Tais-toi !

Une chaise Perchée sur mes quatre jambes, cachée sous l'homme j'observe, j'écoute, j'épie toute les conversations. Toujours présente lors des grandes décisions, ou des petites discussions, sans jamais dire un mot je tais toujours mes plaintes. Je soutiens l'homme quand il est épuisé, je le supporte quand il est ivre. Peu habituée aux senteurs orientales, j'ai souvent mêlé bois et paille, le vingtième siècle est un changement de taille, j'ai beaucoup évolué: à moi s'offre plastiques et

paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, é nervante et douce, et me sé pare des autres. Cet é -là j'avais dix-sept ans et j'é té , tais parfaitement heureuse. Les « autres»é taient mon pè et Elsa, sa maî re tresse. Il me faut tout de suite expliquer cette situation qui peut paraî fausse. Mon pè avait tre re quarante ans, il é tait veuf depuis quinze; c'é tait un homme jeune, plein

son véritable auteur et sa date de création sont inconnus. Cette affiche était placardée principalement dans les rues des grandes villes de la révolte de mai 68. L'affiche "sois jeune et tais toi" fait partie de celles qui ont été créées pour la révolte des jeunes étudiants parisiens. Elle a donc été commandé par le peuple qui voulait s'armer d' affiches et de slogans pour la manifestation. Les principaux destinataires de cette affiche

regard� comme si j'avais �t� envoy� du ciel: vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fen�tres; si j'�tais aux Tuileries, je voyais aussit�t un cercle se former autour de moi; les femmes m�mes faisaient un arc-en-ciel nuanc� de mille couleurs, qui m'entourait. Si j'�tais aux spectacles, je voyais aussit�t cent lorgnettes dress�es contre ma figure: enfin jamais homme n'a tant �t� vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens

Parcours associé « Spectacle et comédie » Lecture linéaire 10 - Georges Feydeau, Un fil à la patte , 1894, acte II, scènes 17 et 18. 51015202530354045 Lucette, enlevant la jupe qu’elle a sur elle. Quoi ? pourquoi ? Tu as un épi qui te gêne, c’est tout naturel que tu le cherches. Bois-d’Enghien. Oh ! oui ! tu as une

« Pierre ferma ses poings de fureur avec une envie irrésistible de sauter sur son frère et de lui sauter à la gorge. » « tu tortures notre mère… » « je casserai tes dents de vipère » _ Impératifs : « Ah ! Tais-toi, cette fois, ne parle point de cette fortune ! » «  Tais-toi, Tais-toi donc ! » _ Images fortes : «  La jalousie te suinte la peau » _ Le dialogue peut s’apparenter à une véritable dispute puisque les personnages s’interrompent sans cesse. ( La vérité des sentiments :

des énigmes et des coffres-forts. Brouille les ménages ou les raccommode, à la demande. Prix modérés. Les raisons de ma présence ici sont mystérieuses autant que... mystérieuses... Mais vous les connaîtrez tout à l'heure. Je n'en dis pas plus. Je me tais. Motus. Qu'il me suffise de vous indiquer que nous nous trouvons, par un beau soir de printemps (il montre la branche d'arbre en fleur), dans le manoir du baron de Z... Zède comme Zèbre, comme Zéphyr... (Il rit bêtement.) Mais chut ! Cela pourrait

clé des énigmes et des coffres-forts. Brouille les ménages ou les raccommode, à la demande. Prix modérés. Les raisons de ma présence ici sont mystérieuses autant que… mystérieuses… Mais vous les connaîtrez tout à l’heure. Je n’en dis pas plus. Je me tais. Motus. Qu’il me suffise de vous indiquer que nous nous trouvons, par un beau soir de printemps (il montre la branche), dans le manoir2 du baron de Z… Zède comme Zèbre, comme Zéphyr… (Il rit bêtement.) Mais chut ! Cela pourrait vous mettre sur la

La nuit de décembre LE POÈTEDu temps que j'étais écolier,Je restais un soir à veillerDans notre salle solitaire.Devant ma table vint s'asseoirUn pauvre enfant vêtu de noir,Qui me ressemblait comme un frère.Son visage était triste et beau :A la lueur de mon flambeau,Dans mon livre ouvert il vint lire.Il pencha son front sur sa main,Et resta jusqu'au lendemain,Pensif, avec un doux sourire.Comme j'allais avoir quinze ansJe marchais un jour, à pas lents,Dans un bois, sur une bruyère

sculpture, bâtiment, film….) : Affiche - Titre : « Retour à la normale » ; « Sois jeune et tais toi » - Date : 2 juin 1968, mai 1968 - Auteur : Les étudiants de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, qui ont fait tant d’affiches pour soutenir la cause du changement espéré, élaborent et diffusent ce placard - Support : Mur Description et composition de l’œuvre Dimension et thème de l’œuvre « Sois jeune et tais toi » Le personnage en arrière représente le général de Gaulle sous la forme d’un policier