Tartuffe Religion

Frontispice des Œuvres de Molière (éd. de 1734) Cette pièce de Molière suscita à sa création une levée de boucliers des dévots. Écrite juste après Tartuffe, où Molière fustigeait l'hypocrisie de certains dévots, elle semble aux yeux des religieux de l'époque une apologie du libertinage. Le seul défenseur de la religion semble être Sganarelle, pour lequel la religion ressemble fort à de la superstition et dont le rôle comique est indéniable. Elle va donc subir, dès sa deuxième représentation, une attaque

Deuxième groupement de texte : Texte théâtraux I-Don Juan (Molière) Cursife (II- Ruy Blas (Victor Hugo) ) III- En Attendant (Godot Beckett) IV- Tartuffe (Molière) V-Les Justes (Albert Camus) I- Dom Juan Molière (comédie classique) Pièce écrite en 1605 par Molière. 3 scènes qui constituent la fin et l'épilogue de la pièce. On assiste à la mort du personnage éponyme 1) Registre Tragique Ce qui montre que la pièce

les dents ». -Le pauvre représente le véritable croyant qui utilise un vocabulaire religieux : « aumône », « Ciel », « prier », « péché ». De plus, il n’est pas un « tartuffe », sa foi n’est pas hypocrite, ni à vendre : « j’aime mieux mourir de faim ». Il résiste jusqu’au bout à la tentation. Il symbolise ici la victoire de la religion sur Dom Juan, l’existence de la foi face à l’hypocrisie religieuse mise en avant par Dom Juan à propos des croyants. c) Sganarelle. -Sganarelle est presque absent de

Nº : 91027 FRANÇAIS Toutes séries Résumé d’œuvre : Dom Juan de Molière Plan de la fiche 1. Contexte de création 2. Résumé Contexte de création Comme Tartuffe, Dom Juan est une pièce que l’on ne peut comprendre en dehors du contexte politique et religieux du début du règne de Louis XIV. Après l’interdiction du Tartuffe, qui compromet les recettes de la troupe, Molière écrit Dom Juan ou le Festin de pierre, représenté pour la première fois le 15 février 1665. La pièce, qui s’inscrit

humanisés/Personnifiés. Le rat Le rat est un personnage familier des fables de LF. On en trouve en effet, 13 occurences dans l'ensemble des trois reccueils. 2) Dès le titre, le rat est personnifié et le thème de la religion est introduit. On retrouve dans la fable le champs lexical de la religion: v2 ici-bas v7 ermite v9 ermitage v11 Dieu v12 voeu v13 dévot v15 aumône v28 preier le Ciel v31 Saint v34 Un Moine? [...] Dervis v35 Moine [...] Charitable Ce rat est donc présenté comme un personnage

libertinage est un mouvement né au XVIIIème siècle, il est l'héritier de l'humanisme. Selon l’Académie Française : Au XVII ème siècle : Qui prend trop de liberté et ne se rend pas assidu à son devoir. Il signifie aussi, Licencieux, dans les choses de la Religion, soit en faisant profession de ne pas croire ce qu'il faut croire, soit en condamnant les coutumes pieuses, ou en n'observant pas les commandements de Dieu, de l'Eglise, de ses supérieurs. Au XVIII ème siècle : Qui aime trop sa liberté et l'indépendance

chacune composée de phrases brèves soulignant son émotion. -Les rapprochements lexicaux et les temps verbaux : Dans les deux tirades de Perdican, plusieurs termes se répondent : (« enfant et jouet » / « joué ») Les apostrophes qui ont trait à la religion traduisant la foi de Perdican. -Le tragique des rapprochements : Dans la première partie, il n’est fait que mention de Perdican et Camille, l’emploi du passé composé renvoie aux anciennes erreurs et le présent renvoie à l’amour « nous nous aimons

Pensez-vous que Dom Juan soit une pièce irréligieuse ? Problématique : le sens de l’œuvre se situe-t-il dans les multiples provocations et les attaques manifestes du personnage de DJ contre la religion ? ou se situe-t-il au contraire dans le fait que DJ soit condamné à la fin, et donc dénoncé ? Autrement dit Molière est-il d’accord avec son personnage ou avec sa condamnation ? La pièce nous raconte-t-elle le cheminement d’un libertin vers une condamnation logique ? Ou le parcours d’un homme libre

n'ont eu garde de l'attaquer par le côté qui les a blessés: ils sont trop politiques pour cela, et savent trop bien vivre pour découvrir le fond de leur âme. Suivant leur louable coutume, ils ont couvert leurs intérêts de la cause de Dieu; et Le Tartuffe, dans leur bouche, est une pièce qui offense la piété. Elle est, d'un bout à l'autre, pleine d'abominations, et l'on n'y trouve rien qui ne mérite le feu. Toutes les syllabes en sont impies; les gestes même y sont criminels; et le moindre coup d'œil

Suite à l’interdiction de représentation de Tartuffe, Molière écrit Dom Juan en 1665. La pièce fût mal accueillie par les dévots : elle est à leurs yeux un panégyrique du libertinage et une satyre de la religion. La scène 2 des l’acte 3, ou la « scène du pauvre » fût largement largement censurée pour cette raison. A cet instant de la pièce, Dom Juan et Sganarelle demande leurs routes à un pauvre et ce dernier demande l’aumône. Dom Juan lui accorde un louis d’or mais à une condition : qu’il jure.