Tirso De Molina Registre

classique et atypique. o L’inscription de la scène dans une idéologie. Introduction - Le texte soumis à l’étude est la scène d’exposition de Dom Juan de Molière. Jouée pour la première fois en 1665, la pièce (inspirée par l’œuvre de Tirso de Molina) connaît un succès considérable jusqu’à son interdiction secrète par le roi sous la pression des dévots, qui venaient de faire interdire Tartuffe. Molière, auteur de nombreuses pièces de théâtre au XVIIe siècle, est classé parmi les représentants

malgré le succès qu’il rencontra, ne fut joué que 15 fois à cause notamment de son  « impiété ». Reprise sur scène au XIXème siècle, elle est aujourd’hui reconnue comme un chef d’œuvre du théâtre français. Reprenant le thème du Dom Juan de Tirso de Molina dans El Burlador de Sevilla y Convidado de piedra (1625), cette pièce de théâtre est l’histoire d’un noble sicilien et libertin à l’excès qui, tout au long de la comédie, reçoit différents signes du mécontentement divin avant que celui-ci le happe

Lorenzo da Ponte. L’intrigue reprend d’anciens mythes espagnols autour de la figure du pêcheur acculée au repentir au soir de la vie, une figure populaire méprisée par la noblesse cultivée jusqu’à la première mise en forme littéraire par l’auteur Tirso De Molina (1630). A partir de cette œuvre, d’autres comédie furent composées tout au long du 17e et du 18 siècle, dont la plus aboutie est la pièce de Molière de 1665 (Dom Juan ou le festin de Pierre). Da ponte s’inspire, lui, d’un drame en musique créé

solitude dans laquelle son maître a décidé de s’enfermer. Un mythe qui n’a pas fini de fasciner et d’inspirer Don Juan est le héros d’un mythe littéraire riche et complexe, né en Occident chrétien. L’origine littéraire revient à l’Espagnol Tirso de Molina et à son œuvre théâtrale El Burlador de Sevilla (L’Abuseur de Séville, 1630). Cette pièce percutante, mêlant comique et tragique, a favorisé la naussance et l’essor du mythe. Dès lors, chaque époque verra renaître Don Juan et des auteurs très

lieu (5 décors) ou encore l'unité de temps (36 heures au lieu de 24). De plus, elle se finit mal, ce qui est contraire au code de la comédie. Située en deuxième position dans l'oeuvre, après le trompeur de séville et le convive de pierre de Tirso de Molina, et avant le Don Giovanni de Lorenzo da Ponte, la pièce de Molière met en scène Dom Juan, un libre penseur d'une ampleur exceptionnelle, qui ne croit ni au ciel, ni aux enfers et ni en la vie après la mort, mais seulement aux sciences exactes:

de Dom Juan est déjà bien connu des spectateurs parisiens. En effet, à l’origine de ce personnage qui deviendra par la suite un mythe, on trouve la pièce El burlador de Sevilla y convivado de piedra, composée vers 1625, par le moine espagnol Tirso de Molina et reprise ensuite par de nombreux auteurs tels que Dorimon en 1659 ou encore Villiers en 1660. Chez Molière, les innovations apportées à la pièce sont nombreuses. Il rajeunit et rationnalise le thème tout en conservant sa dimension comique se

son désir. Mais c’est la morale chrétienne, surtout après la Renaissance, explosion de désir et de joie, qui a suscité l'indignation contre ce personnage qui ne connaît ni dieu ni diable. Ce n'est pas un hasard si l’«inventeur» de Don Juan, Tirso de Molina, fut, au Siècle d'or, un moine de la très catholique Espagne, le frère Gabriel Tellez. En 1625, il mit sur scène une tradition née probablement de faits réels et rapportée par la “Chronique de Séville” : une nuit, Don Juan Tenorio tua le commandeur

son désir. Mais c’est la morale chrétienne, surtout après la Renaissance, explosion de désir et de joie, qui a suscité l'indignation contre ce personnage qui ne connaît ni dieu ni diable. Ce n'est pas un hasard si l’«inventeur» de Don Juan, Tirso de Molina, fut, au Siècle d'or, un moine de la très catholique Espagne, le frère Gabriel Tellez. En 1625, il mit sur scène une tradition née probablement de faits réels et rapportée par la “Chronique de Séville” : une nuit, Don Juan Tenorio tua le commandeur

largement mis au goût du jour par la littérature de l’époque dans une facture en rupture avec les conventions. La pièce mêle les registres, ne respecte pas la règle des unités, met en péril vraisemblance et bienséance. L’histoire « vécue » d’un certain Dom Juan Tenorio, seigneur espagnol du XVIe siècle, entre en littérature grâce à la comédie espagnole du moine Tirso de Molina dans les années 1620-1630. Les spécialistes discutent pour savoir si Molière connaissait ou non l’original. Peu importe. L’histoire

reprend un sujet à la mode déjà illustré par l’espagnol Tirso de Molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un genre hybride, une tragi-comédie, qui fait plus d’une entorse aux règles classiques, ainsi elle refuse la règle des trois unités, est écrite en prose, se finit mal ce qui est contraire au code de la comédie et mélange les registres. De plus, le héros est plutôt un représentant du mouvement