Thyeste

nous pouvons citer est la suivante :   Une femme jalouse machine la mort de sa rivale en lui donnant un vêtement imprégné d’une drogue qui dévore les chairs(Médée). Des pères sont amenés, par ruse, à manger la chair de leurs propres fils (Tirée, Thyeste), des parents assassinent leurs enfants, des frères s’entre-tuent(les Sept contre Thèbes).43 Comme on s’en perçoit, dans la représentation épique ou tragique, toute forme de violence et de drames sont exposées. Et c’est ce qui donne le

ces malheurs épouvantables qui appartiennent moins à l'individu qu'à la famille de l'homme, et que les anciens attribuaient la fatalité. L'auteur eut choisi le sujet de Phèdre s'il n'eût été traité par Racine. Il ne restait que celui d'Erope et de Thyeste [Sen. in Atr. et Th. Voyez aussi Canacé et Macarcus, et Caune et Byblis dans les Métamorphoses et dans les Héroïdes d'Ovide. J'ai rejeté comme trop abominable le sujet de Myrra, qu'on retrouve encore dans celui de Lot et de ses filles. (N.d.A.)]

circulation des personnages (I,1, par exemple, de bas en haut pour Tamora et Aaron) ne sont pas pris en compte. De même, la mise en abyme de la théâtralité n’est pas toujours étudiée. Enfin, le rapport du texte à ses intertextes livresques et historiques (Thyeste, mais aussi Ovide, Tite-Live, etc.) est simplement mentionné, sans être analysé. Le jury a souvent proposé à l’étude des séquences assez longues, une scène entière très étendue (exemple : V,3), ou l’enchaînement de deux scènes (II, 1-2). Parfois,

dieux; ainsi, Atrée, père d’Agamemnon, offrit à son frère la chair de ses enfants. Quant à Agamemnon, il dut sacrifier sa fille Iphigénie pour que le vent se lève et conduise les Grecs vers Troie. Tantale Pélops Chrysippos Atrée Aéropé Hippodamie Thyeste Pélopia Enfants dévorés Clytemnestre Agamemnon Ménélas Hélène Egisthe Chrysothémis Iphigénie Electre Oreste Hermione D Dieux et déesses dans les chants V à XIII Les dieux sont surtout présents dans les chants

dieux; ainsi, Atrée, père d’Agamemnon, offrit à son frère la chair de ses enfants. Quant à Agamemnon, il dut sacrifier sa fille Iphigénie pour que le vent se lève et conduise les Grecs vers Troie. Tantale Pélops Chrysippos Atrée Aéropé Hippodamie Thyeste Pélopia Enfants dévorés Clytemnestre Agamemnon Ménélas Hélène Egisthe Chrysothémis Iphigénie Electre Oreste Hermione D Dieux et déesses dans les chants V à XIII Les dieux sont surtout présents dans les chants

Pourquoi la populace à qui M. Rousseau accorde une si grande dose de pitié se repaît-elle avec tant d'avidité du spectacle d'un malheureux expirant sur la roue ? Par la même raison que vous allez pleurer au théâtre et voir Seide égorger son père, ou Thyeste boire le sang de son fils. La pitié est un sentiment si délicieux qu'il n'est pas étonnant qu'on cherche à l'éprouver. D'ailleurs, chacun a une curiosité secrète d'étudier les mouvements de la nature aux approches de ce moment redoutable que nul ne

Titan], comme Bellérophon [qui ne fut pas un Titan mais dompta le cheval Pégase]» (page 162) - «J’ai une fois deux bras et une fois deux jambes, comme Bellérophon, comme Achille d’Oïlée, dit le petit Achille [?]» (page 345). - Elle est comparée à «Thyeste » [personnage à l’origine des Atrides] dont il est dit (fine plaisanterie?) qu’il «a deux fois une oreille» (page 347). - «À plat ventre» sur le macadam, et sentant «la chaleur du sol [la] pénétrer, exciter [son] sang», elle déclare «Je suis Antée»

Pourquoi la populace à qui M. Rousseau accorde une si grande dose de pitié se repaît-elle avec tant d'avidité du spectacle d'un malheureux expirant sur la roue ? Par la même raison que vous allez pleurer au théâtre et voir Seide égorger son père, ou Thyeste boire le sang de son fils. La pitié est un sentiment si délicieux qu'il n'est pas étonnant qu'on cherche à l'éprouver. D'ailleurs, chacun a une curiosité secrète d'étudier les mouvements de la nature aux approches de ce moment redoutable que nul ne

Pourquoi la populace à qui M. Rousseau accorde une si grande dose de pitié se repaît-elle avec tant d'avidité du spectacle d'un malheureux expirant sur la roue ? Par la même raison que vous allez pleurer au théâtre et voir Seide égorger son père, ou Thyeste boire le sang de son fils. La pitié est un sentiment si délicieux qu'il n'est pas étonnant qu'on cherche à l'éprouver. D'ailleurs, chacun a une curiosité secrète d'étudier les mouvements de la nature aux approches de ce moment redoutable que nul ne

conscience matérialisée sont nés de nombreux mythes grecs dans lesquels le motif du dépeçage paraît lié à celui de la mort ou de l'anthropophagie, ou le remplace pour en atténuer l'impression. Nous avons déjà traité des mythes de Pélops, Atrée et Thyeste, d'Harpagos, etc., à l'occasion d'une autre publication 4. Ici nous nous contentons de faire remarquer qu'il s'agit régulièrement d'enfants qui sont offerts au père comme nourriture. La cosmologie grecque situe dans une préhistoire très éloignée la