Théorie Du Patrimoine Aubry Et Rau

susceptibles d’être monnayées. Patrimoniales : Celles qui figurent dans le patrimoine du créancier et dans celui du débiteur. C’est celles-ci que nous étudierons. Toute personne physique ou moral a un patrimoine, ensemble des biens et des obligations appréciables en argent d’une personne, ensemble envisagé comme formant un tout. Toute personne à toujours un patrimoine. Les droits subjectifs qui prennent place dans le patrimoine sont les droits patrimoniaux. Les droits qui ont une valeur positive, les

DROIT PENAL SPECIAL II PARTIE 1 Les infractions contre les biens Bien : ce qui est appropriable, ce qui peut intégrer l’actif du patrimoine. Les critères de l’appropriation sont assez variables d’après la doctrine. Certains font réf à la valeur économique, d’autres font réf à la réservation ou à l’exclusivité. La notion de bien peut intégrer les choses, cad tt ce qui a une existence corporelle, physique. Il y a des choses qui ne sont pas des biens par contre, comme les choses sans maître (res

est entendu au sens d’acteur dans les relations juridiques en tant qu’elle est apte à avoir des biens, en tant qu’elle est apte à exercer des D, en tant qu’elle est apte à participer au commerce juridique en effectuant des opérations affectant son patrimoine. Cette qualité d’acteur de la vie juridique consiste en une aptitude, en d’autres termes en une capacité d’où les hypothèses d’incapacité peuvent être vues dans la continuité du cours sur le D des personnes. On peut apporter des restrictions à

BERNHEIM, Aude EPSTEIN, Lucille KANTE, Alice PHILIPPOT, MM. Patrick BARBAN et Aurélien BOUAYAD (Notion d’obligation ;; Sources des obligations ;; Classification des obligations ;; Notion de contrat;; Classification des contrats) Fascicule 1 Théorie générale des obligations et du contrat LECTURES I. Notion  d’obligation  – Sources des obligations > Document 1: N. MOLFESSIS, « L’obligation naturelle devant la Cour de cassation: > remarques sur Cass. 1re civ. 10 oct. 1995 » (D. 1997,

P. de Beaumanoir ne connait pas cette distinction dans ses coutumiers. Il faudra attendre le 16e S. pour que cette distinction se généralise dans la doctrine française. Au 17e S, le juriste Domat va faire de cette distinction le fondement de sa théorie avec ses deux grands traités : les Lois Civiles et le Droit Public. B- La distinction entre les personnes et les choses On trouve cette distinction pour la première fois dans Les Institutes de Gaius datant de la première moitié du 2e S. Dans son

contrats spéciaux est un prolongement du droit des contrats de deuxième année. On ne verra que les principaux, le socle. Biblio : Benaban, chrétien, Dalloz, Defreynois, … Les contrats spéciaux sont d’abord des contrats. S’applique à eux la théorie générale des contrats. A ceux-ci s’applique des règles supplémentaires, légales, jurisprudentielles qui vont s’appliquer à eux en fonction de leur qualification. Certains contrats vont avoir des règles spéciales en plus des règles légales. ART

Droit Civil III : Théorie générale du contrat Chapitre Introductif I. La notion d’obligation A) Définition de l’obligation L’obligation est un lien de droit, vinculumjurisentre deux personnes en vertu duquel l’une d’elles, le créancier, peut exiger de l’autre, le débiteur, une prestation ou une abstention. Ainsi, l’obligation désigne le rapport juridique tout entier qui existe entre ces deux sujets ; rapport juridique sous ses deux faces. Dans le sens courant, envisagée du côté

principe d’unicité du patrimoine : chaque personne n’a qu’un patrimoine qu’il s’agisse d’une personne physique ou d’une personne morale. Ce principe d’unicité a nécessité la création des personnes morales avec des différences entre les personnes morales à responsabilité limitée et celles à responsabilité illimitée. Le droit français n’accepte pas l’idée de patrimoine d’affectation : dans ce domaine, il y a eu deux réformes successives qui vont dans le sens d’un patrimoine d’affectation. Il s’agit

(responsabilité délictuelle) peut être condamné à réparer le dommage. Soit en allouant a la victime une indemnisation (dommage-intérêts) soit sous la forme d’une restitution: elle intervient lorsqu’un patrimoine c’est enrichit au détriment d’un autre de telle manière que le droit exige le retour des biens dans leur patrimoine d’origine. 
 Exemple: le mécanisme de la répétition (restitution) de l’indu càd qu’au terme de l’A1235 du CC « tout paiement suppose une dette de sorte que ce qui a été payé sans être du

principe de façon générale. Pouvait-t-on généraliser ? Mouvement doctrinal au 19ème s a poussé à la reconnaissance de cette source d’obligations. Aubry et Rau disent que les textes particuliers sur la gestion d’affaires et la répétition de l’indu ne sont que deux exemples de l’enrichissement sans cause et qu’il faut ouvrir l’action chaque fois qu’un patrimoine s’enrichit au détriment d’un autre. La cour de cassation a hésité mais a finalement consacré l’action de in rem verso : arrêt de la chambre