Thèse De Protagoras

de la pédérastie : relation amoureuse entre un garçon assez jeune et un homme plus âgé. C’est une véritable institution sociale, une initiation rituelle entre un éromène et un éraste (plus âgé mais qui reste jeune). Aujourd’hui, on a abandonné la thèse de Marrou pour qui elle serait le résultat du confinement et de la séparation des sexes. C’est plutôt une forme d’initiation : l’éraste éduque son éromène, exerce une tutelle sur lui. Le cycle secondaire est le plus sélectif. Basé sur la compétition

mains. Hegel : « La phénoménologie de l’Esprit » Thèse de l’ineffable : thèse selon laquelle les pensées les plus hautes seraient des pensées destinées à rester silencieuses. C’est l’idée selon laquelle le langage serait impuissant à dire la vérité. Le langage pourrait toujours traduire l’inessentielle mais il ne pourrait pas traduire l’essentielle. Rapport d’extériorité entre la vérité et langage : Hegel rend le contrepied de cette thèse en montrant que la vérité relève du processus de la pensée

dans la nature puisqu’il n’y a pas de nature * les principes de l’action ne sont pas dictés par le passé ni par le futur, mais par le présent. D’où l’importance des institutions. Ex1 : Keynes dit « il faut vivre dans le présent ». Ex2 : Protagoras, sophiste (démocrate de l’Antiquité), écrira une constitution démocratique pour une colonie athénienne III : Les cycles liés à la nature et l’artifice * Le cycle de l’Antiquité * la Renaissance à la fin du XIXème siècle * Fin XIXème

diamétralement opposée à la foi religieuse ou à la conviction politique ; pourtant, il dut bien infirmer sa thèse pour rester en vie, alors qu’elle était vraie !) => l’existence des sciences suffit pour démentir le scepticisme. • Contre l’idée selon laquelle tout n’est qu’une affaire d’opinion et qu’aucune opinion n’est meilleure qu’une autre, on peut utiliser l’argument de Platon contre Protagoras : si l’on admet que toutes les opinions se valent, on admet aussi que toutes les opinions ne se valent

comme une maxime de tolérance. Elle met en évidence la nécessité d'accepter la diversité des points de vue. Mais d'où cette opinion provient-elle, où plonge-t-elle ses racines ? Elle prend source dans la pensée des Sophistes. En effet, lorsque Protagoras déclare « L'homme est la mesure de toutes choses», il donne explicitement à penser que chacun de nous sommes dépositaires, détenteur d'une vérité. Mais qui son] les Sophistes ? Ce sont des intellectuels qui faisaient profession de vendre leur

oppose au dogmatique. Suspension du jugement active et définitive. Suspension de l’assentiment (=le donné fait que l’on assenti à des données mais pour autant je ne produis pas de vérité générale). Les sceptiques proviennent des relativistes (Protagoras fragment b2) : un radicalisme de la vérité qui ne peut pas se contenter de probabilités. Pyrrhonisme = scepticisme. 2/ Doute méthodique Doute cartésien. Il est radical. Il n’y a pas d’intermédiaire entre le vrai et le faux, il est universel

détenteur de savoirs). Les œuvres de Platon sont souvent écrites sous forme de dialogues dans lesquels il met souvent en scène son maître Socrate. Dialogue entre Protagoras et Socrate ( http://beq.ebooksgratuits.com/Philosophie/Platon-Protagoras.pdf ) Où Hippocrate demande à Socrate de l'introduire auprès du célèbre sophiste Protagoras, présent en ville afin qu'il puisse suivre ses enseignements. "Sophiste", pourtant est un terme déjà rebuté que personne ne veut porter (le sophiste enseigne et les

dans une période ultérieure, de maturité ou de vieillesse, on assiste à l'élaboration d'une philosophie proprement platonicienne. Chronologie des dialogues: 1) La période de jeunesse (399-390) Elle comprend les dialogues socratiques (notamment Protagoras et l'Apologie de Socrate), que Platon écrivit aussitôt après la disparition de son maître. 2) La période de transition (390-385) Dans celle-ci on perçoit encore l'influence de la personnalité de Socrate mais où Platon présente déjà les thèmes

philosophe est celui qui cherche à faire de sa propre existence une réalisation de ses idées. Les sophistes étaient en fait en quelque sorte des intellectuels professionnels itinérants. Les plus connus sont Protagoras et Gorgias. Ils enseignaient l’art de persuader un public quel que soit la thèse soutenue. Ils enseignaient donc la rhétorique, cet art de défendre ses intérêts avec efficacité en donnant au discourt l’apparence de la vérité. Or persuader n’est pas la même chose que convaincre. En effet

de perfectionnement. C’est ici que la dimension négative de la culture apparaît. Le progrès technique n’apparaît donc pas comme un progrès moral. C’est sur cette thèse que Rousseau s’oppose à l’idéal des Lumières. II- Comment penser la diversité des cultures ? On remarque une grande diversité chez les hommes ce qui confirme la thèse rousseauiste ci-dessus que la perfectibilité revient à insister sur l’indétermination essentielle de l’homme. Voir Race et Histoire de Lévi-Strauss L’anthropologue