Texte La Pension Vauquer

l'histoire. L'histoire donne à chacun la forme de sa destinée; elle dispose des cœurs, des choix qu'on croyait personnels. Elle avance, et elle a un sens: écrire le passé sert à comprendre le présent, voire à anticiper sur le futur. L'histoire, tissu du texte, est aussi la vraie finalité de la poétique balzacienne; «historien fidèle et complet», «plus historien que romancier», mais capable de réussir là où l'histoire échouerait: «J'ai mieux fait que l'historien, je suis plus libre», c'est ainsi que Balzac

Balzac en effet après avoir décrit la pension Vauquer, par exemple, y ménage d’abord l’entrée du chat de la patronne, puis de Madame Vauquer elle-même (progression chose-animal-être humain). Et surtout, Balzac y emploie un vocabulaire qui, au fur et à mesure du texte, de plus en plus de mots qui, tout en servant à décrire des choses, relèvent du registre humain. Il ménage ainsi stylistiquement la transition entre l’inanimé et l’animé, donnant l’impression que la pension accouche littéralement des êtres

achevée. En 1850, épuisé par son travail, Balzac meurt, quelques mois après avoir épousé Madame Hanska. 1.2. Résumé du roman « Le Père Goriot » Roman extrait de la comédie humaine écrit par Balzac en 1835. A la fin de l'année 1819, la maison Vauquer à Paris, abrite plusieurs pensionnaires dont certains ont un comportement assez mystérieux. Parmis eux un certain M. Vautrin et un vieillard, le père Goriot. Deux jeunes gens : Victorine Taillefer, une orpheline, et Eugène de Rastignac, un étudiant

personne explique la pension, comme la pension implique sa personne. » Vous rédigerez une page de roman dans laquelle les lieux laissent deviner la psychologie d'un personnage. Objet d'étude : Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde. Voici une annale de roman. Voici une proposition de corrigé des questions de lecture. Un commentaire qui demande simplement à être étoffé, et une proposition rédigée pour le texte d’invention. Textes : Texte A : Honoré de Balzac

Les funérailles du père Goriot ne conservent que les apparences d’une cérémonie. La gravité de l’événement ne trouve que peu d’écho auprès d’une assistance peu nombreuse. Seuls Rastignac et Christophe,« garçon de peine » travaillant dans la pension Vauquer, accompagnent le défunt dans son dernier voyage. La solitude du mort se trouve accusée par l’énumération du personnel religieux, constitué des « deux prêtres », de « l’enfant de chœur » et du « bedeau ». Aussi le narrateur s’attache-t-il à décrire

Le registre littéraire d'un texte (on parle aussi de tonalité) est défini par l'effet produit par ce texte sur le lecteur et qu'a le plus souvent recherché l'auteur. Le registre littéraire est lié à certains types de procédés stylistiques mais aussi à des thèmes privilégiés qui déterminent la réception du texte par le lecteur. Ses réactions, intellectuelles et émotionnelles, peuvent relever de la curiosité mêlée d'admiration artistique, de l'adhésion au propos du texte, de l'interrogation, mais aussi

dans la Préface de Pierre et Jean, s'est imposé dans les romans qui cherchent à produire un effet de réel plus qu'une transcription fidèle de la réalité, d'ailleurs impossible. La description de la pension Vauquer au début du Père Goriot de Balzac illustre bien ce registre. Mais au sein d’un même texte, l’auteur peut également utiliser plusieurs registres. Dans son roman La Peste parue en 1947, Albert Camus oscille entre chronique et tragédie. Dans L’Assommoir, Emile Zola utilise le registre réaliste

Rastignac apparaît dans plusieurs de ses romans. C’est le personnage principal du Père Goriot. Ce roman d'apprentissage raconte la déchéance d’un père, et l’entrée dans le monde de Rastignac, jeune étudiant pauvre d’origine noble, vivant à la pension Vauquer à Paris, qui a des ambitions sociales. Madame de Beauséant, sa cousine, l’aide à atteindre ses objectifs grâce notamment à son nom et ses relations. Dans l’extrait étudié, celle-ci lui donne de précieux conseils après que son cousin ait commis

Père Goriot, texte 1 (p.95) Rastignac (R) : rupture entre son nom (nom d’une vieille famille noble) et sa fortune puisqu’il est pauvre -> ce que la noblesse rejette Il vient à la pension Vauquer pour étudier « Grâce à sa tante de Marcillac, le pauvre étudiant avait été bien reçu dans cette maison, sans connaître l'étandue de cette faveur » -> point de vue omniscient du narrateur -> accès aux pensées de R et des persos « ! » -> traduis les pensées de R = monologue Sujet postérieur au récit = passé

mais ce sera aussi une forme de vraisemblable. On passe d'un vraisemblable d'idée à un vraisemblable des choses. Le siècle fait naître le désir de transparence entre l'oeuvre et le monde et il imagine une relation directe entre le référentiel et le texte (représentation =/= présentation). On glisse d'un système à l'autre, d'une norme à l'autre, d'une réthorique à l'autre. Le réalisme se construit sur un pacte de lecture et sur une volonté de persuasion (Aristote). Une volonté de présenter un double