Tamarinier

et le bonheur.) tandis que les assonances en « i » et « a », voyelles éclatantes, suggèrent l’éblouissement et l’éclat du paysage ( respire, rivage, éblouissent, île, rempli / charmants climats, mâts, fatigués, vague marine, parfum, narine, âme, tamariniers, mariniers). III – Un monde sensuel Le monde décrit par Baudelaire est un monde très sensuel. (Il faut entendre par sensuel : qui fait appel aux sens). On relève ainsi la présence des cinq sens dans ce sonnet : L’odorat qui est le sens le plus important

retrouver entre eux ». De plus on a un espace très spacieux, qui renvoi a une hyperbole , tout est spacieux, les trottoirs, les avenues, les terrasses. Le centre est un endroit préserver, isoler : « c’était au centre seulement qu’a l’ombre des tamariniers s’étalaient les immenses terrasses de leurs cafés ». Le centre est donc un espace aristocratique , noble , à privilégiée et à protéger. D’autre part, le quartier représente aussi le luxe avec les automobiles, les magasins, les cafés et les cocktails

est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire

mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Près des rivages d’Angleterre… Près des rivages d’Angleterre nous aperçûmes de l’étrave une mystérieuse épave voguant sur la plus haute mer

une cigarette. De tôt elle est sortie, la lune d'un nuage noir, en illuminant un mur blanc, éboulé aux intervalles. Je me suis arrêté, je deviens aveugle devant tant de blancheur. Il(elle) a soufflé un peu de vent. J'ai respiré l'air des tamarins(tamariniers). Il(elle) vibrait la nuit, il(elle) est plein des feuilles et des insectes. Les grillons vivaqueaban entre les hautes(grandes) herbes. J'ai levé(ai élevé) le visage : il(elle) arrive aussi ils(elles) avaient établi un campementles étoiles. J'ai

paresseuse où la nature donne », le mot « donne », évoque l’idée d’une nature luxuriante qui déborde de générosité et de vie. Ensuite, il faut référence à une nature inconnue avec ses «  arbres singuliers et des fruits savoureux » et ses «  verts tamariniers », l’adjectif singulier devance l’apparition d’un arbre méconnu pour un Européen. En outre, «  les fruits savoureux » s’opposent au fruit défendu et revendiquent le plaisir sans honte, ce qui nous donne l’impression d’une île épargnée de la honte

mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Je t'adore à l'égal... Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne, O vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t'aime d'autant plus, belle,

régulier puisque dans les deux quatrains il y a la forme ABBA (rîmes embrassées) et dans les deux tercets CCDEDE (4 rîmes croisées). On y trouve la présence des cinq sens : -le goût "des fruits savoureux", -l'odorat "le parfum des verts tamariniers", -l'ouïe "le chant des mariniers", -la vue "Je vois un port", -le toucher "un soir chaud d'automne". Mon ressenti : Lorsque je lis le poème je ressens ce qu’a voulu transmettre Baudelaire, et l’on commence très vite à s’imaginer le paysage

est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire Edvard MUNCH, Madonna, 1893. Annonce des axes Etude I - Vision de la femme par Baudelaire - Transformation

fruits savoureux » qui représentent l’exotisme auquel le poète aspire. Dans le dernier tercet on constate que l’évocation rêveuse de l’île est tellement forte que le poète est physiquement présent dans ce lieu paradisiaque « Le parfum des verts tamariniers » lui « enfle la narine ». La personnification de l’île édénique est présente dès le premier quatrain puisqu’il est question de ces « rivages heureux » et cette personnification se précise dans le deuxième quatrain, « une île paresseuse » à la nature