Thersite

camp grec à la tête de douze nefs. Dans l’Iliade, il est représenté comme un roi sage, favori d'Athéna, et habile orateur. Il occupe, de ce fait, une place d'honneur dans le conseil des rois. Lors de l'une de ces assemblées, il châtie le manant Thersite, qui prétend contester la parole des rois, en le frappant de son bâton de commandement. Jugé digne de confiance par les autres rois, il est chargé par Agamemnon de récupérer Briséis auprès d'Achille, après avoir en vain plaidé auprès de ce dernier

de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Il publie des traductions de Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, de Verhaeren, et écrit des nouvelles. Passionné de théâtre, il se mit bientôt à écrire des drames : "Thersite"(1907), "La Maison au bord de la mer"(1911) qui seront joués en Allemagne et à l'étranger. Il fait connaître des pièces de théâtre de Suarès, de Romain Rolland, Zweig est un Ardent pacifiste, lorsque éclate la 1ère Guerre Mondiale, il se refuse

qu'ils eussent égalé Homère et Démosthène? Pour le moins ils n'eussent pas été chez les Grecs ce qu'ils furent chez les Latins. » [page 155, dernières lignes]: «…il vaut mieux être un Achille parmi les siens, qu'un Diomède, voire bien souvent un Thersite, entre les autres » Ces deux exemples mettant en scène des personnages antiques reflètent bien l’idéologie de la « translatio studii et imperii» (transfert du savoir et du pouvoir de l’Orient vers l’Occident), commune au XVIe siècle. En effet

camp grec à la tête de douze nefs. Dans l’Iliade, il est représenté comme un roi sage, favori d'Athéna, et habile orateur. Il occupe, de ce fait, une place d'honneur dans le conseil des rois. Lors de l'une de ces assemblées, il châtie le manant Thersite, qui prétend contester la parole des rois, en le frappant de son bâton de commandement. Jugé digne de confiance par les autres rois, il est chargé par Agamemnon de récupérer Briséis auprès d'Achille, après avoir en vain plaidé auprès de ce dernier

vaisseaux grecs sur la plage à Troie. Il est dès lors normal que les Grecs s'y réunissent, parce qu'il est un point central au propre comme au figuré, pour les sacrifices et les décisions de justice. Lors de l'une de ces assemblées, il châtie le manant Thersite, qui prétend contester la parole des rois, en le frappant de son bâton de commandement. Jugé digne de confiance par les autres rois, il est chargé par Agamemnon de récupérer Briséis auprès d'Achille, après avoir en vain plaidé auprès de ce dernier

Côte d'Azur, en Espagne et en Algérie. "Zweig voyage autant pour connaître et apprendre que pour se fuir lui-même dans le mirage des changements d'horizon." 1906 Publication de Guirlandes précoces, poèmes 1907 Publication de la pièce de théâtre : Thersite Zweig poursuit ses voyages en Europe : Prague, la Sardaigne, Berlin, Rome, et la Corse 1909 De Novembre 1908 à avril 1909, il voyage à Ceylan, à Madras, à Agra, à Calcutta, à Bénares, à Rangoon et jusqu'en Indochine. 1910 Publication de : Emile

traitement infligé à la dépouille du hérosil. Certains racontent ensuite l'arrivée de Penthésilée, reine des Amazones, et de Memnon, qui est selon certains roi d'Éthiopie. Penthésilée est défaite par Achille. Mais il tombe amoureux du cadavre ; et Thersite s'étant moqué de lui, il tue ce dernier. Antiloque, pour sauver son père, s'affronta à Memnon qui le tua. Achille le vengea en tuant Memnon. Sur une idée d'Épéios ou d'Ulysse à moins que ce ne soit sous l'inspiration d'Athéna — les Grecs construisirent

les âmes sont indifférentes à tout corpuscule de matière) qu’il croie cette âme être la même qui habitait le corps de Nestor ou celui de Thersite au siège de Troie, comme elle pourrait avoir été ce qu’elle est aujourd’hui, l’âme de n’importe quel autre homme, pense-t-il pour autant et pourrait-il même concevoir qu’il est la même personne que Nestor ou Thersite, alors qu’il n’a aucune conscience de la moindre de leurs actions ? Pourrait-il alors se soucier de l’une ou l’autre de leurs actions et se

vivant, lui, et "Un ennemi mort, c'est bien, un ennemi vivant c'est encore mieux". Il se réjouit donc d'avoir trouvé son ennemi, de cette joie malsaine qui cache sa colère et son amertume. C'est ce qui le rend vil, et il le dit lui-même " Le vil Thersite…" en se désignant du doigt. Cette agressivité refoulée se fait ressentir dans ses brusques changements d'humeur ou d'attitudes: "riait"(20) "éclata" (47) "frappa, rage" (64) suivi de "s'effraya", puis "murmurait" (74). Il alterne entre l'assurance

l'échelle des valeurs fait des rois et des princes les modèles « naturels » de l'aretê, des esclaves ceux de la kakia. « Vertu » et « vice » s'identifient alors à noblesse et bassesse. Il n'est qu'à rappeler l'épisode très curieux de l'Iliade où Thersite, au fond porte-parole courageux des anonymes et des « petits » soumis à l'arbitraire et aux abus des « grands », est discrédité d'emblée comme un être à la fois « lâche » et « laid », qui « fait horreur surtout à Achille et Ulysse » (chant II), les