Thèse Traité Théologico Politique

Explication de texte du Traité Théologico-politique de Spinoza (comparaison avec Thoreau) "Non, je le répète, la fin de l’Etat n’est pas de faire passer les hommes de la condition d’êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d’automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur corps s’acquittent en sûreté de toutes leurs fonctions, pour qu’eux-mêmes usent d’une Raison libre, pour qu’ils ne luttent point de haine, de colère ou de ruse, pour qu’ils se supportent sans malveillance

------------------------------------------------- SPINOZA, Traité théologico-politique, chapitre XX ------------------------------------------------- Explication de texte 1 Dégager l’idée centrale du texte à partir de l’étude des étapes de l’argumentation L’objet de ce texte est de réaliser une nette distinction entre la liberté de pensée et la liberté de décréter et celle d’agir selon sa pensée Etape1 : « PUISQUE » : Enoncé d’un fait établi et difficile à contester : l’idée exprimée

trop des individus fini par les priver leur libre arbitre. Le problème qui se pose à nous est donc le suivant : soit le peuple est libre et est acteur de la démocratie, soit celle-ci n'est qu'une nouvelle forme, plus subtile, d'asservissement. La thèse de De Tocqueville est que la tyrannie et le despotisme d'avant ont disparu et que la démocratie serait la nouvelle forme d'assujettissement des peuples. Dans un premier temps, de la ligne 1 à la ligne 15 nous verrons que la nouvelle menace est l'individualisme

Philosophie Explication de texte Dans cet extrait du Traité théologico-politique, Spinoza s'interroge sur la question de savoir quelles sont les causes et les conséquences que la superstition peut avoir chez l'homme. La thèse que l'auteur entend défendre, repose sur la critique de celles-ci. En effet, loin de considérer la superstition comme une aide ou un moyen de se rassurer, celui-ci démontre au contraire qu'elle nous rends « prisonniers »(L.2)

défende son opinion par la Raison seule, non par la ruse, la colère ou la haine, ni dans l'intention de changer quoi que ce soit dans l'État de l'autorité de son propre décret. SPINOZA, Traité théologico-politique, Chap. XX Historiquement, ce que nous appelons aujourd'hui l'État est la forme prise par l'instance politique, c'est-à-dire le pouvoir auquel il appartient d'organiser la vie en commun des hommes, lorsque les sociétés sont devenues plus vastes que ne l'étaient les cités antiques. Or, il faut

celui qui se trompe involontairement n'est pas libre. Il est trompé. Il croit dire une vérité et se méprend. Il arrive au contraire de ce qu'il veut. Je n'ai pas le droit de penser des erreurs. Ce serait absurde. Il n'en reste pas moins qu'au plan politique, il semble bien que nul ne puisse m'empêcher d'avoir telle ou telle pensée, fût-elle contraire à la logique, fût-elle contraire à la morale. C'est mon droit naturel, avons-nous dit avec Spinoza. Mais justement, est-ce si sûr ? Le pouvoir n'a-t-il

PHILOSPHIE POLITIQUE Manuels: - Livres d'histoire des idées politiques -Dictionnaire de philosophie politique de P. Raynaud et S. Rials Plan qui se relie à Léo Strauss car il a publié une grande histoire de la philosophie politique. Il y a eu dans l'histoire de la philosophie politique une rupture fondamentale avec ce qu'il appelle philosophie politique antique et philosophie politique moderne entre lesquels il y a une radical « fossé ». Ce fossé consiste en ceci: avant la rupture le philosophie

seule autorité de la Raison et ce, de son entier consentement, donc à celui qui sait différencier le bien du mal, et qui, par son esprit, saura définir les lignes de conduites raisonnables que dicte la Raison. Le texte étudié est tiré du Traité théologico-politique. Il est intéressant de remarquer que Kant avait quant à lui une vision plus ou moins similaire de la liberté : « Être libre, c'est être moral ». Partant de cette pensée, il serait faux d'opposer liberté et obéissance. Il est donc concevable

SachaL’individu se construit-il avec l’Etat ou contre lui ?Observation:L’Etat est une institution politique souveraine qui organise la société au sein d’un territoire et est reconnu par chacun des individus, S'il est fréquent que la présence de l'État soit perçue de manière assez négative par les citoyens lorsqu’une sensation d’injustice se fait sentir, rare sont ceux qui s'affirmeraient prêts à vivre en dehors de toute organisation étatique : c'est que l'État présente aussi des avantages, que ce

Introduction Ce texte de Spinoza tiré du traité théologico-politique a pour thème la liberté. On pourrait être amené à penser que l’esclave est celui qui obéit à autrui et que l’homme libre est celui qui fait entièrement ce qui lui plait. Mais l’obéissance est-elle nécessairement exclusive de la liberté et être libre est-ce faire tout ce qui nous plait ? Spinoza nous démontre ici le contraire en allant à l’encontre de l’opinion commune, en effet il fait d’abord la critique de la première opinion