Thèse De Protagoras

nature; entre le Nomos et la Physis. Cette distinction regroupe une autre distinction entre le paraître (à laquelle la loi appartient) et l’être (qui est la nature). L’un des premiers sophistes a été Protagoras (485-410 av jc) Dont les propos ont été repris par Platon dans Protagoras. Protagoras dit que le juste et le honteux ne le sont pas par nature mais par le Nomos. Ces sentiments relèvent donc de l’appréciation des humains, elle peut être traduite en jugement, en conduite, en lois. Ces coutumes

mal nécessaire pour permettre de fonder un système plus ouvert. Puis s’ouvre la période véritablement glorieuse de la Grèce antique, qui s’étale sur le 5e et 4e siècle avant JC. Démocratie athénienne avec Périclès, grande époque des philosophes, Protagoras, Socrate, Platon, Aristote & Cie. Dernière période de cette Grèce antique : monarchies hellénistiques. Différent d’hellénique. Monarchies qui se mettent en place après la disparition des Cités grecques. Les Rois de Macédoine (Philippe II, Alexandre

l'injuste n'existent pas en soi , ce sont encore une fois des créations de l'homme qui peuvent changer selon les époques et les cités. Ils contestent l'existence des dieux. C'est la l'introduction du Relativisme , mouvement de pensée qui va défendre la thèse selon laquelle le sens et la valeur des comportements humains et des croyances n'ont pas de référence absolue. Pour simplifier avec la première génération de sophiste c'est l'homme qui sort gagnant. L'homme placé au coeur du processus législatif

d'actualité, on a imaginé que la raison pouvait être la clé, la règle légitime est la Science, l'ère du scientisme. La science peut percer tous les mystères de la vie et les progrès scientifiques sont sans limite. Il faut indiquer à l'appui de cette thèse que depuis la fin du 19ème siècle, les découvertes scientifiques sont absolument extraordinaires, tous les 20 ans se produit un renouvellement extraordinaire. En occident, dans un pays comme la France, les choses sont différentes cf. USA, cette prise

spontané, un degré de savoir. Elle n’est pas sans préjugé, sans paradoxe, d’où sa plausibilité et sa vraisemblance). Elle est adhésion à une pensée, une doctrine, a une certitude sans pouvoir incontestable ni véracité intrinsèque. Elle oppose une thèse à une thèse. Elle a une justesse accidentelle, d’où sa fragilité. • Il y a une opinion droite utile, il y a des opinions fausses illusoires. Elle est un flatus vocis, un assentiment sans certitude ni chose pensée ou vraie, elle relève de la tradition

la place de la Cité. Rappelons nous de l'attitude Socrates lorsqu'on lui propose de s'échapper de sa prison pour éviter la peine de mort. Si les plus connus sont les socratiques, un premier courant intéressant est celui des sophistes (Gorgia, Protagoras). Ils sont partisans du libre-arbitre, pour l’accueil de nouveaux membres dans la cité, et pour la pluralité des religions. Ils excellent dans l’art de la rhétorique. Ccontre eux, souvent, les socratiques : défense de la cité (d'où sophisme =

appelle « positivistes » dans le premier sens soutiennent des thèses variées et souvent incompatibles entre elles. Il y a cependant un thème commun, bien qu’il soit compris de bien des manières, celui de la séparation du droit et de la morale. Cette thèse ne signifie pas, comme on le croit parfois, que le contenu du droit serait moralement neutre. Une telle idée est rejetée par le positivisme, qui souligne au contraire que les normes juridiques expriment les préférences morales de leurs auteurs. La

aura, en effet, identité entre une trirème, un rempart et un homme, si, de tout sujet, il est possible d'affirmer ou de nier, indifféremment, n'importe quel prédicat, comme doivent nécessairement l'admettre ceux qui adoptent le raisonnement de Protagoras. Car s'il y a quelqu'un à croire que l'homme n'est pas une trirème, il n'est évidemment pas une trirème  ; par conséquent, il est aussi une trirème, puisque la contradiction est vraie. On en 25 arrive alors à la doctrine d'Anaxagore que toutes

inexécutés ; les fonctionnaires emploient l’autorité et la sévérité et le peuple leur obéit. Entre les deux méthodes, de la sévérité et de l’amour, on peut donc décider [quelle est la meilleure] !.... » Han Fei poursuit le développement de cette thèse, exalte les vertus de discipline d’une loi sévère, les opposant à l’amollissement qu’engendre une politique sentimentale, critique l’abus des récompenses et déplore les peines légères. VI. — Chap. 49 (Wou tou : Cinq vers rongeurs). — Ce chapitre

sujet qui nous occupe, penses-tu qu’un orateur qui, pour soutenir qu’il faut accorder ses faveurs à celui qui n’aime point plutôt qu’à celui qui aime, omettrait de louer la sagesse de l’un et de blâmer la démence de l’autre, arguments essentiels à sa thèse, pourrait trouver encore quelque autre chose à dire ? Pour moi, je pense qu’il faut permettre et pardonner à l’orateur ces lieux communs nécessaires, qu’il faut louer chez lui, non pas leur invention mais leur disposition, et qu’il ne faut, à la louange