Thiers

bataille continue jusqu’en janvier 1871. Les élections au suffrage universel ont lieu le 8 février 1871. Elles donnent la majorité aux conservateurs et particulièrement aux monarchistes, confirmant que le sentiment républicain reste fragile. Adolphe Thiers devient le chef de l’exécutif. Il doit assumer la reconnaissance de la défaite avec la Prusse mais les Prisiens le refusent. Le gourvernement s’exile à versailles et arrete les resistances du 21 au 28 mai 1871. B. Entre monarchie et république L’Assemblée

c’est Adolphe Thiers qui est nommé chef du pouvoir de l’exécutif de la République française. Ainsi, alors que la guerre contre la Prusse se poursuit, le Président de la République, Thiers, signe la paix en 1871 ; mais il devra démissionner quelques temps plus tard. En effet, alors que l’Assemblée, de tendance monarchiste et conservatrice, souhaite accroitre son pouvoir sur celui du président, elle vote la loi de Broglie le 13 mars 1873, qui permet d’atténuer les pouvoirs de Thiers. En réponse à

doit démissionner le 6 février 1891. Les élections de la nouvelle assemblée ont lieu le 8 février et les monarchistes sont majoritaires. Deux présidents de la république monarchistes sont successivement nommés : Adolphe Thiers puis Mac Mahon. Section 1 : La présidence de Thiers I. Les élections de février 1871 Une assemblée doit choisir : poursuivre la guerre ou conclure la paix face à Bismarck. Il faut aussi choisir un nouveau système : monarchie ou république. Les républicains (Gambetta)

comme la Commune de Paris en 1871 mis les républicains dans une posture difficile et ne les conforte pas dans l’exercice du pouvoir. De 1871 à 1873 Adolphe Thiers, un orléaniste, et de 1873 à 1877 le maréchal Mac-Mahon légitimiste sont président : Tous deux monarchistes. Est-ce un retour vers la monarchie ? Non car Le président Adolphe Thiers dû démissionner de son poste en 1873 pour un revirement contre la majorité royaliste en défendant la thèse que le retour à la monarchie était impossible. Puis

bien sûr, de la Défense nationale et des affaires diplomatiques ? Là encore, la prudence va l’emporter. Le comité Balladur, tout en reconnaissant la nécessité de moderniser une procédure désuète remontant au « cérémonial chinois » visant Adolphe Thiers aux débuts de la IIIe République, va proposer une mise en œuvre « affadie » de la procédure souhaitée par le Président de la République : au « message annuel » (rappelant celui prononcé devant le Congrès américain sur l’état de l’Union par le Président

pouvoirs du Présidents sont contrôlés. Il n’est pas responsable devant l’Assemblée. Il gouverne donc avec les ministres qui sont désormais responsables devant l’Assemblée. - Le 17 Février 1871, Adolphe Thiers est élu chef de l’exécutif par l’Assemblée de Bordeaux. - Le 31 Août 1871, Adolphe Thiers est élu Président de la République. - D’après la loi Rivet du 31 Août 1871, afin d’empêcher un coup d’Etat tel que celui de Napoléon III de se reproduire, le rôle du Président est réduit et son pouvoir

Commentaire : Le Manifeste du National Le National est un quotidien de l’opposition fondé le 3 janvier 1830 par quatre journalistes dont Adolphe Thiers et son titre renvoie à la devise de 1789 : « la Nation, la Loi, le Roi » : la hiérarchie des entités n’a, bien entendu, rien de délibéré. Ce choix souligne la finalité d’une telle parution : surveiller le pouvoir royal et s’assurer, selon la formule célèbre, que « Le roi règne et ne gouverne pas ». « Le Manifeste du National » est un texte

unique, permanente et ne peut pas être dissoute. Le parti de l’Ordre, mené par Adolphe Thiers consolide son succès en faisant élire à la présidence de la République le prince Louis Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier/contre Cavaignac. Il bénéficie auprès du peuple du prestige de son nom et auprès des catholiques il promet la liberté de l’enseignement et le rétablissement du pouvoir temporel eu Pape. Thiers dit que « c’est un crétin qu’on mènera ». Le 10 décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte

qui décidera de la paix ou de la guerre. Les élections ont lieu dans la confusion et donnent une large majorité à la droite qui s’est prononcée pour la paix. La nouvelle assemblée installée à Bordeaux désigne un président, Jules Grévy et nomme Thiers chef du pouvoir exécutif. Celui-ci forme un gouvernement d’union, des républicains modérés aux monarchistes. Le traité de Francfort (10 mai 1871) instaure la paix avec l’Allemagne au prix de la perte de l’Alsace et de la Lorraine et du paiement

troisième restreint le droit de vote. Les journalistes, qui sont les plus directement touchés, sont les premiers à réagir. Celles-ci paraissent au Moniteur (journal) le 26 juillet, s'en suit une protestation en réponse aux ordonnances rédigées par Adolphe Thiers et signées par 44 journalistes dans laquelle ils refusent de reconnaître une dissolution de la chambre jugée illégale, mais qui toutefois ne remet pas en cause le pouvoir royal. Le président de la Seine rend un arrêt contre celles-ci car elles violent