Tonneau

plafond montait en voûte aiguë dans l'ombre. La poitrine d'un oiseau? Non, la cale d'un navire. Des sacs de riz, des paquets de sucre, le pot de la moutarde, des marmites à trois pieds, la jarre aux olives, les fromages blancs sur des éclisses, le tonneau aux harengs. Des morues sèches pendues à une solive jetaient de grandes ombres sur les vitrines à cartonnages où dormait la paisible mercerie, et, en me haussant sur la pointe des pieds, je regardais la belle étiquette du «fil au Chinois». Alors,

rentre dans son monde au fur et à mesure des phénomènes qu’il voit. L’énumération des objets « Des sacs de riz, des paquets de sucre, le pot de la moutarde, des marmites à trois pieds, la jarre aux olives, les fromages blancs sur des éclisses, le tonneau aux harengs » fait sans doute référence aux provisions possibles du bateau sur lequel il navigue. Il se sent emporté dans ce monde marin lorsque le sol bouge sous ses pieds. La métaphore « le plancher en latte souple ondulait sous mes pieds » nous

condamnés à être malheureux (question dubo nheu r) ? Combien de désirs, parmi tous ceux qui nous traversent, peuvent être satisfaits et combien demeureront insatisfaits ? L'homme est-il semblable aux Danaïdes 'qui puisent toujours pour emplir leur tonneau' percé (Schopenhauer) et qui ne parviennent, conséquemment, jamais à leur fin ? ● Peut-on, face à cette situation à la fois difficile et consubstantielle à l'essence de l'homme, régler ses désirs, ainsi que le propose, par exemple, Epicure, de

telle qu’elle doit être Qui nous fait un accueil royal ! Res miranda ! (chose merveilleuse) Puisse-t-elle ne jamais par maladie Esse ceca ! (perdre la vie) Buvez bien et buvez beau Elle nous donne très volontiers Elle vous viendra du tonneau Bonnes boissons et bons mangers Semper clara ! (toujours claire) Mieux vaut qu’autres femmes Hec predica (ici vantées) Buvez bien et buvez beau Allons buvons pour finir Vous le votre et moi le mien Par moitiés et par verres pleins

sont frustrés de tout. Avoir toujours plus (la richesse), être toujours plus (la gloire), paraître toujours plus (l'honneur) poussent l'homme à rechercher, à imaginer et à multiplier d’autres désirs pour agir et avancer. Platon compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide, impossible à remplir. Les désirs se renouvellent sans cesse, c’est une spirale sans fin. Alors que le besoin est fini, la satisfaction y mettant fin, du moins provisoirement, pour sa part le désir

importants, de ceux qui ont pensé à ce projet jusqu’à la conception de celui-ci. Ensuite il a fallu que le groupe et moi trouvions une expérience sur la pression et sur la poussée d’Archimède, Maxime avait d’abord pensé à l’expérience du « Crève tonneau », une expérience sur la pression qui consistait à remplir un ballon de baudruche d’eau afin qu’il éclate mais malheureusement cette expérience a échouée. Maxime et moi avons ensuite regardé sur Internet une vidéo qui démontrait la poussée d’Archimède

de quatre frères. Il grandit dans une famille modeste mais non pauvre, grâce au père, Mariano Filipepi, tanneur qui a son atelier dans le quartier voisin de Santo Spirito. Botticelli est un surnom, venant du mot « botticello » qui signifie « petit tonneau »; le surnom vraisemblablement donné à son frère aîné Giovanni, passa rapidement au cadet. Son frère Antonio, orfèvre de profession, lui prodigue son premier enseignement artistique3. Botticelli entre à l'âge de vingt ans dans l'atelier de Fra Filippo

ne devient-il pas très vite source de frustrations, la recherche du plaisir ne risque-t-elle pas de se transformer en souffrance ? II. Le plaisir peut être source de malheur On retrouve cette idée chez Socrate face à Calliclès avec l’idée du tonneau percé ainsi que chez d’autres philosophes de l’antiquité qui conseillent à l’homme de toujours veiller à différencier les désirs, car il est indispensable d’opposer les désirs naturels, nécessaires, primaires des autres que l’on pourrait qualifier

lui adresse aucun reproche quand il va le chercher au poste de police. Pour saluer l’attitude de son père, il en fera une chanson : Les Quatre Bacheliers « Mais je sais qu'un enfant perdu […] a de la chance quand il a, sans vergogne, un père de ce tonneau-là ». Par égard pour son père, il ne la chantera qu’après sa mort. « Je crois qu'il m'a donné là une leçon qui m'a aidé à me concevoir moi-même : j'ai alors essayé de conquérir ma propre estime. […] J'ai tenté, avec mes petits moyens, d'égaler mon

feu à une forêt pour voir, disait-il, si le feu prenait avec autant de facilité qu'on l'affirme généralement. Dix fois de suite, l'expérience manqua ; mais, à la onzième, elle réussit beaucoup trop bien.      Un autre allumera un cigare à côté d'un tonneau de poudre, pour voir, pour savoir, pour tenter la destinée, pour se contraindre lui-même à faire preuve d'énergie, pour faire le joueur, pour connaître les plaisirs de l'anxiété, pour rien, par caprice, par désoeuvrement.      C'est une espèce d'énergie