Tirade De Cléanthis

esclaves, qui est une œuvre théâtrale en un acte écrit en prose, cet échange d’identité. La scène que nous étudions est la 3eme de l’œuvre, on est donc au début de la pièce, là où la pièce se met en place. Montrons comment la véritable prestation de Cléanthis correspond à sa libération, c'est-à-dire qu’en surpassant sa maîtresse par le langage, elle acquiert ses nouveaux droits. I- Une scène de conflit, une scène à faire A] Le meneur du jeu Trivelin. Ses répliques sont entre celles

3) D’Arlequin et Cléanthis, d’Iphicrate et Euphrosine Dans la pièce L’Île des esclaves de Marivaux, il y a deux couples maîtres/esclaves : celui de Iphicrate et Arlequin et celui de Euphrosine et Cléanthis. Nous remarquons qu’Iphicrate et Euphrosine possèdent également quelques traits de caractère propres aux maîtres comiques, tels que l’orgueil. Effectivement, Arlequin affirme que son maître possède « cet orgueil-là », propre aux grands seigneurs (Scène 1) ; et Cléanthis décrit Euphrosine comme

reprend le début, on retrouve les personnage de la scène 11 dans la scène 2. Dans le corps même de la pièce, des scènes et des situation qui se répètent. 3) étude précise : 5 Personnages : personnages | Iphicrate | arlequin | Euphrosine | Cléanthis | Trivelin | Scène 1 | | | | | | Scène 2 | | | | | | Scène 3 | | | | | | Scène 4 | | | | | | Scène 5 | | | | | | Scène 6 | | | | | | Scène 7 | | | | | | Scène 8 | | | | | | Scène 9 | | |

ce qui est maladroit car cela n'as aucun rapport avec l'éloge du tabac. Sganarelle as beau avoir un semblant de culture, il ne sais pas quand ou comment l'utiliser. Dom Juan montre à l'acte I, scène 2 ça bonne maîtrise de la langue en faisant la tirade de l'inconstance à son valet, avec une argumentation en faveur de l'inconstance amoureuse et une contre-argumentation à l'égard de la fidélité. Dom Juan arrive à convaincre Sganarelle, « vous tournez les choses d'une manières, qu'il semble que vous

Echange de noms • Echange de rôles • Imitation du maître/sse • Echange d’habit jeu théâtrale (mise en abyme) Arlequin Iphicrate Cléanthis Euphrosine Nom générique de domestique →devient Iphicrate, un maître et porte ses habits →devient Arlequin, un esclave et porte ses habits →devient Euphrosine, une maîtresse →devient Cléanthis, une esclave unique, identifie=nommé Théâtre dans du théâtre Etat avant (normal) et après (modifié) leur arrivée sur l’île Principe d’égalité

laquais Arlequin, Euphrosine et sa soubrette Cléanthis échangent leur condition, leurs vêtements ainsi que leurs noms.       Chacun se voit contraint, dès son arrivée, d’observer la loi de l’île, dont Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l'île, est le garant. Entre autres humiliations que les anciens maîtres ont à subir, pour leur bien d'ailleurs, ils doivent s'entendre dire leurs vérités par leurs serviteurs. Trivelin demande à la servante Cléanthis de tracer le portrait de sa maîtresse Euphrosine

complices ou confidents. Il arrive que des maisons s'attachent pour plusieurs générations des familles de domestiques (voir scène 9). Mais les gages restent partout très faibles et ne sont pas toujours payés. À la création, les rôles d'Arlequin et de Cléanthis — les plus « italiens » de la pièce — étaient tenus par Thomassin et Silvia. Thomassin, qui jouait tous les rôles d'« Arlequin », savait unir au comique sensibilité et finesse. Le jeu de Silvia, l'interprète privilégiée de Marivaux, était réputé

La critique sociale dans L’Île des esclaves : réécrire la tirade de Cléanthis à la scène X, en s'inspirant de celle de Figaro (Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, V, 3). Ah vraiment, nous y voilà avec vos beaux exemples… Voilà de nos gens qui nous méprisent dans le monde, qui font les fiers, qui nous maltraitent, et qui nous regardent comme des vers de terre ; et puis qui sont trop heureux dans l'occasion de nous trouver cent fois plus honnêtes gens qu'eux. Fi ! Est-il rien de plus bizarre que

pièce est comique mais elle dénonce aussi les mœurs de la société de l’époque avec la tirade de Cléanthis à la scène 10 et le personnage d’Arlequin à la scène 1. Cette pièce de théâtre est une pièce ancrée dans le siècle des Lumières, en effet, les philosophes, tel que Diderot et D’Alembert dans l’Encyclopédie (1751-1772), développent les idées sur l’homme et sa place dans le monde. Ceci ce confirme avec la tirade de Trivelin à la scène 2 où il expose les règles de l’île et parle de cours d’humanité

le gite et le couvert. Dans la pièce de théâtre, Dom Juan de Molière, Dom Juan est le maitre tandis que Sganarelle est son valet. Marivaux, dans L'Ile Aux Esclaves, fait transparaitre à travers les esclaves, des valets qui sont Arlequin et Cléanthis ayant pour maitre respectif Iphicrate et Euphrosine. Il convient de se demander si les relations de maîtres à valets sont les même dans ces deux pièces. Nous parlerons tout d'abord des relations entre Dom Juan et Sganarelle, puis entre