Ternaire Alchimique

alexandrine, redécouverte en France vers 1840-1850 (voir les indications de Cl. Pichois, Pl. I, p. 1505), voyait la figure symbolique du savoir, notamment dans ses formes magique, occulte ou alchimique (voir R.P. Festugière, La Révélation d'Hermès Trismégiste, Les Belles Lettres, 1986). La rêverie "alchimique" de Baudelaire reparaît au v. 13 du troisième Spleen (poème LXXVII), à la fin de l'ébauche d'Épilogue (dans un curieux passage de Mon coeur mis à nu, XXXI, qui évoque les "Alchimistes de la Pensée"

ce Rite aux seuls représentants de la classe masculine. Mais par commodité nous ne préciserons pas sans cesse, comme un langage politiquement correct aime à le faire actuellement. 20 Une manifestation parmi d’autres de la « triple voix », ou d’un ternaire sonore. 21 Site www.cafe.edu/genres/g-intro.html. 15 type de texte, en fonction de ses caractères. Le discours est moulé par ces contraintes qui permettent, à une communauté déterminée de producteurs et d’usagers, de le reconnaître comme tel. La

e e e e op´rations sont gard´es secr`tes. Le proc´d´ ne peut s’obtenir qu’en recevant le secret d’un initi´ e e e e e e et les textes alchimiques ne contiennent que quelques indications mineures, parfois trompeuses. L’alchimie est donc avant tout une activit´ ´sot´rique, c’est-`-dire qui proc`de par transmission ee e a e d’un savoir cach´. Les ouvrages alchimiques sont d´lib´r´ment obscurs et cachent leurs secrets e e ee dans un langage symbolique dont la signification n’est pas claire. Citons un

d’A. Green. 80 qui traversent le corps humain. Il crée un espace littéraire qui est un passage entre l’obscur et le clair : « Le passage du négatif au positif, en termes d’espaces et de temps, constitue une sorte de transformation chimique ou alchimique de l’expérience sensorielle et perceptive214. » Zola met en place des dispositifs narratifs capables de modéliser la puissance sexuelle de l’inconscient et sa négation. Il est capable de faire parler la chair et de rendre visible une sexualité

qu’accessoire, si bien appropriée qu’elle soit à ce dont il s’agit. Au fond, les épreuves sont essentiellement des rites de purification ; et c’est là ce qui donne l’explication véritable de ce mot même d’« épreuves », qui a ici un sens nettement « alchimique », et non point le sens vulgaire qui a donné lieu aux méprises que nous 131 avons signalées. Maintenant, ce qui importe pour connaître le principe fondamental du rite, c’est de considérer que la purification s’opère par les « éléments », au

sensualité diffuse et inquiétante (plaisir et souffrance) - l’amplification dans la reprise terme à terme des mêmes prédictions (étude des variantes) - le rythme et ses effets d’incantation dans le discours (répétitions, groupements binaires, expansions ternaires, groupes croissants) - le renversement final ironique en forme de déclaration galante qui vaut comme explication de l’amour - les éléments d’une analyse clinique (narcissisme, mélancolie, sadisme) 3) Les axes à retenir (qui permettraient de structurer

du temps ? -------------------------------------------------- 21 Chapitre 1. Le temps continu -------------------------------------------------- 22 1. Le temps linéaire et dramatique ---------------------------------------- 24 1.1 La structure ternaire ------------------------------------------- 25 1.2 Le tableau et le thème ----------------------------------------- 30 1.3 La linéarité dans un film de labyrinthe ---------------------- 35 2. Les mots --------------------------------------------------------------------

démiurge... et désespéré, miroir enfin, où toutes choses viennent se réfléchir. La littérature a pour mission de reproduire la nature par la pensée. Le créateur prométhéen observe, exprime, se souvient et invente: le roman balzacien est ce milieu alchimique où le réel se transmute en mythe et en symbole, où émerge ce qu'on ne connaissait pas, où l'image et la condensation rendent visible et lisible ce qui n'était que fragment, poussière, bribes de «réalité» dépourvues de toute signification. Balzac

agita en l'air pour faire partir l'alcool et qu'il porta ensuite à son nez. En trois coups très brefs, il aspira le parfum comme une poudre, l`expira aussitôt et, de la main, s'envoya de l'air frais au visage, puis renifla encore sur le même rythme ternaire et, pour finir, aspira une longue bouffée, qu'il relâcha lentement, en s'arrêtant plusieurs fois, comme s'il la laissait glisser sur un long escalier en pente douce. Il jeta le mouchoir sur la table et se laissa retomber contre le dossier de son

agita en l'air pour faire partir l'alcool et qu'il porta ensuite à son nez. En trois coups très brefs, il aspira le parfum comme une poudre, l’expira aussitôt et, de la main, s'envoya de l'air frais au visage, puis renifla encore sur le même rythme ternaire et, pour finir, aspira une longue bouffée, qu'il relâcha lentement, en s'arrêtant plusieurs fois, comme s'il la laissait glisser sur un long escalier en pente douce. Il jeta le mouchoir sur la table et se laissa retomber contre le dossier de son