Toubou

et l’Italie, qui a alors annexé la Libye. La Libye indépendante (1951) reconnaît ensuite sa frontière sud en 1955 (traité de Tripoli) mais change d’avis au cours des années 1970, quand le colonel Kadhafi appuie les revendications autonomistes des Toubou, nomades qui vivent de part et d’autre de cette frontière entre Libye et Tchad. Khadafi pense aussi à la possibilité de trouver du pétrole dans la bande d’Aouzou. En 1973 ses troupes occupent la bande d’Aouzou. Le gouvernement tchadien ne contrôle

puis de la colonisation. Les bergers avec leurs zébus ou leurs dromadaires savent où ils se trouvent et ce qui est inscrit sur leur carte d’identité, tout comme les rebelles armés et les fraudeurs. Ils ne sont pas plus Songhaïs, Touaregs, Arabes ou Toubous que Maliens ou Nigériens (excepté dans les rares cas de forte revendication identitaire, ou au contraire de volonté de dépassement des appartenances ethniques). Et lorsque des frontières nationales sont franchies, chacun est parfaitement conscient

dans les années 1990. Le problème de cette concession est qu ’une grosse partie des champs pétrolifères se trouve en Libye. Les explorations américaines des années 1990 on tellement irrité Khadafi qu’il a fourni des armes aux rebelles Touaregs et Toubous, les Forces Armées Révolutionnaires du Sahara (FARS) pour perturber la sécurité dans la région 49. C’est ce qui brisa la paix fragile entre le gouvernement nigérien et les Touaregs qui étaient entrés en rébellion en 1992. La révolte flamba à nouveau

qui connaissent d'autres formes de gouvernement : organisations de plus petites tailles où le territoire s'exerce non pas sur des territoires mais des hommes. Présence de nombreux groupes de population nomade : les Maures, les Touaregs et les Toubous. Les nomades n'appartiennent pas à un État mais à un groupe. Les nomades peuvent avoir des territoires : des aires de parcours, un espace discontinu. Ce n'est pas une surface mais un archipel. La limite du territoire est les voisins. Dans la tradition

grâces », que Dieu nous en garde. Celui qui dit ce qui suit après la prière du vendredi avant de quitter le lieu de prière : « soubhana lahi wabi hamdihi, soubhana lahil azîmi astakh firoulahal azima leuzi lahilaha ilahouwal ayal khayou ma wa a toubou illeyhi » 100 fois, se verra pardonner cent mille péchés et pour ses parents 24.000 péchés. De même celui qui récite après la prière du vendredi, avant de déplier ses jambes, « fatiha + khoul houwa lahou + khoul ahonzou birabil falakhi + khoul

pasteurs en voie de sédentarisation n'ayant ni suffisamment de produits de bétail à vendre, ni suffisamment de terres non encore productives ou terres marginales pour s'auto-suffire en céréales - on les trouve notamment parmi les groupes Foulbé, Toubou et Touareg. 5. Les femmes-chefs d'exploitation agricole dont le cumul des tâches ménagères, maternelles et productives ne permet pas de consacrer suffisamment de temps pour la préparation des terres au moment des pluies. 6. Les familles paysannes

refuge dans les pays voisins. Des peuples nomades, moins nombreux numériquement, subissent une pression identique, souvent liée à des différences ethniques ou à des ressentiments anciens de la part des autorités au pouvoir : il en va ainsi des Toubous (au nord du Tchad et au Niger) structurés en plusieurs groupes armés, pions autrefois soutenus par la Libye de Kadhafi contre l’ancien ennemi tchadien. Le conflit au Sahara occidental procède de logiques identiques. L’immensité saharienne favorise

ALGÉRIE LIBYE In Amenas Tiguentourine S A H A R A FEZZAN Illizi Postefrontière de Tarat 100 km Ghat Djanet Courrier international — no 1164 du 21 au 27 février 2013 ARCHIVES courrierinternational.com AFRIQUE. 23 “Les Toubous étrangers dans leur pays”, le reportage d’Al-Jazeera English (paru dans CI n° 1162, du 7 février 2013). “La culture berbère fait son chemin en Libye”, l’article du quotidien émirati The National (paru dans CI n° 1154, du 7 décembre 2012). tranquille”

es-Soûl de l'érudit Mohammed Seddik El Ghomary (2) Manuscrit de la Bibliothèque privée du Tunisien Hassan Hosny Abdelwahhab ( n°18078) (3) Manuscrit de la Bibliothèque hassanienne de Rabat (4) dans son ouvrage " el Joumou' fi 'ilm el moussiqa wa et- Toubou' " (manuscrit de la Bibliothèque de Berlin n°5521) (5) Se référer à notre ouvrage sous presse (la Pensée soufie marocaine entre l'Andalousie et le Machreq) – chapitre du Samâa' (6) Son ouvrage publié à Rabat, intitulé " Tasliat al-atbaâ' biba'di mâ

majorité Touareg (60,2 pour cent) dominant aussi bien dans les centres urbains qu’en zones rurales. On trouve également des Haoussas (26,2 pour cent), des Djermas (4,8 pour cent), des Peuls (2,8 pour cent), des Arabes (1,9 pour cent), des Kanouri/Toubous (3,6 pour cent). 2.2.2 Les animaux Les races de dromadaires rencontrées dans cette zone (selon nos observations) sont: l’Azarghaf, l’Azawak, l’Abbale et l’Abzin. Ces races sont respectivement l’ l’ l’ l’ élevées par les Touaregs Kel Gress, les Touaregs