Toutes Les Opinions Ne Se Valent Pas

donc à chacun de reconnaître son erreur. Elle exige l’humilité, que la tolérance implique, par le souci de ne pas blesser et de donner raison à tous, car d’après la tolérance, toutes les opinions se valent, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise opinion, il y en a seulement des différentes, la tolérance évite le conflit et met tout le monde d’accord. La vérité, par définition, dit ce qui est, sans tenir compte de ce qui nous arrange, elle dit le réel dans sa nudité objective, au contraire de la tolérance

éclairer le sens du texte autrement)« Si, en effet, l’opinion que chacun se forme par la sensation est pour lui la vérité,Platon présente tout d’abord une série de conditions (« si »).Il commence par concéder la thèse sensualiste. Selon le sensualisme,

1 CHAPITRE 3 : OPINION PUBLIQUE ET DEMOCRATIE 1-COMMENT S’EST CONSTRUITE LA NOTION D’OPINION PUBLIQUE ? A) L’émergence de l’idée d’opinion publique. La naissance de l’opinion publique  Le concept d’opinion publique apparaît au XVIII° siècle, lors des Lumières :  on l’attribue traditionnellement à Jean-Jacques Rousseau au milieu du XVIII° siècle  la première définition se trouve dans l'édition de 1798 du Dictionnaire de l'Académie française.  Au XVIII° siècle, l’opinion publique

qui a été prouvé Subjectif = valable pour nous, propre à une sensibilité Objectif = valable en soi, indépendamment de nous (donc pour tous) Persuader = amener quelqu'un à adhérer à une opinion en s'adressant à son imagination et à ses sentiments plutôt qu'à sa raison. Convaincre = amener quelqu'un à admettre par des preuves ou par un raisonnement irréfutable qu'un fait ou une idée sont vrais et nécessaires.

Sujets STG et/ou SMS 1999: «Le règne de la justice se réduit-il à l’application du droit?» «Tout savoir-faire implique-t-il un savoir?» Texte de Rousseau (Émile, II) sur la liberté comme indépendance. 2000: «Pourquoi s’intéresser à l’histoire?» «Le développement de la technique transforme-t-il réellement l’homme?» / Texte de Rousseau (Contrat social, I, 4) sur la liberté comme essentielle à l’homme et sur l’esclavage comme contraire au droit. 2001: «Une œuvre d’art peut-elle ne pas être

par inquiétude, par vanité : les hommes se croient imbéciles quand ils n’ont pas d’avis. S’appuyant sur leur droit à penser, ils se font un devoir de tout juger. Comment concilier, alors, la critique de l’opinion avec la reconnaissance de sa liberté ? A quoi sert-il de défendre un droit qui par le mépris est sans cesse bafoué ? Se défier des opinions privées, n’est-ce pas souterrainement se réserver la vérité ? Si pourtant l’opinion est hâtive, si les avis sont précipités, c’est qu’ils ne sont pas

paraissent manquer de fondement et qu’on nomme en philosophie opinion. L’opinion c’est aussi bien l’avis personnel que tout ce qui est tenu pour vrai par une collectivité, son corpus de croyances. Car l’opinion, quelle que soit sa forme, est un cas particulier du concept de croyance : croire c’est tenir pour vrai et toute opinion est incertaine. La preuve en est que lorsqu’on en énonce son opinion en voulant marquer que ce n’est qu’une opinion, on dit "je crois que…" "et non je sais que…"

l’impossibilité de construire une vérité signifie : puisqu’une vérité universelle est impossible, nous renvoyons chacun à lui-même et aux croyances qu’il peut engendrer de lui-même. C’est ce relativisme absolu de l’opinion, l’idée aussi que toutes ces opinions se valent, un point de vue pessimiste sur la question de la vérité qu’on nous demande d’examiner ici. Cependant, il y aura lieu d’examiner aussi la proposition des épicuriens, qui renoncent à l’idée d’une vérité transcendante (accessible aux hommes)

parfois, on sait quelque chose sans pouvoir le démontrer. Ex : Tout le monde sait ce qu’est le temps, mais personne ne sait le définir. Problème : Comment sait-on que les vérités innées sont vraies ? A quel signe les reconnait-on ? Avec quels organes accède-t-on à la vérité ? Comment savoir qui de la science ou de la religion est dans la vérité ? B Sujets de dissertations concernant le problème philosophique : Pouvons-nous tout démontrer ou prouver par la raison ? La foi doit-elle être la servante

fonctions. Il remet alors en question les trois postulas que ces dernières engagent implicitement. Le premier, est l'idée selon laquelle, tout le monde peut avoir une opinion, que la production de cette dernière est à la portée de tous. Le second, est l'idée supposé que toutes les opinions se valent, il conteste ce postulat et pense que le fait de cumuler des opinions qui n'ont pas la même force réelle conduit à produire des artefacts. Enfin, il relève que dans le simple fait de poser la même question