dois  pas  dire  cela  si  vite.   1235   Je  suis  bien  malheureuse.  Oh  !  je  me  tais.  J’ai  peur  !   Ruy  Blas,  qui  l’écoute  avec  ravissement.   Oh  !  madame,  achevez  vous  m’emplissez  le  cœur  !   La  Reine   Eh  bien,  écoute  donc  !    

Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour,  Voyant le soin qui ronge ma pensée, Toute une nuit, folâtrement m'ayant Entre

traditionnelle. Mais ici, elle prend un risque : l’autobiographie est très classique. Elle pose une série de question qui invite Sarraute à s’interroger : « est-ce vrai ? » (l.23). Mais à partir de la ligne 52, elle change de rôle et d’opinion : « Bon. Je me tais... ». Elle s’est résignée. Nathalie Sarraute a convaincu sa conscience. La voix de l’auteur avait au début un rôle de défense : elle défendait sa position. Elle refuse les arguments de la conscience : « Non, je ne crois pas » (l.11). Nathalie Sarraute

qu’Andromaque et qu’il l’épousera bientôt. Hermione en devient folle de jalousie et persuade Oreste de la venger en le tuant. Celui-ci accepte, et le tue. En apprenant cette nouvelle, Hermione s’en prend à Oreste en le qualifiant odieusement (vers 10 : Tais-toi perfide ; vers 13 : Barbare, qu’as-tu fais ?). Elle lui reproche d’avoir pris à la lettre ses désirs de vengeance et de ne pas lui en avoir parlé avant d’ordonner son trépas (vers 22 : Ne devrais-tu pas lire au fond de ma pensée ?) Hermione lui

doit argumenter ce quʼelle pense, défendre ses idées: « je sais ce que je dis mais cʼest vous qui ne mʼentendez plus » (l.22). II) Le choc des générations. 1) Le verbe qui est trois fois répété est «se taire». a. Aux lignes 11 et 27, le verbe « tais-toi » est au présent de lʼimpératif. En effet, il nʼy a pas de sujet. A la ligne 27, le verbe « Te tairas-tu », est au futur de lʼindicatif. b. Créon nʼutilise pas le même sentiment les trois fois où il utilise ce verbe. Les deux premières fois

paroles de Créon : « Que sera-t-il de mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle la petite Antigone ? » (l.13-14). Créon n’accepte pas qu’Antigone lui réponde ainsi, il dit alors qu’elle est « folle » (l.17) puis lui ordonne de se taire : «  tais-toi » (l.17). Antigone rétorque alors « Non, je ne me tairai pas ! » puis reformule et repose ces interrogations à Créon. Créon ne répond toujours pas et choisit ensuite de poser une question à son tour à Antigone. Jusque-là on peut observer que

un quart de sourire. Je marque un silence de quelques secondes comme si la situation m'échappait. Je suis assise à côté de Mme P sur son lit, je suis troublée et a la fois touchée par ce qu'elle vient de dire, je ne sais quoi lui répondre. Je me tais, je baisse mon regard et me lève ne sachant pas quoi rétorquer. Je me sent déstabilisée par cette remarque faite par ma résidente et le mutisme me gagne. Je regagne mes esprits et m'approche en face de son plateau et lui dit : - " Votre repas