Takaful

unis, le Koweït et le Qatar, sont actifs au Moyen-Orient, suivis de près par l’Égypte, le Liban, Oman et la République arabe syrienne. En Asie, la Malaisie est dores et déjà dotée d’un système de finance islamique pleinement développé (banques, Takaful, ou assurance, des opérations sur le marché des capitaux et sur le marché monétaire). Parmi les autres protagonistes de pays en développement figurent Brunei Darussalam, l’Indonésie, le Pakistan, les Philippines et la Thaïlande. La croissance de ces

plate-forme privée, sécurisée et évolutive reliant toutes les parties prenantes du processus, (l’exportateur et l’importateur), et d'autres parties importantes telles que les douanes, les sociétés logistiques, les banques islamiques, les sociétés Takaful et autres (Can’t et al. 2016). De plus, un contrat intelligent basé sur une blockchain privée autorisée permet de se conformer aux réglementations anti-blanchiment d'argent et de financement anti-terroriste. Il permet également à la procédure KYC

attractive to women, youth, self employed and small establishment employees who sometimes do not meet the strict requirements of a regular credit card facility. Saudi Government has also endorsed an Islamic-based law to regulate the kingdom's lucrative Takaful sector and opened it for foreign investors. Islamic banks have also built a strong presence in Malaysia, where Standard & Poor's assigned a BBB+ rating to the $600 million Sharia-compliant trust certificates (called sukuk) issued by Malaysia

hôtes par des financements des projets. Depuis sa création, de nombreux projets ont été réalisés, en particulier dans les pays pauvres, ce qui explique le très bon accueil qui lui a été réservé en Afrique. La DMI dispose de filiales islamiques, des Takaful Compagnies (sociétés d’assurances islamiques) et des banques d’affaires dans de nombreux pays. 2.6.6 Banques intergouvernementales de développement Bien que toutes les banques islamiques soient, de part leur nature même, des banques de développement

des produits d’assurance estampillés conformes à la Chariaâ pourrait dynamiser davantage le secteur des assurances, pourvu que la réglementation s’adapte rapidement en conséquence. Dans ce cadre, une convention a été signée avec Abu Dhabi National Takaful au début du mois de novembre pour le lancement de ce genre de produits sur le marché marocain. La direction des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS) affirme que le projet est en cours de réalisation. Elle affirme également qu’avec quelques

montant de capital vendu • La vente différée protège partiellement l’investissement (Bai Ajil) • La partie restante permet à l’investisseur de participer aux profits futurs de la société • La partie tierce (par exemple Company d’assurance islamique ou Takaful) jouit de la participation sans avancer de règlement et avec une faible majoration (Markup : majoration par rapport au prix réel) • Pas de transformation du capital en dette et la tierce partie reste en Musharaka 39 Vente différée (Bai Ajil)

d’affaire du secteur au plus tard en 2015. Outre ce programme, la mise en place d’un nouveau projet sur la finance islamique devrait également créer des changements. En effet, ce projet vise à créer des compagnies d’assurance spécialisées dans le Takaful. Ce projet pourrait avoir pour effet de dissuader les compagnies d’assurance nationales d’investir dans ce domaine alors que c’est une branche qui permettrait de faire évoluer le secteur. Le secteur des assurances au Maroc présente donc un grand

capitaliste qu’à commencer la fixation des fondements de la finance islamique en tant que science et en tant qu’industrie. Ainsi les institutions financières islamiques que sont les banques islamiques, les compagnies d’assurance islamique ou « Takaful », les fonds d’investissement islamiques, les émetteurs de « Sukuk » outre la nécessité de répondre aux exigences et contrainte réglementaire des lois en vigueur sont tenues de se conformer à des exigences et des règles qui trouvent leurs origines

particuliers (ouverture de la première banque islamique en Europe en 2004). De même, en Allemagne, la prise en compte de ce marché est effective comme le démontrent les initiatives prises sur le marché des « sukuks » (produit obligataire islamique) ou du « takaful » (assurance). Ainsi, l’on constate que la plupart des groupes bancaires français ont ouvert des filiales spécialisées sur le créneau de la finance islamique au Moyen Orient afin de profiter de cette source de liquidités, leur activité sur le territoire

hôtes par des financements des projets. Depuis sa création, de nombreux projets ont été réalisés, en particulier dans les pays pauvres, ce qui explique le très bon accueil qui lui a été réservé en Afrique. La DMI dispose de filiales islamiques, des Takaful Compagnies (sociétés d’assurances islamiques) et des banques d’affaires dans de nombreux pays. 2.6.6 Banques intergouvernementales de développement Bien que toutes les banques islamiques soient, de part leur nature même, des banques de développement