Tohunga

enfants. les lignes de la spirale au dessus du nez portent les paniers de la connaissance, portés par le Tohunga (prêtre, expert artiste ou artisan). Les lignes au centre du menton sont le signe de celui qui a appris le savoir au tatoué : les orateurs ou messagers du Taiopuru. - La section Kirupa du tatouage Moko Maori est située sous le nez et comprend les spirales du nez. Elle identifie un Tohunga, dont le savoir et la connaissance sont protégés, Tapu, un servant de Ariki ou un intouchable protégé par

1. Résumé Dans son livre « Tahu’a, tohunga, kahuna », ‘le monde polynésien des soins traditionnels’, Simone GRAND, d’origine demie polynésienne, décrit les soins traditionnels et la place qu’ils occupent en Polynésie. Je tiens à souligner que l’auteur est une personne qui s’est entièrement dévouée à la recherche et a consacré toute sa vie à la culture polynésienne. Marquée par l’attitude et le blocage des polynésiens envers leurs origines primitifs, et surtout concernant la médecine traditionnelle

les hôtes de marques. Whare wananga: maison de réunion qui sert aux palabres et à l'initiation des jeunes à la vie adultes. Pa: village fortifié construit sur des emplacement stratégiques Kainga: simples village entourés de palissades. Tohunga-ta-oko: artisant tatoueurs.

1910, on peut voir à peu près à quoi ressemblait Omaï. On est ici face à un rite traditionnel de passage à l’âge adulte chez les Maoris, peuple de Nouvelle-Zélande. L’homme allongé est entrain de se faire encrer un Moko, un tatouage facial, par le Tohunga ta moko, le maître tatoueur en habit traditionnel ( à gauche ), à l’aide d’Uhi, qui sont des os d’albatros travaillés et sculptés en forme d’aiguille que l’on trompe dans des encres à base de végétaux pour tatouer. On peut remarque que la femme au

brouhaha des conversations animées ni la présence de Miranda ne suffirent pas à la rassurer. Sortant de sa stupeur, elle balaya du regard les chaussures de cuir sur mesure bien cirées de son visiteur, sa veste ouverte et sa cravate, tenue incongrue à Tohunga à cette époque de l’année où la ville grouillait de randonneurs venus d’Europe en T-shirt, short et sandales. Ses yeux remontèrent jusqu’à la bouche au dessin ferme avant de croiser le regard dur qui la glaça. 18 Le secret de Rebecca — Que

les plus reculées, on préférait des motifs rectilignes de tatouage. Le Moko – tatouage complet du visage La tête était considérée comme la partie la plus sacrée du corps, et comme le tatouage faisait couler du sang, les artisans tatoueurs, les « tohunga-ta-oko », étaient des personnes particulièrement « tapu ». Tous les Maoris de haut rang étaient tatoués et ceux qui ne l’étaient pas étaient considérés comme des personnes sans aucun statut social. Par ailleurs, le moko rendait le guerrier attirant

poids des valeurs magiques ; à chaque geste technique répond un rite magique avec lequel il communique par le mythe. Cf. Griaule : le labourage9. n° 2, p. 169-181. 7. « Mariner raconte comment une femme (esprit) hante un esprit de jeune chef. Le tohunga lui dit qu’il mourrait en deux jours. Il mourut ». Marcel Mauss, « Effet physique chez l’individu de l’idée de mort suggérée par la collectivité ». Marcel Mauss, Sociologie et anthropologie, op. cit., p. 324-325. 8. Une hypothèse qui renvoie à