Tertullien

Hoepffner (E.) 1949, pp. 42-43; cf. FOUCHÉ, p. 398. Totus « entier, tout entier », s'est, dans la lang. vulg., confondu avec omnis « chaque, tout », d'abord au plur. dès Plaute (Miles, 212: totis horis) et plus fréquemment à basse époque (IIIe s. TERTULLIEN; fin IVe s. Peregrinatio Aetheriae, 2, 6: toti illi montes; LÖFSTEDT, p. 69; nombreux ex. ds BLAISE Lat. chrét.); totus sing. équivalent de omnis, quivis, relevé dep. Apulée (Lat. Gramm., 1963, p. 203) devient également plus fréq. à basse époque

sont pas démontrées mais révélées. La croyance, c'est-à-dire une adhésion sans raison, intime et personnelle s'impose en lieu et place de la raison jugée impuissante, voire même perverse. « Credo quia absurdum » dit le précepte latin attribué à Tertullien « Je crois parce que c'est absurde », soulignant par là ce qu'il peut y avoir de délibérément irrationnel dans l'attitude religieuse. Luther ne disait-il pas que la raison est « la putain du diable » ? Comment alors vouloir inscrire la religion

MÉDIÉVALE ET MODERNE | |4.1 | |L’image d’Ève | Du Bas-Empire au xviiie siècle, l’image d’Ève s’impose dans les mentalités. Ainsi au début du iiie siècle, l’écrivain Tertullien, dans un traité intitulé la Toilette des femmes, rappelle à celles-ci la Genèse : « Tu enfantes dans les douleurs et les angoisses, femme ; tu subis l’attirance de ton mari et il est ton maître. Et tu ignores qu’Ève c’est toi ? Elle vit encore en

venus.95 B/ Les rituels de passage Des rituels avaient aussi lieu entre les différents grades. Ainsi, on organisait pour le futur Fiancé un mariage mythique entre lui et Mithra. Le rituel du Soldat était probablement plus éprouvant physiquement. Tertullien raconte qu’il devait refuser une couronne lui étant destinée, avant de dire : « Mithra est ma couronne ».96 On lui faisait alors un tatouage sur le front au fer rouge.97 Le Lion subissait sans doute également un traitement sévère ; on pense qu’il

(Tripoli), notamment, ont fourni une documentation qui ne laisse pas de doute. Les textes ne sont pas en reste. Dans le Talmud de Jérusalem, par exemple, on relève les noms de Rabins qui résidaient, vers le IIIe siècle, à Carthage ; et tandis que Tertullien n’avait pas manqué de s’attaquer aux Juifs dans ses Traités intitulés « Adversus Iudeos », « Adversus Nationes », « Apologeticum ». Augustin qui les avait à son tour combattus, avait signalé leur présence à Oea, Thusurus (Tozeur), Uzalis (El Alia)

unique, incompréhensible, ineffable"; Lactance lui-même, qu'on ne peut accuser d'être trop indulgent, avoue, dans son livre V (Divin. Institut., c. iii), que "les Romains soumettent tous les dieux au Dieu suprême; illos subjicit et mancipat Deo". Tertullien même, dans son Apologétique (c. xxiv), avoue que tout l'empire reconnaissait un Dieu maître du monde, dont la puissance et la majesté sont infinies, principem mundi, perfectae potentiae et majestatis. Ouvrez surtout Platon, le maître de Cicéron

posée de savoir si ces personnages étaient des laïques ou non. Par référence à la primitive Eglise ils le sont évidemment, mais pour une tradition vieille de plus de trois siècles, les rois, sacrés, étaient d’Eglise. La pape passe outre en citant Tertullien « Le Christ n’a pas dit « je suis la coutume », il a dit « je suis la Vérité ». C’est en s’appuyant sur cette coutume que Henri IV, suivi par une grande parti de son clergé va protester. En effet au fil des siècles, l’empereur a pris l’habitude

de la rhétorique pour persuader. Dans la rhétorique latine, l’exemple est un agissement ou un propos d’un personnage célèbre du passé qu’il est conseillé d’imiter. Les prédicateurs chrétiens n’ont pas ignoré cette ressource de la rhétorique : Tertullien fait souvent référence au Christ, exemple des exemples pour le chrétien. À partir du XIIe siècle, les manuels de prédication, soucieux de rendre le prédicateur compréhensible de son public et de lutter contre les erreurs de doctrine, proposent trois

mais il n’en est jamais bien loin, et l’ironique amusement que manifeste le moraliste (“Cela est admirable” — Sel.50) équivaut, à sa manière, à une dénonciation. Dans la 11e Provinciale, pour justifier le ton des “Petites lettres”, Pascal citait Tertullien : Rien n’est plus dû à la vanité que la risée.10 halshs-00295168, version 1 - 16 Jul 2008 Le même principe sous-tend la liasse “Vanité”, où un rire amer sanctionne une collection de comportements humains auxquels manque la plus élémentaire

grandes Églises du IIe siècle sont: Césarée, Damas, Antioche, Éphèse, Thessalonique, Corinthe, etc. En Occident, seules Rome et Carthage sont comparables. L’Église d’Afrique a été très importante. Parmi les Pères de l’Église, trois sont africains: Tertullien (apologiste du IIe siècle), Cyprien (évêque de Carthage et martyr en 285) et surtout Augustin (évêque d’Hippone au IVe siècle). ◆ Question 4. Selon la Bible, Moïse a été choisi par Dieu pour faire sortir les Hébreux d’Égypte. Il fait passer la