Théâtre émotions

Malgré sa banalité, l'objet du quotidien n'a eu de cesse d'intéresser les auteurs d'antant et d'aujourd'hui et ce dans tous les genres littéraires. Que ce soit au théâtre avec la pièce intitulée Une vie de chaise sous la plume et le talent de Jacques Rimbert ou dans la poésie avec le receuil de Francis Ponge Le parti pris des choses, l'objet aussi ordinaire soit-il a su s'imposer peu à peu notamment à partir du XIXème siècle. Cependant, une chose si banale qu'est l'objet quotidien peut-il être la

point douloureux, une de ces presque insensibles meurtrissures dont on ne trouve pas la place, mais qui gênent, fatiguent, attristent, irritent, une souffrance inconnue et légère, quelque chose comme une graine de chagrin. Lorsqu'il arriva place du Théâtre, il se sentit attiré par les lumières du café Tortoni, et il s'en vint lentement vers la façade illuminée ; mais au moment d'entrer, il songea qu'il allait trouver là des amis, des connaissances, des gens avec qui il faudrait causer ; et une répugnance

corps et le corps façonne la parole. Nietzche notait que l’on contredit souvent une opinion alors que ce qui nous est désagréable, c’est dans la réalité le ton sur lequel on l’a exprimé. P.Guirarrd affirme que le corps aussi parle «au travers nos émotions» qui au sens propre sont des mouvements de notre organisme : on tremble de peur on rougit de honte…etc. c’est ce que nous appelons la communication non verbale. Ces réactions physiques dans lesquelles s’exprime ce que nous ressentons, traduisant

poètes ont eux aussi, dans bien des contrées, renforcé le sentiment d’appartenance à une collectivité et consolidé les liens sociaux. Diffuser des idées, donner sa vision du monde, exprimer des sentiments Parce qu’elle a partie liée avec les émotions, parce que, pure ou chantée, elle se transmet si bien, la poésie a partout servi à diffuser des opinions personnelles ou à exprimer les revendications d’un groupe. On a écrit des poèmes pendant les guerres de religion, les guerres civiles, les

13 septembre : Lors de cette première séance, nous avons pris connaissance du déroulement du travail sur Agamemnon au cours du 1er trimestre. Afin de nous replonger dans la pratique du théâtre, nous avons commencé par un exercice d’échauffement : « Hep taxi ! ». Cet exercice permet de travailler les émotions, et de mêler la voix et l’énergie. Pour cet exercice nous devions occuper l’espace scénique puis à l’annonce de différents numéros nous devions associer un mouvement à un chiffre. 1 :

cousine de Beauséant : « Voyez-vous, vous ne serez rien ici si vous n’avez pas une femme qui s’intéresse à vous. Il vous la faut jeune, riche, élégante » (page 115).     Grâce à elle, il a été présenté à Delphine de Nucingen, à qui il a fait, au théâtre des Italiens, une cour ardente. Il lui a ensuite rendu le service de la dégager d’une dette à l’égard de son ancien amant, de Marsay, et leur intimité s’est fortifiée des confidences qu’elle lui a faites sur ses déceptions sentimentales et sur la

partie dépréciative, qui contient de la joie perverse se régalant de la douleur et de la compassion pourtant 1.3) le poème est construit sur le suspense et sur la surprise du lecteur. On assiste à une narrativisation de la description. Double coup de théâtre : d’abord croyance dans l’existence d’un monstre, puis découverte du masque. On passe de l’horreur à la pitié, puis à la jouissance devant la douleur de l’autre (« ton mensonge m’enivre, et mon âme s’abreuve ») . Enfin, on s’interroge sur la statue

mais aussi la joie de la communion avec l’être aimé ou avec la nature en sont les principaux ressorts. C’est le registre de l’expression de la sensibilité et des émotions. - Effet recherché : faire partager au lecteur les sentiments fervents et l'intensité des émotions de l'auteur. Le registre lyrique cherche à faire vibrer nos émotions, il s’adresse à notre coeur - Vocabulaire : on trouvera dans ce registre tout le vocabulaire de l'émotion en relation avec les grands thèmes lyriques (amour, mélancolie

CORNEILLE Horace Acte IV, scène 2 Situation du texte Depuis la querelle du Cid (1637), Corneille a posé ce qui constitue, selon lui, l’enjeu du théâtre tragique : il défend son idée d’une esthétique de la gloire, où l’admiration remplace chez le public les sentiments aristotéliciens de la terreur et de la pitié. Dans chacune de ses préfaces, il réitère son souhait fondamental de satisfaire au plaisir du spectateur – objectif atteint le mieux du monde par des rebondissements dans l’intrigue

celle-ci. Ce qui, rappelons-le, n’est pas toujours le cas dans une communication d’esprit comique. De plus, elle est peut-être drôle d’un point de vue subjectif (selon le bagage émotionnel de chacun) et est même susceptible de provoquer d’autres émotions que le rire chez le spectateur, comme du dégoût, voire de la peur. Dans cette publicité, une distance est prise avec la pure matérialité des bâtons à mâcher pour chiens. Certes, le gag concerne le produit (on fait croire que le produit à vendre est