Tertullien

apôtres comme premier diacre189 », que l’on doit d’avoir assis pour les siècles suivants la lecture d’Actes 6.1-7 « comme le fondement du ministère diaconal en Église190 », ce que le concile de Néocésarée a confirmé au début du IVe siècle191. Tertullien soulignera à la fin du IIe siècle et au début du IIIe siècle que les prêtres et les diacres peuvent baptiser seulement par délégation de l’évêque192. De même, s’il y a un danger de mort, les prêtres et les diacres peuvent entendre les confessions

il reste secondaire, l’essentiel étant toujours de persuader l’âme, non de la séduire. Malebranche aura une approche assez parallèle de la rhétorique ; D’une part il condamne farouchement la rhétorique (dans La Recherche de la vérité), accusant Tertullien, Sénèque ou Montaigne pour leur « culte de l’hyperbole et de l’extraordinaire » et « l’écriture cavalière revendiquant le divertissement et affectant le pyrrhonisme », enfin pour leur seule fin de séduire leurs lecteurs. Pourtant, il use lui-même

demande à l'empereur ce qu'il doit faire avec les chrétiens. Il mentionne que les chrétiens ne font pas le mal. Réponse de Trajan : « il n'y a pas a les poursuivre d'office. » mais si on les trouve, et qu'on prouve qu'ils sont chrétiens, on les tue. Tertullien : « c'est le nom même de chrétien qui est puni » • 1er et 2ème siècles : • persécution localisée avec Néron. • Martyres de Lyon en 177 : arrestation d'un groupe de chrétiens, jetés au cirque, une esclave convertie par sa maitresse, attachée

dévaloriser les dieux païens, en reprenant les mêmes arguments déjà utilisés à l'époque classique par les païens eux-mêmes pour rejeter ces récits qui prêtent aux divinités des actes immoraux et honteux. C'est le cas, au IIe siècle, d'auteurs tels que Tertullien, dans le livre II de son traité Ad Nationes (Aux peuples) qui argue du fait que les mythes sont des fables honteuses et absurdes inventées par les philosophes et les poètes pour montrer que les dieux païens sont de faux dieux. Cependant, la mythologie

Mâle15, "que ce soit Tertullien qui le premier, ait représenté les vertus comme des guerrières luttant dans l'arène avec les vices : 'Voyez, dit-il, l'impudicité renversé par la chasteté, la perfidie massacrée par la bonne foi, la cruauté abattue par la piété, l'orgueil vaincu par l'humilité : tels sont les jeux où, nous autres chrétiens, nous recevons des couronnes`16. (...) L'idée d'une bataille intérieure, d'une "psychomachie", n'appartient certes pas à Tertullien, puisque c'est une

première femme, même si elle est morte, est un adultère masqué, qui résiste la main de Dieu... et dissout l'union la plus rigoureuse de la chair avec la chair, formée pour les relations de la race.”[21] Un autre Père de l'Église né au deuxième siècle, Tertullien (160-70 à 215-220), considéré par Smith comme étant “le premier grand théologien de l'Ouest”[22] , “...objecte fortement à un deuxième mariage pour une femme même après la mort parce qu'elle aurait ainsi un mari dans la chair et un mari dans l'esprit

la fin du VIe siècle, où étaient recopiés et commentés les grands écrivains chrétiens du IVe au VIe siècle, en particulier Augustin (354-430), Cassiodore (485-580), Grégoire le Grand (540- pape 590-604) mais aussi des pères latins plus anciens : Tertullien (155-222), Cyprien de Carthage (200-258), Hilaire de Poitiers (315-367), Ambroise (340-397). L'effondrement de leur royaume explique largement l'afflux de grands esprits wisigoths comme Théodulf ou Benoît d'Aniane à la cour de Pépin le Bref ou de

Clarendon Press, Oxford, 1972. 01 ER, 08, 10 culte royal, mariage mixte. [ 1022 FRASINETTI (P.), « Gli scritti matrimoniali di Seneca e Tertulliano », Rendiconti dell'Istituto Lombardo di Milano 88, 1955, p. 151-188. 01 R, 07R mariage, Sénèque, Tertullien. [ 1023 Die Frau im Urchristentum, DAUTZENBERG (G. von) éd., Quaestiones Disputatae 95, Herder, Freiburg im Breisgau, 1983, 358 p. 10 christianisme. [ 1024 FRAZER (R.M.), « Three notes on Semonides 7 », Mnemosyne 29, 1976, p. 181-184. 07G

affirmaient qu'il avait délaissé son patrimoine pour se consacrer à la pensée, d'autres, notamment Plutarque, racontaient qu'il s'était ôté la vue pour n'être plus distrait par les objets extérieurs, notamment par les femmes qu'il aurait, au dire de Tertullien, voulu aimer toutes. La plupart s'accordent à en faire un modèle de bonne humeur. Juvénal, dans ses Satires, en a fait l'épigramme: « Un rire perpétuel secouait Démocrite. » Atomisme Selon Simplicius, un commentateur d'Aristote, Démocrite admettait

différencie dans la mesure où elle aborde le caractère concret des problèmes, préférant une réflexion directe et ininterrompue sur le vécu. Dans Le Deuxième Sexe, elle affirme : « On ne naît pas femme, on le devient » (repris du concept proposé par Tertullien) : c'est la construction des individualités qui impose des rôles différents, genrés, aux personnes des deux sexes. Son livre souleva un véritable tollé et son auteur fut parfois calomniée. Rares furent ceux qui lui apportèrent du soutien. Elle reçut