Technophobie

jours, où seul le profit compte, la technique menace de provoquer la disparition de l’homme. Les machines sont capables de le remplacer dans de nombreux travaux, et elles fonctionnent de plus en plus indépendamment de lui. D’où, l’apparition de la technophobie, avec entre autre : la peur du chômage causé par les machines (exemple des caisses automatiques dans les grandes surfaces) et la peur de vivre dans un monde entièrement robotisé. Le machinisme a aussi pour conséquence la déshumanisation de l’homme

comme menaçant une nature prétendument généreuse et féconde par elle-même. De même, une prétendue nature bonne de l’Homme et à la fois le préjugé consistant à s’enthousiasmer en permanence des nouveautés du progrès. Ni progressisme béat donc, ni technophobie. “La différence décisive entre les outils et les machines trouve peut-être sa meilleure illustration dans la discussion apparemment sans fin sur le point de savoir si l'homme doit « s'adapter » à la machine ou la machine s'adapter à la « nature

conséquences alors qu'on voulait que la tech rationalise le monde ! Remède : principe de précaution ( mais cela empêche des découvertes et des effets positifs comme le nucléaire, remet en cause l'indépendance du chercheur, et entraine la technophobie) Effets de la mécanisation du travail : ( Marx texte 9/10 ) critique du travail à la chaîne qui détourne la fonction positive du travail ( humanisation, dvlpmt des capacités, la différence entre le travail d'un homme et d'un animal

mais seulement tel ou tel argument, telle ou telle théorie, telle ou telle conception…, en somme, juste ce qui est défendable. Thomas LEPELTIER, « Faut-il défendre la science ? » in Les Grands dossiers des Sciences Humaines, n° 10, 2008 Texte 2 La technophobie a aujourd’hui le vent en poupe. Quelques mots suffisent, OGM, énergie nucléaire, clonage ou nanotechnologies, pour que l’échine se hérisse et que la peur du danger technique envahisse chacun. La technique est accusée de tous les maux : elle rompt

environnement technique mais nous ne nous en rendons pas compte de façon spontanée. Comme le souligne Jean-Yves Goffi dans son ouvrage Philosophie de la technique, la technique est « omniprésente et inaperçue ». 2 2) TECHNOPHILIE CONTRE TECHNOPHOBIE 3 Deuxièmement, pour autant, bien qu’elle nous soit si familière qu’on ne l’aperçoit même plus, paradoxalement, la technique cristallise des réactions sentimentales fortes. Pour le montrer, prenons deux exemples assez récents et pourtant

apporter le bonheur dans le monde. (cf : des auteurs comme Condorcet). Aujourd'hui moins, → Et donc : Qu'est-ce que la Science ? Comment l'un peut influer sur l'autre ? (Le prof a rappelé régulièrement qu'il n'était pas dans un discours ni de technophobie, ni antiscientifique, au contraire) 1/12 Master de Sciences Humaines - Impacts des Progrès Scientifiques sur la Pratique de la Médecine Est-ce que l'essence de la chirurgie est d'opérer ? Non, le but est de faire du bien à une personne

alors croire au progrès s’il débouche sur le déterminisme? Le mythe du bon sauvage inscrit dans son cadre naturel, plus heureux, plus authentique et meilleur que l’homme civilisé, dénaturé et en désarroi dans un monde dépravé, explique la technophobie. Comment croire au progrès alors qu’il est source d’affaiblissement moral, de détermination sociale, d’inégalités économiques, de désarroi culturel et spirituel, d’aliénation mentale, de destruction potentielle de la planète et de l’espèce? Pourtant

danger, vivre dans la crainte n'est pas le meilleur comportement. En effet, la crainte qui consiste à éviter les machines n'est pas une solution car elles sont omniprésentes dans notre quotidien. Cette peur des machines irraisonnée porte un nom : la technophobie. Mais cette peur repose surtout sur l'ignorance des raisons qui nous poussent à craindre les machines. C'est pourquoi cette dissertation a lieu d'être, au-de-là de savoir s'il faut craindre ou ne pas craindre les machines, il faut comprendre les

la technophobie est t'elle fondée ? Si nous voulons préparer par exemple un gâteau au chocolat nous utilisons le plus souvent une recette pour pouvoir cuisiner ce gâteau. Cette recette est une technique d’élaboration du gâteau au chocolat, elle nous permet d’être presque certain que celui-ci ne sera pas raté, elle nous fait également gagner du temps en allant directement droit au but sans rectifier les dosages ou rajouter d’autre ingrédients, c’est donc un gain de temps et une chance de réussite

collective par l’émeute », caractéristique d’un contexte où les syndicats étaient faibles et incapables d’organiser et de financer des grèves efficaces. Ceci entraîne en effet un basculement dans l’interprétation, permettant d’échapper au soupçon de technophobie qui pesait sur les luddites. Dans ce sens, Hobsbawm ouvre la voie à Thompson, comme le fait remarquer Minard . E.P. Thompson est le premier qui propose une interprétation historiquement argumentée dont les briseurs de machine sortent héroïsés